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Neojamin
19/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle sympa, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai aimé la douce psychose de la mère qui, au fond, ne pense à rien d’autre que sa carrière littéraire. La famille recomposée m’a paru crédible. Je n’ai pas trop compris cette histoire de noms et je pense que des noms plus simples auraient simplifié la lecture.
Sur la forme, c’est très bien écrit, presque trop bien écrit par moment. J’ai noté quelques passages écrits dans un style un peu trop soutenu par rapport à d’autres. Par exemple: «Le mépris qui sourd de ses paroles, et qui en laisse coite» avec juste après «Il fait valdinguer une chaise vide d'un coup de pied qui sent le foot» Un petit manque de cohérence dans le style...mais c’est peut-être aussi un choix de l’auteur. On y voit bien le désir de bien écrire, de trouver le mot juste à tout moment comme si la narratrice ne pouvait s’empêcher de penser dans un style littéraire. Et par moment, elle s’oublie, et le langage devient plus simple. Sur le fond, l’histoire est bonne. J’aime bien le petit twist final que je n’ai pas vu venir et la dernière phrase est excellente. J’ai juste été surpris par la temporalité. Combien de temps s’est écoulé entre ce séjour et le moment où elle ouvre le journal ? J’ai le sentiment qu’il manque une information pour que la surprise soit entièrement vouée à la chute. Pour le reste du texte, une certaine confusion règne mais je peux aisément imaginer que ce genre de famille en arrive là. Plutôt réaliste dans le genre. Le personnage de Sébastien me semble juste complètement inutile. Cette histoire d’adultère provoque un sentiment d’overdose dans le récit. Il y a suffisamment d’histoires qui se croisent dans ce texte... Le thème n’est pas des plus captivants mais c'est bien écrit et s'en est finalement agréable à lire. Merci |
David
23/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
C'est très drôle, l'humour s'installe doucement et le récit gagne en intensité, je me souviens de la crise de nerf du garçon comme apogée dans le style et le fond de l'anecdote aussi : "Il fait valdinguer une chaise vide d'un coup de pied qui sent le foot, crie qu'il veut rentrer chez lui, j'imagine qu'il parle de chez son père, que je suis une mère dénaturée qui ne le défend jamais tellement il n'y en a que pour cette espèce de bourreau sadique, il doit s'agir de Philippe, qu'il enjoint par ailleurs d'aller se faire foutre, et nous toutes également." Mais la fin est très bien également, après le costard qu'elle s'est faite taillée, la "vraie" écrivaine, son retour est d'autant plus éclatant. La narratrice se faisait lentement un peu détestée, son rapport aux hommes, fils, mari, amant, semble pour le moins délicat, ou pas du tout délicat plutôt justement. Déjà le prénom des filles par rapport à celui du garçon (la case de l'oncle Tom contre des pseudos déesses antiques, sans doute esclavagistes notoires, lol) pose un peu le déséquilibre, peut-être la contradiction qu'elle vit de trop prêt pour bien aborder le concours. Son penchant à se servir des gens, même en les couvrant d'attention par ailleurs, éclate dès le début, ses enfants sont exactement ses petits nègres pour ses concours littéraires, c'est absolument affreux ! heureusement que j'ai pu en sourire à l'occasion de cette fiction :) |
Robot
30/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me suis régalé à la lecture de ce texte. L'humour qu'il recèle n'est jamais amené lourdement, la description des petites querelles familiales à un parfum de vérité. Et puis, les caractères de chacun sont posés en quelques mots suffisants pour avoir une image assez nette des personnages.
L'obsession de l'écrivaine, perverse jusque dans les prénoms donnés à ces enfants. Elle ne voit son entourage qu'en fonction de sa participation au concours de nouvelle et s'inscrit avec justesse dans ces "contradictions" qui traversent l'ensemble familial avec chacun ses propres envies. Et la chute que je n'attendais pas est une friandise. |
Bidis
5/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un moment de lecture très plaisant. Bien sûr, quand on a lu le recueil de nouvelles de Cailloucq, on est un peu frustré quelque part, celle-ci est un peu anodine, peut-être même un peu brouillonne, en comparaison. Enfin, c'est mon impression...
Mais donc, j'ai passé un bon moment. C'est vivant, drôle, enlevé et il y a une vraie chute. J'adore les nouvelles avec des enfants, je me souviens de textes de Katherine Mansfield et de Salinger qui sont des maîtres en la matière. |
Deorune
5/2/2015
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Le début me plaisais, j'ai perdu le fils des conversation, je ne savais jamais qui parlais, donc j'ai arrête de lire. Je ne sais pas si c'est moi qui n'était pas réceptif mais je n'arrivais jamais a savoir qui parlais, et c'est plutôt frustrant, je pense que j'aurais aimé ce texte et que j'aurais terminé ma lecture si il n'y aurais pas eu ce petit défaut.
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rosebud
5/2/2015
a aimé ce texte
Un peu
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j'en étais à me demander qui de la mère ou des filles je claquerais le plus volontiers - il faut quand même avouer que madame a aussi quelques paires de beignes en retard! On imagine assez bien ce couple de bobos passant ses vacances pascales en Toscane (où ailleurs? Nous avions pensé à Venise, mais c'est devenu si vulgaire!) et madame qui est auteure, n'est-ce pas, et monsieur qui parle tout naturellement à ses enfants de droit constitutionnel. Et surtout, surtout, ces deux cons qui placent leur vanité stratosphérique jusque dans les prénoms boursouflés de bêtise de leur enfants qui n'en demandaient pas tant. Mais savent-ils seulement les turpitudes de Clytemnestre? Sans compter qu'on peut lui souhaiter bonne chance à cette petite fille lorsqu'elle aura 15 ans...
Enfin tout cela serait assez réjouissant, si le style ne laissait pas autant à désirer: "Une amie qui fréquente les ateliers d'écriture m'a fait réaliser..." - je crois bien que ce "réaliser" est un barbarisme. "Pourtant c'est lui qui conspue les non-dits. Il n'est pas facile à suivre." - conspuer un non-dit n'est pas facile à suivre non plus. "Il aime bien se retrouver entre garçon (sic)" - en-dehors de la faute d'accord sur garçon, l'expression sonne étrangement avec un sujet au singulier. "Ou une auteure, je ne sais jamais. Qui sait, ..." - ce côtoiement de deux verbes savoir me pèse sur l'estomac. "Et tu le laisses te parler comme ça, à ce type?" - ??? "Le mépris qui sourd de ses paroles [...] en disant ce type." - encore plus indigeste. "d'un coup de pied qui sent le foot" - j'aimerais bien connaître cette odeur! Le vestiaire d'hommes, sans doute. "J'imagine qu'il parle de chez son père, que je suis une mère dénaturée" - pour un petit garçon, il a du vocabulaire! Et puis le fameux "son geste décidée m'a fait croire qu'il allait enfin participer à mes problématiques créatrices". Caillouq a un peu amorti le choc en avouant qu'elle avait honte d'utiliser beaucoup "la problématique". Faute avouée est à moitié pardonnée, mais ça me pose quand même problématique! |
Anonyme
5/2/2015
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Bonsoir caillouq
Le choix des prénoms m'a fait pensé au film " Le prénom" et du coup, j'ai tout de suite compris à quel genre de famille j'avais affaire. Le décor planté, j'ai beaucoup aimé, et j'ai même ressenti de la compassion pour cette femme qui cherche désespérément son sujet de nouvelle quand elle l'a précisément sous le nez. C'est une belle caricature traitant non seulement de la recomposition familiale mais surtout de l'égocentrisme forcené dont souffrent à différents degrés les grands artistes comme ceux qui se considèrent comme tels. Un seul regret : ne pas avoir pu lire au moins un extrait de l'article pondu par la femme Quechua. Beaucoup d'humour, tout en finesse, du beau travail. Très différent ce que j'ai déjà lu de l'auteur mais toujours aussi incisif. Bonne chance pour la suite. |
laralentie
6/2/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'ai le regret de me dire que je m'identifie quelque peu au personnage de "l'auteur" si peu sympathique dans sa quête de reconnaissance auprès de ses proches, de son souhait d'être lu, reconnu, et autres désirs inavouables, si bien décrits.
J'aime moins les problématiques de la famille recomposée, de l'infidélité, qui se greffent sur le thème initial et qui diluent l'intérêt. J'étais perdue dans les dialogues : qui parlait à qui ? Je me suis demandé pourquoi "rouvert" les bras et non "ouvert". Je suis sceptique quant à l'utilisation du conditionnel et non du futur dans la phrase "Après ma journée d'écriture, au coucher du soleil, j'irais courir sur une crête, ensuite je boirais un verre de lait, je me doucherais et je recommencerais à ciseler mes mots. Puis je rejoindrais mon lit, un vieux lit campagnard aux draps de lin un peu raides, où deux bras solides viendraient m'enserrer…" J'aime la chute, comme une claque. |
widjet
4/3/2015
a aimé ce texte
Pas
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Dieu que c’est poussif.
Ok, la concours de nouvelle est prétexte à ces joutes verbales et cette petite « guéguerre » sur fond de famille recomposée. Mais on attend (en vain) à ce que tout vole en éclat, que l’auteur envoie tout le politiquement correct valdinguer, la morale, la bienséance, qu’elle démystifie à la dynamite le cocon idéalisé de la famille, les relations parentales, fraternelles, amoureuses (bon, ok, y'a du cocufiage dans l’air, mais que la consolation est maigrichonne) Trop propret, voilà ce qu’il est ce texte. Rien qui ne tâche vraiment. Il manque terriblement d’audace, de risques, pourtant l’occasion était belle pour y aller franchement (la réplique sur les nibards laissait présager quelque chose dans ce sens avec un montée crescendo, mais finalement non). Non, non. Rien de tout ça. Oh, c’est convenablement écrit, fluide, pas de doute, mais c’est tout. Mais voilà, ce n’est pas drôle ("coup de pied qui sent le foot", franchement, t'as pas mieux en magasin ?...), si peu divertissant. Poussif, c’est bien le mot. Cette absence de trouvaille, de rythme, de la part de cette auteur, c’est très étonnant, presque inquiétant (caillouq écrit trop ? trop vite ?). Même la fin ne peut permettre au texte de se raccrocher aux branches. Il n’y a pas si longtemps, l’auteure nous offrait, selon moi, avec panache son meilleur texte (« Caresses de chien », même si, le sujet, genre, étaient, en effet, complètement différents), cette fois-ci, elle signe - et de loin - son plus mauvais opus, une nouvelle indigne de son talent (sérieusement, caillouq, tu en as conscience non ? Je suis certain que oui) qui semble confirmer (après "Rhéoplexie" et "Just une Bibeul") que la registre de la comédie n'est pas celui qui lui sied le mieux (ce qui peut paraitre étonnant quand on connait son sens de la répartie). W PS : le titre est en revanche, parfaitement de circonstance. |
Alice
7/2/2015
a aimé ce texte
Bien
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En tout cas, vous avez le don des personnages qui rendent fous! Je ne calcule pas le nombre de fois où j'ai voulu lui arranger le portrait. Le seul personnage qui me plaise pratiquement de bout en bout (disons, la gifle en moins, et encore, je ne suis pas la plus fervente défenseure des garçons de 11 ans), c'est Philippe. Le pauvre, rien qu'à voir ce qui se profile... j'espère que ça ne marchera pas pour elle et qu'elle se prendra une sacrée claque en revenant!
Voilà, je crois que j'en donne bien la preuve: vos personnages sont vivants (si vivants qu'on a envie de leur faire mal :P). Le style comporte toutefois moins de trouvailles que dans vos autres textes, selon moi, plus de lourdeur. Pas votre meilleur coup, mais c'est un point de vue extrêmement subjectif. Ce n'est peut-être pas non plus ma meilleure lecture. Le paragraphe commençant par "ça commence mal" ne fait malheureusement pas, à mon avis, que commencer mal. Il réunit une quantité assez bof de clichés, je ne m'y attendais pas dans l'un de vos textes, et ce qui suit le paragraphe dément également le besoin d'avoir recourt à un tel raccourci. La seule explication que j'y vois est que vous posez encore davantage la mère comme une personne sans profondeur, qui copie ce qu'elle a entendu dans tous les mauvais feuilletons de la planète. Encore là, même si elle est du genre à se poser en victime, elle nous apparaît dans le reste du texte comme trop lointaine pour que le discours "que mes enfants me prennent du temps" sonne naturel. Vous n'êtes pas en mesure de faire un personnage entièrement superficiel (désolée de vous le dire si c'est une déception), il y a toujours un petit mystère à la caillouq qui traîne et c'est tout à votre honneur. Pour le reste l'écriture est personnelle, fluide et agréable. Un seul couac très personnel dans la phrase "Le mépris qui sourd de ses paroles, et qui en laisse coite Clytemnestre, m'éclabousse aussi bien que Philippe". La fin me paraît bien, le début alourdit considérablement, tant dans la syntaxe que dans le détail, le fait que Clytemnestre soit coite est selon moi sans intérêt, contrairement à ses autres réactions plus extrêmes. Du reste le ton est incisif, presque cruel par moment, et conserve l'attention jusqu'à la fin. Sinon, j'adoore les prénoms des enfants, ils traduisent bien le côté pédant de la mère mais ils sont également agréables à lire. La chute est bien ironique, je suis heureuse que la voyeuse de voisine soit réhabilitée, tous les écrivains doivent avoir l'air de fouineurs sans scrupules à un moment donné :P J'espère que votre héroïne ne publiera jamais, et que ses enfants lui feront bien payer. Voilà, c'est tout. Sinon, je gère bien mon agressivité, merci. ;) Merci pour cette agréable lecture, je suis sûre que j'accrocherai plus au prochain tour, Alice |
caillouq
7/2/2015
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Des choses en plus là.
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Acratopege
11/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'adore. Avec retard mais j'adore. La construction en double mise en abyme, triple peut-être si la nouvelle était destinée à un concours, c'est bluffant! Et le style incisif, canines à l'air, pas un mot de trop. L'idée des prénoms antiques est excellente, on se retrouve dans du Racine déjanté,les Atrides en forme de famille recomposée, Oedipe et sa bande sirotant des glaces sur une terrasse florentine. Bref, j'ai bien ri. Je suis heureux de ne pas avoir encore ouvert le fameux recueil de nouvelles que j'ai récemment acheté. Il doit y avoir des trésors là-dedans...
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GillesP
22/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Caillouq,
Les vacances d'une famille recomposée, je connais bien. j'ai retrouvé dans votre nouvelle des tensions qui m'ont parlé et m'ont fait sourire, parce qu'elles sont bien amenées, et parce qu'elles ont fait écho, je l'avoue, à des éléments plus personnels. J'ai bien aimé aussi cette mère écrivaine obnubilée par la nouvelle qu'elle doit écrire, et qui pourrait justement être celle que l'on est en train de lire. La mise en abyme, cela fonctionne toujours, même si ce procédé très à la mode depuis une trentaine d'années commence, du coup, à être un peu éculé et prévisible. J'ai juste été un peu perturbée par la temporalité, à la fin; comme d'autres lecteurs, je trouve que l'ellipse manque de clarté: lorsque l'écrivaine prend son petit déjeuner, on ne comprend pas tout de suite que c'est une semaine après le retour de vacances. Et puis, dans ce cas, si son projet a abouti, elle devrait être chez son amant, non? Au plaisir de vous lire. |