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izabouille
30/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dans la première partie, j'ai du mal à visualiser le narrateur car, pour moi, le ton employé fait plus penser à un jeune homme qu'à un homme plus âgé. Il y a une sorte de décalage.
Dans la seconde partie, je ne comprends pas très bien qui est le narrateur. Pourquoi ce tutoiement? Pour ce qui est du fond, j'ai bien aimé. On sent la force des liens et les loyautés qui unissent cette famille. J'ai passé un bon moment de lecture, merci |
SQUEEN
2/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé, je n'ai pas compris la raison du changement de narrateur, ni la numérotation, mais cela ne m'a pas du tout dérangé. Il se dégage de ces textes un joli réalisme poétique, la canne indispensable dont l'utilité disparaît avec la mémoire.Il y a des non-dits qui intriguent : "C’était terrible, surtout pour ton frère." "Il ne devrait pas rigoler avec ça, le docteur, parce que moi, des fois…" et puis le "Et pourtant..." final, sous-entendant de la culpabilité? une suite?
De la pudeur déguisée en sarcasme qui est peut-être du détachement et j'ai trouvé que c'était une assez bonne distance et un ton intéressant pour évoquer la fin de vie et la mort de ses parents. En tout cas cela donne un relief qui ne gâche pas la sensibilité. L'écriture est fluide et agréable. Merci. SQUEEN |
Thimul
21/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte agréable à lire dont le ton est particulièrement juste.
Cette ambivalence présente chez les enfant qui se voient contraints de faire entrer un ou deux parents en EHPAD (entre soulagement et culpabilité) est subtilement évoquée. Ma seule réserve est sur le choix narratif de scinder en deux le point de vue. Ça casse un peu l'unité du récit mais c'est une opinion toute personnelle. Merci pour la lecture. |
Anonyme
21/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié le réalisme, la sobriété, ainsi qu'une dose d'humour avec lesquels cette situation est narrée ; une situation de la vie qui, hélas, n'est pas rare, sans même besoin d'être centenaires.
L'idée d'avoir scindé ce texte en deux parties est intéressante. La première c'est le narrateur qui s'exprime. La deuxième c'est sa conscience qui fait le point. Il ressort quand même une attirance affectueuse plus marquée pour la mère. " sur laquelle elle se supportait à chaque jour un peu plus " j'ai perçu un double sens dans cette image. " Ton père est mort. Sans souffrance. Tu étais là, avec lui, jusqu’au bout. Tu n’as rien à te reprocher. Et pourtant… " Et pourtant, des remords subsistent-ils ? |
Tailme
22/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce texte est si juste dans son ton qu'il m'en a déplu. Au final, j'ai l'impression de suivre une personne lambda avec une histoire lambda. Ce sentiment de culpabilité est commun à toutes les personnes dans cette situation. Je n'ai pas vraiment accroché.
En revanche, le texte est superbement écrit. Le changement de sujet est parfaitement adapté. Beau travail et bonne continuation. |
plumette
22/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte que j'ai trouvé un peu inégal , sans doute à cause de sa forme.
La familiarité du langage au début m'a presque fait penser à un enfant et j'ai donc été surprise que le narrateur soit " vieux " lui aussi ( 70 ans ou plus me suis-je dit, s'il a des parents centenaires!) On sent que le narrateur est agacé par son père, plus que par sa mère. ce que j'ai le plus aimé, c'est le côté anecdotes: les bonbons collants, la canne dont la mère n'a plus besoin. Dans la seconde partie, le changement de point de vue est intéressant, après la mort du père, la conscience du narrateur se réveille. j'ai senti le trouble venant de cette" fin ": le vieux n'aura pas de descendance au delà du narrateur et de son frère : le suicide du petit fils, la non procréation choisie du narrateur. est-ce de là que vient sa culpabilité? Au final, un texte qui en dit assez long, mais dans un format court! A vous relire Plumette |
Anonyme
23/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un texte touchant qui exprime bien l'ambivalence des rapports filiaux où amour et haine se mélangent parfois. Il est rare de ne jamais rien reprocher à ses parents. Après on se dit qu'on a été injuste mais c'est trop tard.
J'ai particulièrement apprécié le portrait de la mère atteinte de démence sénile, Alzheimer probablement, bien décrite. Je pense que vous savez de quoi vous parlez. Le passage du je au tu s'explique par une prise de conscience, l'auteur se détachant en quelque sorte de sa subjectivité pour se parler à lui-même sans faux-semblant. Enfin, c'est comme ça que je le vois. Rien à signaler concernant une écriture de qualité. |
Bidis
25/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai nettement préféré la première partie à la seconde. Sans doute parce qu'elles sont racontées sur le même ton. Pour moi, la mort invite à une méditation plus générale sur la vie, le destin, les souvenirs. Et, toujours selon moi, la mauvaise conscience vis à vis d'un parent décédé s'apparente plus à des regrets qu'à de la culpabilité. Quoiqu'il en soit, j'aurais trouvé plus agréable de trouver dans ce texte une véritable rupture de ton entre la première et la seconde partie. Cela n'en reste pas moins un récit bien écrit et plein d'émotion et de réalisme.
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Donaldo75
4/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Cairote,
C’est bien vu d’écrire cette histoire en deux volets dont chacun représente une perspective différente de la relation entre le père et le fils. J’ai préféré la première partie, parce qu’elle est nettement plus incarnée, ouvre plus de pistes sur la compréhension de cette relation, même si finalement la mère prend beaucoup de place dans ce volet. Ceci étant dit, c’est assez classique puisque c’est le fils qui raconte. La deuxième partie permet une meilleure compréhension de l’ensemble, comme si des pièces manquantes avaient été ajoutées au puzzle. Elle est nettement moins incarnée, ce qui ne m’étonne pas car c’est un tiers qui raconte cette relation entre le père et le fils. Je lui trouve néanmoins, malgré la réserve rhétorique que je viens d’émettre, moins d’intérêt ; en fait, elle ressemble à un artifice narratif pour expliquer au lecteur un peu mieux cette relation. Elle n’est pas autoporteuse, au contraire de la première partie qui aurait pu suffire, avec une bonne fin. La fin ne m’a pas séduit. Les trois points de suspension sont maladroitement amenés, je trouve. En fait, cette fin est tronquée mais pas en trompe-l’œil, juste comme si un copier/coller malheureux avait foiré. J’ai quand même aimé, je le précise. Merci pour le partage. Donaldo |
HTFelize
28/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai apprécié la première partie de cette nouvelle, les pensées d'un fils d'un certain âge envers un père bourru de quelques cent ans. Les réflexions sont assez justes et encourageantes pour que le lecteur puisse se rendre compte de ce qu'il advient des "vieux" dans les services de résidences, quand ceux-ci sont bien accueillis.
La seconde partie est troublante, qui parle. Pas très claire, une phrase m'a troublé : "vous n'avez rien dit à ta mère." Quelle mère, la première ou la seconde, Est-ce la seconde qui parle ? C'est assez flou, voulu peut-être, mais le vouvoiement suivi du tutoiement projette une atmosphère surréaliste. Dans l'ensemble cela se tient, la vision de la mort que les narrateurs doivent faire face sont bien réels et s'ancrent dans toutes ces circonstances de la vie. |
FANTIN
31/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un sujet qui parle à notre sensibilité et que personne ne peut éluder. Le ressenti d'un enfant, même âgé, face à la lente et irréversible détérioration physique et mentale de ses parents; leur prise en charge et les problèmes divers qu'elle soulève;ce qui reste d'amour et d'affection mélangé à des moments de lassitude, d'énervement, de colère...
Tout cela est juste et bien rendu, notamment les petits détails réalistes comme l'a fait observer un lecteur, y compris, même si l'on n'a ,rien à se reprocher, le malaise vague, l'insatisfaction finale qu'exprime le "Et pourtant..." Intéressant aussi le parti-pris d'un récit en deux parties qui sépare faits et réflexions intimes. Bravo Cairote et merci pour ce texte assez réussi. |