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Anonyme
13/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve le personnage du narrateur bien cerné dans sa froideur, sa distance hargneuse qui cache en fait un désir désespéré de passion. Quand celle-ci prend fin, il se sent mourir. Une histoire banale mais rendue intense par le caractère outré du narrateur. Je trouve notamment bien vue cette notation: "quand je serai vidé de mon sang, de ma vie, de tout... alors mon corps se relèvera. Vidé de mon esprit."
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Palimpseste
9/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Jolie et surprenante histoire, racontée d'une façon originale.
J'avoue que je me suis un peu ennuyé au début de l'histoire, jusqu'à la rencontre... ça tartine pas mal les clichés pour dire, redire et re-redire que ce bon monsieur n'aime pas les Colonies. Un peu moins n'aurait pas nuit. J'aime beaucoup l'absence de description de cette jeune femme qui lui a mis la tête à l'envers... de la peau pâle d'une voyageuse ou le corps sombre d'une esclave? hmm... Très habile! Côté écriture, je n'ai rien relevé contre le texte. ça se lit vite et bien... Merci ! [Edit du 8 août: en relisant le texte, je ne vois pas la justification du "-" à mon "Bien"... Je réhausse donc ma note à "Bien"] |
macaron
9/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une petite nouvelle, agréable à lire, avec ce ton juste autant pour le mépris des colonies que pour la passion d'une belle envoûteuse. Tout est dans l'expression des sentiments, et l'écriture ancienne, un peu surannée apporte une note lointaine qui nous fait voyager dans le passé. Un bon moment de dépaysement!
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Anonyme
10/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Joliment écrit, mais un peu trop doucereux... Dans ces années-là, le monde n'était-il pas plus rude... même dans la très british Angleterre ?
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brabant
14/8/2012
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Calioh,
Un bon point : la mentalité colonialiste fin XIXè est bien rendue. Mais j'ai rarement vu un Sir s'exprimer avec une telle maladresse dans quelque littérature que ce soit : "... Cet aperçu de leur genre humain... Je saturais de l'amour dégoulinant... attirant notre navire toujours plus certainement... sur la terre approchante... ..." Je ne comprends pas l'enthousiasme de l'épouse à voir partir son mari. Je ne savais pas non plus qu'épouser une fille de banquier (mésalliance) donnait à un Sir une position plus que confortable chez les notables, l'ascenseur marchait plutôt dans le sens contraire et un Sir se serait difficilement compromis. Je ne comprends toujours pas ce coup de foudre soudain de la part d'un être imbu du prestige de la civilisation (anglaise de surcroît). Quant au velouté d'une peau sous le soleil des Tropiques... Bref j'arrête là, je ne marche pas un seul instant. "Plutôt traîner mes plaies béantes que me noyer dans la torpeur de l'oubli.", on termine dans un mauvais romantisme, grandiloquent. Ce texte est à contre-vérité d'un bout à l'autre le racisme inhérent du début étant contredit par la suite. |
AntoineJ
15/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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bel exercice de style entre la sécheresse du début et l'émotion de la fin .. la "bascule" du milieu (Subitement le monde changea de centre. Subitement plus rien d'autre n'existait. Je pouvais enfin mourir.) tombe comme un couperet
je ne sais pas si plus d'explications apporteraient quelque chose ou pas ... cela peut rester un rêve, une trame, ... derniere remarque : cela fait quand même un peu trop travaillé, on devnie trop les objectifs de l'écrivain derrière le texte (enfin, de mon point de vue, bien sûr) |
toc-art
16/8/2012
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Bonjour,
ce texte me parait assez bancal à vrai dire. Déjà, dans sa construction et son procédé narratif : je comprends bien l'opposition que vous avez cherché à rendre avant et après la rencontre de cette belle métisse mais la rupture est trop forte et devient dès lors peu crédible, du moins en l'état. Vous nous brossez le portrait d'un sir particulièrement imbu de sa position sociale et des privilèges de sa caste et de ses origines et vous nous le faites tomber éperdument fasciné par une métisse dès le premier regard. Vraiment, ça mériterait un traitement différent à mon sens (ça n'engage que moi bien sûr). Par ailleurs, il me semble qu'il y a des précisions qui manquent. Vous en dites trop ou trop peu. Pourquoi, par exemple, ce voyage du narrateur avec sa tante et non sa femme ? pourquoi la joie de cette dernière au départ de son époux ? A quoi bon préciser le nom des interlocuteurs du narrateur sur le bateau puisqu'ils ne jouent aucun rôle dans l'histoire ? Ensuite, sur le plan de l'écriture, je pense qu'il faut encore faire des efforts, elle m'a parue parfois assez maladroite, de même pour la ponctuation. Quelques exemples : - Mrs Cudington avait eu la bonté... / le terme "bonté" me semble mal choisi vu ce que pense réellement le narrateur, ou alors il aurait fallu en souligner le caractère ironique. - en tant que sir, mrs cudington... / la phrase me paraît mal construite : tel quel, "en tant que sir" se rapporte à Mrs Cudington et non au narrateur. - le terme "bien-pensante" rattaché par le narrateur à son pays qu'il adore me paraît mal choisi car il a plutôt une connotation péjorative et ne me semble pas refléter son ressenti envers sa nation. - La nuit qui nous enveloppait, nous étouffait. / la virgule, seule ici, est fautive. Soit vous l'enlevez, soit vous encadrez "qui nous enveloppait" entre deux virgules. Sinon, j'aime bien l'argument de votre récit, ce mec dont l'univers et les certitudes basculent par amour mais je pense que le tout manque un peu de nuances. bonne continuation. |
Anonyme
21/8/2012
a aimé ce texte
Pas
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Une bonne idée de départ, à développer.
Mais l'ensemble me semble bien mince, un peu pauvre. "La suite ne fut que bavardages intempestifs comme un long monologue qui bourdonnait à mes oreilles, ponctué de gens qui souriaient, se serraient la main, parlaient de l'élection du maire et de leurs placements financiers, grinçaient des dents, paraissaient aimables, et juraient s'adorer profondément !" L'écriture est approximative et la mise en page n'est pas du meilleur goût. Le contexte, s'il était développé, l'intrigue, s'il en existait une... Un texte qui manque de teneur mais qui pourrait, au regain, donner de bonnes choses. |