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Selenim
29/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte assez déconcertant car il empreinte un ton assez naïf. J'ai été surtout dérangé par la candeur du narrateur. Pour un grand reporter, il n'est pas très perspicace.
Il manque de la densité à ce texte pour lui donner corps. Il se passe presque trois ans et 8000 signes, c'est bien peu pour ce genre d'exercice. L'écriture déroule sans difficulté dans l'esprit du récit. Quelques belles trouvailles. Selenim |
horizons
29/5/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Moi au contraire j'ai trouvé que ça sonnait trés juste . Pour avoir lu des témoignanges d'otages, ils croient tous jusqu'au bout qu'ils vont s'en sortir. C'est le propre de l'être humain,l'espoir, même qd tt tend à prouver que c'est la fin. C'est justement ce qui fait la force de cette nouvelle.
L'histoire est servie par une écriture soignée, agréable, sans lourdeur. Le "floc" est un fil rouge pertinent. Je n'ai juste pas compris les 26,27,28: dates? nbre de jours? Merci et bravo H |
Anonyme
29/5/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Le titre, génial, promet plus qu'il ne donne.
Je n'ai pas trop compris le 26 27 28 (merci Selenim ) Je croyais, au tout début que c'était le décompte des gouttes. Me suis aperçue très vite que je faisais fausse route. Il n'est pas suggéré dans ce récit (ou alors suis une buse) que le reporter vieillit. Il maigrit " mes côtes ressortent un peu"... mais à mon avis, même après un an, au régime bouillie, le corps se décharne carrément. Bref, ça pêche (à mon avis) ici. Je n'ai pas vu les cheveux et la barbe pousser. J'ai pas entendu parler de poux, de démangeaisons, de crasse c'est dommage. Le style est carrément trop sage, trop calme, je n'ai pas ressenti la lassitude du reporter, je n'ai pas vu de crises de colère et en trois ans, donc, n'ai pas vu non plus de grosses crises de désespoir. Par crainte de tomber dans le pathos ? Dommage, le pathos, à condition qu'il soit maîtrisé et non larmoyant ou plaintif (et ça tu sais faire, tes autres nouvelles en témoignent) aurait pu rendre cette nouvelle plus "vivante". Il y a comme d'habitude de belles idées (ces papillons dans le ventre et le fait qu'il les nourrisse). Bon ben voilà, désolée mais je suis un peu déçue. Au plaisir de te lire. |
colibam
29/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Comme Sélénim, j'ai trouvé ce reporter de guerre un poil trop candide.
Une histoire sans réelle surprise, on subodore le dénouement dès le début. J'ai bien aimé le titre, très poétique ainsi que le floc qui revient régulièrement et achève l'existence du journaliste. Je trouve qu'il manque un petit quelquechose dans le ton pour s'attacher vraiment à l'histoire. |
Anonyme
29/5/2009
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Beaucoup de répétitions (Toujours, encore, que, qui, trop, autres ...) alourdissant maladroitement le texte.
Une fin un peu mélo, un déroulement sans surprise. Je n'ai senti ni malaise, ni inquiétude, et en fait, pas de crescendo : le ton est presque monotone, ne permet pas assez de rentrer dans l'action, c'est dommage. Il y a également certaines expressions passe-partout qui m'ont dérangée 'Du plus loin que je me souvienne'. Les bâtonnets (allumettes ?) pour compter les jours, les personnages stéréotypés 'le gros et le maigre', les côtes de plus en plus visibles ... Un sentiment de déjà-vu. Excuse-moi, ça ne m'a pas vraiment touchée. Je suis désolée ... Au plaisir ^^ |
Anonyme
29/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ce que je trouve particulièrement bien retranscrit, c'est l'oppression, la solitude et la terreur se muant en folie du prisonnier... Tout ceci allant crescendo jusqu'à la fin, terrible, mais à laquelle l'ambiance générale nous avait préparée, enlevant, enfin je trouve, toute surprise sur l'issue de l'histoire...
C'est mon seul bémol, sinon, j'aime bien le traitement, et le style d'une modernité cynique et vraie. |
FORTUNETTE
29/5/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Au début, j'ai pas trop apprécié le monologue un peu long. Et puis, on est vite pris dedans. On sent l'angoisse qui monte, la peur avec le prisonnier, on a envie de connaître la fin. Le rythme est rapide et captivant. Le final arrive un peut trop vite et sans surprise. Mais j'aime bien l'ambiance, je le relirais facilement une deuxième fois avec plaisir.
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widjet
29/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un texte sorti de tes cartons poussiéreux camarade ? L’année « 2004 » à la fin du récit explique sans doute beaucoup de choses et notamment les progrès de Calouet qu’il a pu faire entre temps.
Dans ce texte pas désagréable en soit, il manque tout de même « la moelle » des récents opus de l’auteur ainsi que l’écriture que j’ai trouvée ici moins rugueuse, moins riche aussi, bref plus convenue et moins sèche qu’à l’accoutumée. La folie n’est pas si mal retranscrite, mais je n’ai pas ressenti cette claustrophobie due à l’isolement, et ni l’ambiance moite et crasseuse. En résumé, un récit au thème pourtant fort…mais qui manque justement de force et d’âpreté dans son traitement. Dommage car le titre lui est extra. Il claque bien. Widjet |
florilange
1/6/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le texte précise : "Ça fait presque un mois maintenant..." donc 26, 27, 28, c'est le nombre de jours (pas 3 ans).
La candeur du reporter ne me surprend pas. Séduit par le côté "exploit" du métier, il en a minimisé les risques, il le dit. Ça n'arrive qu'aux autres. Pourquoi lui? Une erreur. Quand il entend son voisin gueuler, il ne pense pas à sa souffrance, n'imagine pas qu'on lui fera la même chose. Espoir & égoïsme très humains. Je vois la monotonie, l'angoisse du temps qui passe, la faim mais, effectivement, ni la crasse ni la misère de cet enfermement. Texte net, bien rédigé & rythmé (floc), beaucoup de qualités. Ne manque pas grand-chose, à mon avis, pour qu'il soit superbe. Florilange. |
victhis0
4/6/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Pas le meilleur Calouet que j'ai lu...Je n'aurais pas allongé le temps de capture ausi longtemps, après tout, l'intrigue pourrait fonctionner aussi bien (mieux ?) sur deux jours. Car j'ai du mal à ne rien lire sur la folie grimpante, la crasse, etc. que je présume liée à une incarcération aussi longue et dans de telles conditions.
J'ai bien aimé l'ambiance et le cynisme du narrateur, la clostrophobie qui inonde ce texte assez angoissant et très visuel. Du bon boulot qui aurait mérité un peu plus d'attention mais qui se lit facilement |