|
|
Selenim
16/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Ah comme c'est méchant, gratuit, caustique. Une vraie bouffée d'air frais. Ça fait du bien de se sentir humain.
Si tu pouvais faire la même chose dans une discothèque, un H&M, une FNAC et pour finir la salle d'attente d'un médecin généraliste, ce serait un pur délice. Le vécu qui dégouline de ce texte est tellement délectable que j'ai les doigts qui colle en rédigeant mon commentaire. L'auteur fait preuve d'un sens de l'observation dont le résident du 221b Baker Street serait jaloux. La lecture est jubilatoire, les saillis percutantes, les images désopilantes. Juste quelques phrases un peu longuettes et des adverbes un rien trop présents. L'homme qui tousse aurait mérité un traitement plus raccourci, car il étouffe la fin du texte de sa souffreteuse présence. un texte qui pourrait selon moi mieux se classer en humour/détente tant son humour est féroce. Merci Selenim |
Anonyme
16/9/2009
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour
une galerie de portraits assez vachards, mais pas plus que ça finalement et c'est sans doute ce que je reprocherai à ton texte. Je trouve personnellement que ça manque cruellement d'inventivité dans la description, et de précision surtout. Sur les instits, par exemple, presque aucun détail, même chose pour la fille moche, rien ou presque à se mettre sous la dent. Du coup, le texte perd en force, il n'est en plus pas très drôle (à mon sens naturellement). En plus, je pense qu'il y a un problème de construction dans ton récit. Tu sembles avoir voulu privilégier un personnage. Très bien, mais alors, à quoi sert le reste ? Tu aurais pu, selon moi toujours et je peux naturellement me tromper, te concentrer exclusivement sur ton héros qui là, donne un peu l'impression de voler la vedette aux autres sans y être vraiment autorisé (mais peut-être est-ce voulu). De plus, pourquoi le gratifier d'une maladie qui le rend presque sympathique ? Comme si son comportement ne pouvait s'expliquer autrement... Tu es trop tendre sur ce coup-là je trouve, je t'aurais voulu plus jusqu'au boutiste. Bonne continuation. |
jaimme
16/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Sans la dernière phrase... heureusement qu'il y a la dernière phrase. N'empêche je reste sur un goût très amer. Cette tirade, plutôt bien écrite est tellement misanthropique que le sel de l'humour s'est fondue très rapidement dans mon envie d'arrêter la lecture. Je suis, je l'espère, assez consciencieux, et heureusement, car je suis arrivé à l'humanité de la dernière phrase.
J'aime: "Le train attaque la nature humaine dans ce qu’elle a de plus beau, dans son imprévisibilité." Je déteste le train, le métro, le RER et consorts; les enfants qui hurlent pendant des heures, non pardon les parents qui laissent leurs gamins pleurer ou hurler pendants des heures. Mais c'est tout. Le reste c'est l'humanité, qui a ses certitudes de jeunesse, ses péroraisons qui la rassurent. En définitive, non, la dernière phrase tendrait à tolérer l'humanité parce qu'elle est pire que la solitude. Talent d'écriture, certes. Mais le contenu ne me plaît pas. Même pour un billet d'humeur. |
Automnale
16/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
"Quintes et raclements" ! J'ai voulu voir ce qui se cachait derrière ce titre. J'ai vu ! Autrement dit, si l'éventuel lecteur a l'estomac un peu barbouillé, qu'il passe son chemin...
Dès la première ligne, nous savons que les transports en commun sont "chiants". Le ton est alors donné ! Et, justement, que d'odeurs dans ce récit : la mauvaise haleine du chien, les sécrétions du jeune curé, non du "cureton", les remugles du clodo... (ne nous plaignons pas, l'auteur le trouve sympa !). Et, outre les senteurs, règne, également, la "connerie" ! Celle, notamment, des "blaireaux de chez Epéda" ! Mais pas seulement ! Ouf ! Une jeune fille arrive. Elle va peut-être sauver la situation. Mais non, elle est "moche", des "énormités patrouillent dans son cerveau lacunaire" ! Tiens ! Le narrateur dit, de lui-même, qu'il écrit des "merdes"... Le lecteur ne se permettra pas de dire la même chose. Et voilà deux institutrices... Zut ! Ce sont des greluches ! Pour finir, l'homme qui tousse, et ses secousses glaiseuses, a dû, malgré tout, fort intriguer l'auteur car le lecteur, lui, en a pour son argent ! A ce point qu'il voudrait, même, entendre parler de quelqu'un d'autre. Quant à la chute consistant juste à s'asseoir à côté de la jeune fille, vous savez la "conne", simplement pour avoir confirmation que la "connerie" et la gentillesse s'accordent bien, elle déçoit un peu. Conclusion - Le récit décoiffe. Est-ce suffisant ? Peut-être... Et la question se pose de savoir ce que pense les passagers, eux, de cet usager des transports en commun, sensible aux odeurs, qui griffonne... Le saurons-nous un jour ? Je reconnais que lorsque Calouet publiera un autre récit, je le lirai ! Parce que, finalement, je monte dans le train régional avec le sourire ! |
florilange
17/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ma foi, pour 1 billet d'humeur, c'en est 1 bon.
On a bien le droit, de temps en temps, d'avoir ses humeurs & de les exprimer. Surtout aussi bien. Ça soulage tant, parfois, de croquer 1 peu de son prochain... Ça permet de reprendre le cours de ses trajets & de ses idées. Alors, la prochaine fois, nous aurons peut-être la face B, avec de jolies jeunes filles intelligentes, des profs binoclars discrets, des étudiants potassant leurs notes, etc. Quand? Florilange. |
Anonyme
17/9/2009
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai vraiment aimé le début, le premier paragraphe, tout cela est très bien vu et décrit de façon agréable.Je retiens cette phrase:" Le train attaque la nature humaine dans ce qu'elle a de plus beau, dans son imprévisibilité."Les folles aventures du RER. Ou TER pitête. On est loin de la vision "poétique" de nos chers quais de gare... Moi j'aime bien cet angle.
Par la suite j'avoue avoir trouvé quelques longueurs deci delà. J'estime en outre que l'auteur abuse un peu du mot "cul" et de ses dérivés. (N'entrera point dans mon décompte le saint postérieur du cureton... Amen) L'expression générale me plaît bien, entre "familiarité" et "profondeur": un peu la marque de fabrique de Calouet. Dans l'ensemble j'ai plutôt adhéré à la vision de l'auteur, sans concession, mais non dénuée d' une certaine "tendresse". Personnellement je n'ai ressenti aucune misanthropie là-dedans. Voilou, une lecture agréable. |
Anonyme
17/9/2009
|
Bonjour Calouet
Un billet d'humeur qui met fichtrement mal à l'aise. Bien senti, c'est le cas de le dire. Qui tombe mal aussi, parce que les transports en commun, quels qu'ils soient, qu'on le veuille ou non, vont devenir le seul moyen - devoir civique oblige - de se déplacer du point A au point B. Jusqu'à "un de mes souvenirs les plus cuisants" la lecture se poursuit agréablement, ensuite c'est plus difficile à encaisser. En ce qui concerne l'écriture, franchement je n'ai rien à dire, de plus je l'envie. La difficulté réside dans ce qui est dit. Un commentateur y voit de la tendresse, moi pas du tout et je ne trouve pas que la dernière phrase rachète la dureté des propos. Je suis vraiment très partagée, parce que j'aime les textes écrits avec de la soude caustique, mais ici, franchement, je ne trouve aucune échappatoire, aucune issue de secours. Tout le monde y passe, sauf le narrateur. Personne n'a grâce à ses yeux, les vieux, les jeunes, les midinettes, les curés, les chiens, tout le monde est servi, que se soit au niveau olfactif, physique ou mental, sauf le narrateur qui ne doute de rien, ne renifle pas par exemple le col de son manteau pour savoir si lui aussi ne dégage pas une petite odeur qui pourrait indisposer son voisin - trop d'after shave par exemple - (ou pas assez). Un gramme de tendresse, que je n'ai pas ressentie, m'aurait permis de respirer un peu, ou de me sentir (on y revient toujours) moins agressée dans ma condition humaine pas différente de celle de ces autres. Le titre est interpelant, mais d'un autre côté, la partie réservée à l'homme qui tousse est un peu longue. D'autre part, aucun détail ne m'a été épargné, et j'ai vraiment eu hâte de sortir de ce train et de quitter ce souffreteux. C'est donc quelque part très réussi. Le billet est talentueux. L'écriture sans défaut, sans faille. Les images percutantes. Mais c'est sans concession aucune. Je ne vais pas noter, je regrette trop ce manque d'humanité. J'y reviendrai certainement, parce que la vérité vraie c'est que chacun de nous, appelé à user de ces transports, pense la même chose, mais quand même, une note positive, un soupçon de compassion ou même un petit soupir d'espoir, n'aurait pas nui à ce billet. |
victhis0
17/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
c'est du cynisme assumé, servi par une plume précise, méchante et savante : il en résulte un résultat qu'on peut vomir tellement il est méprisant !
Ou adorer si on aime se complaire dans ce texte homogène et intelligent qui n'épargne rien ni personne. On s'y croit, nous avons tous (du moins moi c'est sur) pondu en pensée ce genre de dégoût de l'humanité, égo compris. Je salue les talents d'écriture de Calouet et j'ai jubilé avec lui d'un rire jaune et grinçant, pas si éloigné d'un désespoir et d'un renoncement à toute ambition personnelle (ça c'est plus regrettable mais ne concerne point la littérature). |
Anonyme
17/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Complètement partagée sur ce coup là.
Vraiment aimé les deux premiers paragraphes, ce personnage se coulant dans la tombe de son quotidien avec beaucoup trop de lucidité, me plaisait bien. Cette conscience du fonctionnement aberrant du monde et la manière avec laquelle il l'exprime : "pour aller gagner sinon ma vie, du moins le droit d'y croire" me rapprochait de plus en plus de la fan pathétique (mais pas conne, non, non^^)... Et puis, bon, même si j'ai souri à quelques bonnes formules "quand on est doté de tels effluves naturels, le voeu de chasteté ne représente peut-être pas un si grand sacrifice que cela" (tout en étant sceptique... parce-que perso le voeu de chasteté ou du moins d'abstinence chronique passagère, c'est moi qui l'aurait si je croisais un prêtre beau comme un Dieu... mais en décomposition avancée !) donc, disais-je, même si j'ai souvent sourit quand même, parce-que c'est bien écrit et avec intelligence... Le type là, le personnage, il a fini par m'exaspérer un peu, et puis beaucoup. A tout vouloir disséquer tout le temps et surtout tout le monde, c'est clair qu'il s'isole vraiment, et on fini par se dire, bien fait pour lui ! mérite que ça ! - Bref, son humour sarcastique manque peut-être un peu trop d'humanité pour moi... Mais bon, c'est peut-être fait exprès, pour nous démontrer qu'à trop vouloir juger les défauts du monde, et des gens, on fini par devenir la propre caricature de ce que l'on dénonçait obstinément ? |
mousange
21/9/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
|
je rejoins le commentateur "coquillette" sur cette nouvelle. Je n'ai pas aimé ces réflexions haineuses et emphatiques. Mais je dois dire que l'auteur écrit très bien. dans le style du pamphlet.
|
BAMBE
20/9/2009
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai aimé le style, la qualité et la fluidité de l'écriture, le début m'a accrochée cependant je me suis un peu noyée dans "l'odeur de sainteté" et plus encore dans les postillons du tousseur.
|
widjet
24/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Après "cris et chuchotements", "Stupeurs et tremblement"...voici "Quintes et raclements" ;-)
Forcément, pour prendre les transports tous les jours, le texte interpelle le quidam que je suis (ah quand je pense à tous ceux qui ne laissent jamais descendre pour se ruer les premiers sur les sièges ! ça me tueeeee !!!!) et l'ensemble m'a plutot fait sourire. Mine de rien, le métro, RER, TER...contient une source assez conséquente d'informations sur nous mêmes, notre humanité. L'auteur l'a bien compris et son oeil a noté avant de croquer de façon féroce ces illustres inconnus et particulièrement celui qui tousse qui est le portrait le plus réussi et le plus riche. L'auteur est toujours aussi à l'aise avec les mots (il y a comme une impression de facilité avec l'écriture de calouet), ça coule tout seul comme si c'était écrit d'une traite, et son humour un peu caustique voire corrosif (en plus d'être pince sans rire) fait mouche à plusieurs reprises (en revanche j'aurai retiré le "C’est-à-dire dans l’œil, bande de petits vicelards" qui n'est pas utile). Reste que j'aurai bien aimé d'autres portraits aussi significatifs que celui qui tousse (comme par exemple celui ou celle qui raconte sa vie en détail au téléphone portable)...mais peut-être y aura t-il une suite ? Plaisant et fédérateur ! W |
Anonyme
17/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ce texte m'a bien plu. D'abord avec sa première partie "généraliste" où le ton est donné d'entrée dès la première phrase : un style incisif et sans concession (du moins le croit-on).
S'ensuit la description d'une ribambelle de personnages, plus ou moins attachants, plus ou moins pittoresques. Je trouve le passage sur l'Homme qui tousse un peu trop long, un peu trop appuyé, un peu lassant. L'ensemble est bien tourné, avec ces impertinentes parenthèses de la "liste d'écueils" qui m'ont fait sourire, ou des expressions comme "aller gagner, sinon ma vie, du moins le droit d'y croire" ; "un cocktail détonnant entre l’art de paraître ridicule et le fait de ne pas s’en rendre compte" ; "calme (...) comme un clafoutis sans cerises" etc. Je me suis laissée agréablement surprendre par la chute : non, ce voyageur n'est pas si désabusé, si aigri, si enferré dans sa solitude ; finalement, la "cruche" est gentille. Tout n'est pas si sombre ... Reste à espérer de prochains voyages plus souriants, avec d'autres rencontres peut-être ... Un agréable voyage, merci ! |
Anonyme
8/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir,
C'est étonnant mais on doit prendre le même train et je dirais même plus le même wagon... Bravo pour les descriptions, du vécu bien vu ! de l'humour percutant et des exemples truculents ! une excellente manière de faire participer le lecteur on s'y croirait jusqu'aux odeurs ! J'ai un peu été déçue par la dernière phrase ..peut être que dans toute cette galerie de portraits hautes en couleurs et en odeur, il manque un voile de tendresse, car tout compte fait même si ils peuvent être insupportables nous sommes tous pauvres humains dans la même galère (ou le même train). A bientôt Bellaeva |