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vendularge
29/7/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
L'écriture tout à fait correcte nous raconte l'histoire d'une maltraitance insupportable, faite de railleries, de coups, d'humiliations et d'esclavage. Quelle que soit la tradition, le "respect" de l'autre dans sa fonction, fut-elle de servir, me paraît aller de soi. Ce n'est pas le cas ici, on va même plus loin en disant que la grand mère "aimait" celle qu'elle traitait moins bien qu'un chien, le summum de l'insoutenable; cela me rappelle ces hommes qui battent leur femmes du matin au soir et ont quelques fois une larme au coin de l'œil, ils aiment ce sentiment de pouvoir et ne sauraient d'en passer mais rein à voir avec l'amour. En vérité, l'esclavage et la maltraitance des enfants et des adultes affaiblis par leur rang, leur naissance ou leur handicap ne sont pas l'apanage du Maroc, c'est universel chez les imbéciles. Je regrette qu'à aucun moment on entende Zohra, ce qu'elle croit devoir subir, ce qu'elle pense devoir mériter. On plaindrait presque la narratrice. Bref, le texte est bien écrit, il donne la nausée. Et si c'est fait pour, alors c'est réussi. Vendularge |
hersen
1/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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" Les traditions nous abrutissent"
Un excellent texte, plein d'humanité et de remise en question du narrateur. Une tranche de vie. Voilà ce qu'on nous raconte, une tranche de vie d'une employée de maison atteinte de trisomie; je suis vraiment très touchée par ce texte. parce qu'il montre de faon évidente qu'il est si facile de prendre les autres pour des esclaves, pour des jouets. Il n'y a pas besoin d'aller jusqu'au Maroc. Merci de cette lecture. |
Anonyme
18/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit émouvant, d'abord très bien écrit, qui nous montre la dureté des cœurs dans certaines cultures. Il y a des endroits où on s'encombre moins de principes humanistes qu'ailleurs, vous le démontrez parfaitement. Ce n'est qu'en s'en éloignant, en découvrant d'autres valeurs, qu'on peut alors s'interroger sur sa conduite précédente. Tout l'intérêt de s'ouvrir au monde.
J'ai beaucoup aimé votre clairvoyance sur ce point, votre prise de conscience et le remord qui l'accompagne, si tant est que l'histoire soit véridique. Quand les souvenirs sont douloureux et que nous n'avons plus de prise sur eux, seule l'écriture permet de panser les plaies, de dénoncer aussi. Vous y êtes parvenue avec brio. |
Charivari
17/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai vraiment beaucoup apprécié cette nouvelle touchante, terrible, mais décrite sans pathos inutile. Ce qui m'a le plus plu, c'est que vous avez réussi à cerner une vision tout à fait particulière de la maladie mentale dans une société traditionnelle, le poids des traditions, l'importance des "on dit" ; et puis cette narratrice qui a du remords, cette grand-mère qui a la fin pleure pour Zohra, on évite absolument le manichéisme.
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Robot
17/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau récit à la fois par le thème et par la qualité de l'écriture. Une démonstration des différences culturelles qui amènent à réfléchir sur la manière dont les us et coutumes peuvent influencer la façon de voir les choses, de guider les actes.
L'émotion naît sans recours au pathos, dans le chapitre qui parle de la soirée de vacances. Ce que j'apprécie c'est le réalisme du regard porté sur les actes qui paraissent normaux dans un contexte et cruels dans un autre. Rien n'est tout blanc ou tout noir. La conclusion toute en nuance, culpabilisation et regret permet au lecteur de se plonger dans ses propres réflexions sur les habitudes qui aveuglent. |
Anonyme
17/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le récit de bourreaux ordinaires fait de vignettes cliniques authentifiées du côté de Zohra et ignorées, mais faisant force de loi, du côté des martyriseurs.Qui est vraiment malade?
Par le biais d'une écriture qui maintient somme toute un certain détachement par rapport aux faits et où l'auteur ne porte pas de jugements trop détaillés et personnels, le texte devient vite glaçant. Il est réussi en cela. Merci à vous |
Jean_Meneault
5/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé cette nouvelle qui évite en effet les jugements faciles, le "populisme" etc... Votre écriture est claire, se lit avec aisance, sans avoir l'impression de devoir lire. C'est un texte touchant, qui traite du particulier avec une portée plus universelle, sans donner de leçon, humblement, ce qui le rend plus fort. Merci à vous.
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aldenor
17/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte dense et sincère. Qui s’interroge sur les traditions et les relations humaines. L’auteur ne tranche pas, laissant se côtoyer les points de vue. Mais laissant aussi le sentiment d’une culpabilité partagée dans la triste destinée de Zohra.
J’ai aimé l’écriture vive et personnelle. |
MissNeko
17/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir
J ai beaucoup aimé votre texte. Je l ai dévoré. Vous écrivez très bien : c est clair, limpide sans pathos. J ai bien imaginé l histoire : beaucoup d images se sont bousculées. J ai le cœur bien serré pour cette pauvre jeune femme. Quelle tristesse. La phrase suivante est criante de vérité et de lucidité : Les habitudes nous aveuglent. Les traditions nous abrutissent. Que de lucidité dans vos mots .. Merci pour ce partage. J aurais tellement aimé savoir ce qu elle est devenue .... |
Anonyme
18/8/2016
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Commentaire modéré
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bambou
18/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte est prenant et touchant dans sa dénonciation du sort réservé, dans une société inégalitaire, aux plus fragiles qui sont ravalés, sinon à l'état d'objet, au moins à celui de sous-êtres humains.
Il y a quelque chose de l'ordre de l'inéluctable. Et même s'il peut y avoir une sorte d'affection, d'attachement (l'émotion de la grand-mère)c'est ainsi ! On ne se pose pas de question. Sauf peut-être la narratrice, dont on perçoit en filigrane le cheminement grâce au regard sensible qu'elle porte. |
Anonyme
18/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte prenant et efficace: on le lit avec avidité et on est plein de compassion pour cette pauvre jeune femme. Les commentaire de la narratrice décrivent parfaitement l'inégalité de traitement des êtres selon leur origine sociale et ce au sein d'une famille aisée et sans doute cultivée. Quand elle dit que la grand mère l'aimait je ne souscris pas à cette interprétation mais la chute est belle.
Merci pour ce texte. |
Anonyme
18/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte très bien mené. La description de Zohra au début est réussie, on se la représente bien. En quelques mots, on la connaît déjà... L'auteur sait nous transmettre l'empathie qu'elle éprouve à son égard et la colère aussi, concernant sa famille, tellement injuste et violente.
J'aimerais moi aussi savoir ce que Zohra est devenue et j'espère qu'une prise de conscience s'opérera chez ceux, ici ou ailleurs, qui pratiquent l'esclavage moderne. Peut-être grâce à la littérature? Bravo! |
Lulu
18/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Camille-Elaraki,
j'ai vraiment beaucoup aimé lire cette nouvelle. Il y a le récit, puis l'écriture. J'aime les deux à la fois. J'ai trouvé pertinent qu'il y ait là une narratrice qui voit les choses de l'intérieur. Cela rend le récit plus vrai, plus touchant dans ses intonations. La narratrice raconte avec le recul qui est le sien, sans porter de jugement sur personne. Je trouve l'écriture superbe. Vos phrases sont percutantes. On entend et voit les personnages... et on s'attache, même si le récit est court. C'est que votre texte est dense. J'aurai assurément beaucoup de plaisir à vous relire. Bonne continuation ! |
vb
19/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte très intéressant, très informatif que j'ai lu avec beaucoup de plaisir. Je l'ai lu comme on lit une lettre de lecteur très bien rédigée dans un journal et c'est là que peut-être le bât blesse. J'ai le sentiment de ne pas avoir lu une nouvelle. Des adverbes, des qualificatifs, des descriptions d'odeurs, de couleurs, de sentiments, une action plus concrète m'ont manqué. J'aurais aimé pouvoir plus me mettre dans la peau de la narratrice et non pas simplement apprendre ce qui s'est passé, mais sentir l'action comme si j'y étais.
Un détail: j'ai trébuché sur "Un vieil homme moustachu, petit, maigre, desséché par le soleil. Ajoute ma tante, dans une grimace de dégoût." J'aurais préféré une virgule avant "Ajoute". Félicitations pour ce très beau texte. |
Malo
27/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui vous remue. Le poids de la tradition qui rend aveugle, insensible.La narratrice prend tout de même conscience de la dureté avec laquelle Zohra est traitée Cette petite bonne qui rit tout le temps... Une défense ? une façon d'accepter Sa vie telle qu'elle est ? Inch Allah... Le Maroc... En France aussi il y a des enfants esclaves.
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Anonyme
6/9/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Comme l'auteure met en exergue que cette histoire est arrivé dans sa famille, j'en déduit que c'est une histoire vraie, et qu'en tant que commentateur, j'ai le droit d'être meurtri par l'histoire de cette pauvre fille, et que si il y a un code déontologique à respecter, et bien là, il n'a pas été repecté.
Se débarrasser d'une femme, parcequ'elle est trisomique, et juste parce qu'elle aurait découvert l'amour, alors tel un tas de linge sale, on la renvoie chez-elle, dans la misère ou pourtant on était bien content, si j'ai bien compris, de l'extraire pour ''se servir d'elle'' en tant que femme à tout faire, et bien je suis désolé, mais moi je ne me contente pas de juger si c'est bien écrit ou pas. Et l'approbation des commentaires envers la narratrice me font froid dans le dos. C'est comme si l'on accablait cette pauvre fille une deuxième fois. Donc être trisomique dans une autre culture autoriserait ce mépris. N'y a-t-il pas quelque chose de dérangeant tout de même ? Je ne pense pas que les trisomiques apprécient vraiment votre histoire voyez vous ? Je n'ai rien contre vous personnellement CAMILLE, et je me doute bien que ayez écrit votre histoire en toute innocence, mais comprenez que l'empathie du commentateur peut parfois, et là je ne sais pas si l'on peut parler d'empathie, car comme vous l'avez dit au début, il s'agit d'une vérité, avoir des réactions physiques dû à sa lecture. Sinon cette femme, rassurez-moi, vous avez des nouvelles ? Elle va bien ? Où était-ce un renvoi définitf ? En tous cas moi j'ai une pensée très tendre pour Zohra, et je souhaite du fond du cœur, malgré le choc qu'elle a dû ressentir, qu'elle trouve le bonheur, quelque part, n'importe où... |
Muscadet
23/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un éclairage intéressant sur le niveau d'intolérance de la classe moyenne au Maghreb, notamment sur les questions de l'atypisme comportemental et des pathologies mentales. Et un œil dans le microscope sur cette famille traditionnelle contemporaine qui donnerait certainement à Éric Zemmour du grain à moudre.
Lecture fluide et pesée. |
Anonyme
13/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Une affaire de pouvoir, de hiérarchie, de place, un écrit sociologique. Qui a la place de qui serait qui ou agirait différemment de qui. L'histoire est bien montée, j'ai aimé quand la narratrice appelle Zohra pour se distraire et le renvoie lassée, c'est tellement bien dit. Le dur attire le mou, etc... Obligé de se contenter de ça ? Un système bâti sur la peur, le mépris et la fragilité, un peu primitif, certainement, quelqu'un a dit :"le pouvoir, il faut se baisser pour le ramasser"... Ce texte est très bien écrit, je regrette que les trois dernières lignes ne soient pas au passé simple, pour la musicalité. Bravo à l'auteur et merci pour ce moment de lecture.
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Donaldo75
15/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Camille,
Voici un récit qui nous livre brut de fonderie une vision de la société marocaine, de l'intérieur, sans concession. Il n'y a pas de jugement de valeur, de qualificatif inutile. C'est sobre. La narration est prenante justement du fait de cette sobriété parce qu'en tant que lecteur j'aurais souhaité en savoir plus, par un rebondissement narratif, alors que la réalité exposée dans ces lignes ne le permet pas. On est dans l'authentique. Bravo ! Donald |