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plumette
21/2/2018
a aimé ce texte
Pas ↑
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Pourquoi Ola quitte-t-elle Paris? on ne le saura pas.
cette entrée en matière avec la description de son coeur vidé fragile et froid m'a un peu déroutée. Je me suis demandée si cette histoire ne prenait pas place dans un texte plus large, si ce n'était pas juste un bout de texte, ce qui expliquerait cette impression de débarquer de nulle part. On saura vaguement pourquoi Ola vient à Cadix, du moins ce que moi lectrice j'imagine: sans doute retrouver ses racines espagnoles. Qui est Pedro? On ne le saura pas non plus vraiment: un vieux, seul, qui agace tout le monde et qui distribue des caramels, qui est ignoré par ses propres enfants et petits enfants. vous demandez beaucoup à votre lecteur! Il faut deviner des choses qui sont simplement effleurées. L'écriture est hachée par moments, elle va dans des rythmes et des registres différents, j'ai plutôt aimé. Je n'ai pas du tout adhéré à la fin :L'incursion de Pedro dans la chambre d'Ola, sa tentative pour l'embrasser et les conséquences dramatiques de ce rejet, le retournement d'Ola qui veut aussi sec rentrer à Paris. Pour moi, Il manque des maillons. désolée, il y a de la matière pourtant, |
Tadiou
22/2/2018
a aimé ce texte
Un peu
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(Lu et commenté en EL)
« Noir, c’est noir » chantait quelqu’un. Ici, tout est noir, mais je le perçois comme artificiellement noir : pourquoi Ola a-t-elle de tels problèmes existentiels ? Je ne vois pas d’explicitations à part l’incipit « C’est mieux ailleurs », mais c’est un peu court. Les plaintes intérieures d’Ola me semblent bien fumeuses. Idem pour Pedro : j’en sais trop peu sur lui et il me semble que c’est comme un personnage venu de nulle part. On se doute un peu d’une telle fin pour lui. Quant à Ola, la fuite continue. Mais ça me semble bien artificiel, sans autres précisions sur le personnage. L’écriture est fluide et le récit se lit aisément. Mais vous aurez compris que je reste largement sur ma faim à cause de vos personnages insuffisamment incarnés. En tout état de cause, merci pour cette lecture et à vous relire. Tadiou |
Eva-Naissante
10/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'émets quelques réserves sur le rythme. Un rythme qu'Ola justifie en expliquant qu'elle est une obsédée du mouvement. Cela fait sens. Toutefois, il doit me manquer une clef, si elle est cherche une vie calme, tranquille et inutile, même si les souvenirs de sa mère laissent penser qu'elle pourrait y trouver ce qu'elle cherche , pourquoi quitter Paris la torture autant, et pourquoi repart-elle si vite (4 jours), pourquoi une altercation avec Pedro fait tout basculer alors qu'elle ne le connaît pas ? Je suis passée à côté, sans doute.... A mon sens le lien mère-fille mériterait d'être un peu développé parce que sauf erreur, il constitue le fil. Les descriptifs, les premiers surtout, me paraissent attirer l'attention et sont bien écrits. On peut ressentir ce qu'elle ressent mais arrivée à Cadix... On regrette enfin la fin, qui à mon sens est trop rapide...et qui nous laisse sur notre fin... (...) Merci pour ce texte, A vous lire de nouveau, Eva-N |
Anonyme
10/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
J'ai bien eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire. Le bus de Cadix m'ayant attiré et comme je connais un peu la ville, j'espérais autre chose que le quartier de la cathédrale. Je pense que trop de détails nuisent à l'ensemble, ils m'ont perdu dans les dédales de cette histoire. Histoire que je n'ai d'ailleurs pas bien saisie sinon que l'héroïne semble être un vrai courant d'air en semant les regrets sur son passage. Je reste persuadé que moins de détails et un vrai but aurait largement suffi à cette nouvelle. |
Donaldo75
14/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Camille-Elaraki,
Je suis mitigé quant à cette nouvelle. J'aime beaucoup le style, l'écriture, le découpage. Le début est prenant. Ensuite, et c'est là que le bat blesse, j'ai du mal avec le passage de Pedro puis la fuite d'Ola. En gros, il y a une sorte de "trou noir" temporel entre le 24 mars, 3 h 38 et le 25 mars, 9 h 52. Je comprends la volonté de suggérer au lecteur une scène possible dans cet intervalle mais la fin est trop abrupte, frustrante. En tant que lecteur, je ne veux pas forcément savoir mais pas tomber directement dans une scène de quasi-fuite, sans habillage aucun, avec juste une chute pour nourrir ma curiosité. C'est dommage, parce qu'il y a du style. |
Lulu
1/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Camille,
J'ai vraiment bien aimé cette nouvelle, du fait de son style, d'abord, qui m'a accrochée dès les premières phrases, puis du personnage dont on devine tout plein de choses. Même sans savoir précisément ce qu'elle fuit, on devine un désir fort de vivre autre chose, de trouver la paix. Cela m'a fait penser à un roman que j'ai lu il y a longtemps, de Pascal Quignard... La destination de l'Andalousie m'a fait rêver, par ailleurs. L'arrivée du personnage en quête de dépaysement ou de paix (ou des deux) me semble très visuelle avec ces senteurs de crevettes ou autres sardines... Je me suis prise au jeu de cette narration qui m'a emmenée jusqu'en Espagne et de ce premier dialogue que j'ai trouvé bien rapporté. Le style est là, rien n'est lourd ou bancal. On suit... J'ai juste été perturbée dans le fil de la narration au moment où on passe de 10h30 à 16h16 le 23 mars... On passe du point de vue de notre Ola à celui de Pedro, et s'il est vrai que les dates suffisent pour faire avancer l'intrigue, on n'est pas préparés à ce changement de point de vue... Cela m'a semblé, du coup, un peu abrupt à la première lecture. Dans l'ensemble, j'ai aimé cette opposition entre Paris, même si on ne s'y attarde pas, et Cadix avec ses mots et son lien avec Ola, ou la mère d'Ola... Cadix n'a pas été choisi par hasard au vu du personnage, et dépayse un peu. Mais en définitive, Ola s'en va encore. Elle rompt avec tout et avec tous, et, à la fin, je me demande quelle portée peut avoir cette fuite qui semble n'être qu'un début. Le titre me semble, à cet égard, un peu pessimiste, d'autant que l'héroïne de cette histoire semble jeune. N'a-t-elle pas la vie devant elle pour se construire ? C'est la question que je me pose, finalement... Mes encouragements. |