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JP67
8/1/2008
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Très émouvante cette nouvelle, touchante. Très bien écrite d'abord, rythmée et qui me prend par les sentiments. Très beau travail d'écriture, je ne trouve d'ailleurs pas de mots pour te féliciter. J'ai hâte de lire tes autres nouvelles.
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jensairien
11/1/2008
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Il manque des scènes vivantes qui seraient à même de nous faire comprendre et ressentir les personnages.
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nico84
14/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'avais pondu mon plus long commentaire et ce pourri d'ordi m'a amené sur une page de forum, comprenez donc ma colére que je maitrise parfaitement.
Bon revenons, à ce qui m'intéresse en ce moment. Cassanda, je vais commencer par les points négatifs, il y en a un paquet (le stress arrive !). Je pense que si tu avais davantage décris les personnages, leur caractére, leur personnalité et que tu avais inséré des dialogues dans ton textes alors il aurait été plus vivant. En effet, cela peut être lassant de lire un texte où l'on a du mal à apréhender les héros (ou héroines) et quand on (en tout ca je) a l'impression d'être trésd loin de l'histoire. Cela donne un côté impuissant, peut être volontaire. Je te donne mes conseils d'amateurs (qui ont la valeur que tu souhaites leur accorder), je pense que tu peux encore évoluer, et donner encore plus d'émotion, de rythme, de densité, de qualité, de maniére générale, à tes créations. Passons aux côtés positifs Cassanda, c'est à dire tout ! D'abord, l'écriture en elle même, qui suit le rythme approprie, tu ne vas jamais trop vite, jamais trop lentement, tu maîtrise l'histoire , de bout en bout. On sent bien le travail et rien n'est fait au hasard. Puis (ta modestie va m'énerver au fait) ta perception, ta sensibilité propre, ton talent aussi te permet, à partir d'une idée assez simple (ou pas trop complexe) de tisser tout autour, et de donner des petites perles, une nouvelle émouvante, touchante, avec une belle morale. La beauté de ton texte vient de son côté réel, par la justesse de tes mots. Tu dis les choses, toujours sincére, pure, naturelle, jamais trop timorée , jamais dans le jeu de la surenchére, de l'éxagération, ce qui touche davantage. Et ce n'est pas facile , de relater une telle histoire de cette maniére. Alors, je tiens à te féliciter et si besoin est de te pousser à continuer, à chercher à évoluer car la perfection n'existe pas. Et je te félicite pour ce petit bijou, j'ai vraiment aimé, de bout en bout, un bon fond servi dans une super forme, une belle vitrine en somme. Bravo sur toute la ligne pour cette nouvelle. |
Andromaque
15/1/2008
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Pour ma part, je ne pense pas que le fait que tes héros, entre guillemets, ne soient pas développés psychologiquement dévalorise ton histoire ou la rend moins vivante. Au contraire, je ne sais pas si c'était ton intention mais le fait de leur conférer cette sorte d'anonymat fait que l'on se reconnaît en eux, nous sommes eux. Après tout, qui n'a jamais reporté au lendemain un coup de fil que l'on savait important pous nos amis, qui ne s'est jamais moqué des petits nouveaux perdus et timide? Tout cela est dû au manque de communication qui règne dans notre société actuelle, on parle d'individualisme mais j'irais jusqu'à dire de l'égoïsme! Et comme tu le montre si bien à la fin de l'histoire, cela finit toujours par nous arriver à nous. Celui qui ignorait les autres se retrouve ignoré et ça, il ne le comprend pas comme il n'a pas su comprendre ceux qu'il ignorait. J'ai l'impression que je me suis un peu étalée... Quoi qu'il en soit, tu as une très belle écriture, tu fais passer les émotions, et c'est très important. Bravo.
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Lariviere
17/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Merdre !...
Depuis le temps que je devait lire cette nouvelle et que je "remettais à demain" ... Voilà qu'avec ce récit, maintenant je culpabilise... Bon, sérieusement... J'ai aimé. J'ai aimé vraiment. Je trouve que c'est ta nouvelle la plus forte, la plus émouvante et la plus réussie pour le moment. L'écriture est toujours aussi classique. Mais là, ce n'est pas un défaut, c'est une force. L'écriture est maitrisée. J'aimerais d'ailleurs savoir si par rapport aux autres nouvelles, tu as fourni un travail d'écriture plus conséquent ou si les choses se sont faites naturellement. Vraiment l'écriture et la progression dramatique est très bien menée. La perfection n'existe pas, mais là on se rapproche de quelque chose de vraiment bien. Pour ce qui est de la psychologie des personnages, ce qui me semblait dans tes nouvelles précédentes une lacune qui amputait le récit d'une part intéressante et utile de compréhension de lecture et surtout de qualité de l'oeuvre, devient ici au contraire, une force et un atout dans ta narration. Je commence à comprendre comment tu veux mener les choses, disons tes axes d'approches en la matière quand tu écrit. Pour rester sur l'aspect psychologique et pour être plus clair, on va dire ici, que le non dit et les élements qui sont distillés dans un développement du récit et du ressenti du personnage (une espèce de confession, un cri d'alerte non entendu) en disent beaucoup, justement, sur l'état d'esprit profond et le vécu de celui-ci. C'est plus que suffisant pour comprendre. C'est parfait. Ca permet amplement, il me semble, au lecteur de s'identifier et de partager les émotions puissantes du personnage-narrateur. Comme je te l'ai dit plus haut, à ce propos, j'adore la progression de ta narration. Elle est vraiment très bien menée. Les idées qui l'a construisent sont très pertinentes et puissantes. Elles vont au fond des choses, me semble t-il. C'est ce que j'attend dans l'écriture et dans toutes autres formes artistiques. Les exemples pour étayer ces idées (culpabilité,sensation de transparence, détresse...) sont excellents aussi : L'ami qu'on laisse tomber par une fatalité angoissante. Les coups de téléphones remis a plus tard. La boulangerie. Le parc... Ce qui est très fort ici, dans ta progression, c'est que tu pars sur un ami déprimé qui disparait et que tu arrive dans un déroulement du récit des plus fluide à provoquer un transfert psychologique sur ton personnage-narrateur, qui termine dans le même état de "transparence" que son ami de départ. D'ailleurs, c'est ce postulat de culpabilité vis a vis de cet ami qui mène le personnage progressivement vers la même déchéance morale. Cela ce fait je dirais, de la façon la plus naturelle. C'est très dur à faire, je pense. Ici, c'est vraiment très réussi. Félicitations ! Allez, un seul petit défaut pour moi, et pour conclure... Je trouve que les premières phrases seraient à améliorer. C'est très important, pour moi en tous cas, dans un récit. Là je trouve, mais ce n'est que mon avis, que le début n'est pas à la hauteur de l'ensemble. Pour moi ta nouvelle prend vraiment son envol et sa qualité d'ensemble vers la fin du deuxième paragraphes (je compte les premières phrases comme un paragraphe) c'est à dire vers : "Sa vie déroulait couplets et refrains, mais son regard restait perpétuellement vide, son rire sonnait souvent faux." Au passage, j'aime beaucoup cette phrase. Elle est puissante par sa qualité d'écriture et par les émotions très réalistes qui s'en dégagent. Le texte est rempli de ce genre de phrases bien faites et très réalistes. Cela contribue grandement à en faire un récit de qualité. Bon, en résumé je vais dire qu'"Inutile" est ta meilleure nouvelle. Et personnellment, mais je crois que c'est clair, j'ai aimé. C'est une nouvelle que j'aurais apprécié, même si je ne l'avais pas lu ici, dans un esprit "onirien". Je l'ai trouvé très profonde, incroyablement vrai et émouvante... Félicitations Cass' ! |
TITEFEE
17/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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je découvre aujourd'hui cette nouvelle... et suis restée scotchée à elle
Ça transpire et pleure la solitude quand elle ne sait pas se remplir des autres…Fantôme pour nous-même et de nous-même, l’isolement est une sorte de mort avant la mort… Etre seul ne veut pas dire ne pas être dans la vie car l’on peut continuer à vivre en sachant que les mots que l’on veut entendre c’est aussi à nous de les prononcer à d’autres encore plus délaissés que nous. Cette Nouvelle, je l’ai enregistrée car elle m’a touchée en puisant dans mes souvenirs. http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/ONIRIS/inutileCassanda.mp3 J’ai été, comme bien d’autres, cette ombre lors d’un abandon, mais ma petite voix intérieure était si forte, qu’elle m’a permis de regarder la lumière…elle existait encore, et maintenant elle resplendit. Pendant cette période, l’aide aux autres que j’apportais me guérissait peu à peu de mes fantômes. Il est vrai que je faisais de l’accompagnement en fin de vie, de façon compassionnelle et que cette période est pour moi la plus enrichissante. J’ai touché à la vérité et à l’intimité de l’être, lorsqu’il abaisse ses défenses pour enfin s’abandonner et accepter de partir. |
marogne
20/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve l'idée de base, et peut être les deux idées magnifiques. Jouer sur le mots d'abord, "être transparent" au sens figué avant que de le devenir au sens propre, et relier cette transparence à l'abandon de l'empathie. ensuite que ces âmes en peine deviennent brouillard; on tourne ici autour de dizaines d'idées de ce genre exploitées dans la littérature, mais ici ça vient bien néanmoins, et ça reste suffisamment original. On devrait voir d'un autre oeil le brouillard monter autour de soi. Par hasard, je viens de finir "La mystérieuse flamme de la Reine Loana", d'Umberto Eco, et j'y ai retrouvé ce brouillard omniprésent dans les ouvenirs du héros, et même ces "malesses" qui sont consubstancielle à la brume des vallons.
J'ai bien aimé aussi la boucle, le témoin devient la victime, et on peut penser que ça va continuer;;; jolie image de l'impossibilité qu'ont les hommes d'éviter de refaire les erreurs du passé; l'histoire se répète, sans cesse. Sur la forme, j'ai trouvé le début un peu cahoteux, et quelques imprécisions dans le corps du texte. On a parfois du mal à suivre l'état du héros, même si in extremis, on nous que la transparence est "intermitente". |