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Anonyme
10/10/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Quand j'étais enfant je dévorais les récits de James Oliver Curwood qui se déroulaient dans le Grand Nord canadien, vous pensez bien que votre nouvelle m'a attiré. On retrouve l'atmosphère de ces espaces glacés, justement retranscrite, malheureusement au détriment complet de l'histoire. Car en fait d'histoire, il n'y en a pas ! Vous vous contentez de faire une longue description des conditions de vie des trappeurs et de la culture des Hurons. On dirait trop un documentaire, un peu comme un film de Nicolas Vanier. Le tout teinté d'une idéologie écolo-romantique quelque peu naïve : « dans le grand respect des équilibres naturels / de sentir la présence de sentiments divins ».
Il est assurément dommage que vous ayez privilégié la description des lieux, des coutumes, oubliant ainsi de faire une vraie histoire. Du coup votre récit sonne un peu creux. Le style est correct mais en corrélation avec ce que j'ai dit il manque de souffle, d'envolée lyrique, on dirait un article de journal spécialisé. |
Anonyme
10/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour CassandreB
Fort beau récit, précis, silencieux - pas de dialogue. Une tranche de vie, deux coeurs qui battent à l'unisson de la nature. Texte et récit rare qui remettent l'homme dans son contexte naturel, celui que nous n'aurions jamais du quitter. Des prédateurs parmi les prédateurs et que les meilleurs gagnent. Merci et au plaisir |
carbona
10/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
J'ai apprécié votre récit mais l'ai trouvé un peu trop long sur la fin et un peu répétitif à partir de "Cette vie de trappeur que Norman a voulue si fort..." Au cours du récit, j'ai commencé à me dire que la vie de Kwanita n'était vraiment pas marrante et Norman a commencé à me paraître antipathique. Le trappeur héros a perdu du grade à mes yeux. A la fin du récit, je ne l'apprécie, ni ne l'admire plus. Tout le contraire, salopard de macho ! Il a réveillé la féministe qui sommeille en moi. Une remarque : "Elle est née et a été élevée pour cela, Kwanita sait Norman, si ses yeux brillent tant quand elle le voit revenir fourbu, ployant sous la fatigue, c’est parce qu’elle sait qu’auprès d’elle, il va chasser le froid qui envahit son corps, qui glace ses os au retour de la capture, lorsque leurs corps vont se confondre." < j'ai buté sur cette phrase avec ce passage "Kwanita sait Norman" Merci pour votre texte. |
Anonyme
11/10/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une écriture syncopée. Voilà ce qui me vient à l’esprit en lisant. Un style intéressant pour une immersion directe dans l’univers rude de la trappe au Grand Nord. Les formules travaillées à l’économie de mots aideraient à se fondre dans le contexte si les tournures n’alourdissaient les paragraphes. Je n’ai pas d’exemple à citer car c’est à peu près l’ensemble qui se trouve dans ce cas. Le conseil que je peux vous donner : élaguez, remaniez, allégez pour aller plus encore à l’essentiel !
Votre histoire m’a appâtée pour me laisser affamée sur son seuil. Je ne suis pas arrivée à entrer dans cette longue énumération de faits et de gestes. Il y a, c’est indéniable, matière à booster le plaisir de lire, mais il manque un je-ne-sais-quoi aux diverses situations et à vos personnages pour lier le tout et me les rendre attachants. Merci pour la lecture, Cassandre, je reste en alerte pour une prochaine rencontre. |
hersen
11/10/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié dans ce texte cette description de la vie du Grand Nord, ce gamin qui fait l'école buissonnière pour se consacrer à sa passion.
Mais je ne me suis pas retrouvée dans l'histoire. En effet, il aurait peut-être fallu choisir entre une description, et dans ce cas la renforcer, ( par exemple, comment répare-t-on les raquettes, avec quels matériaux, quels outils ) ou alors donner place à une vraie histoire, entre Norman et Kwalita, ou autre chose, avec un animal par exemple. Car on a l'impression que l'auteur oscille entre les deux et du coup, nous sert un peu les deux, mais sans les approfondir. Ma réaction vient peut-être du fait que je ne sais pas quand situer l'histoire. Si c'est il y a cent ans, alors la place de Kwalita dans cette histoire est assez logique, pour l'époque. Si c'est aujourd'hui, alors je n'adhère pas du tout à sa place dans cette vie, extrême certes, mais qu'elle a choisie. Et je n'imagine pas quelqu'un choisir ce genre de vie aujourd'hui pour être relégué au rang de non décideur, que ce soit un homme ou une femme. Enfin, c'est comme ça que je l'ai compris. Une incohérence aussi si on parle de leur vie de couple : quinze ans. Et pas d'enfants ? ou le regret de n'en avoir pas eu ? ou le choix de ne pas en avoir ? Mais néanmoins, j'attends l'auteur sur d'autres textes car cette lecture m'a été agréable. Et j'aimerais aussi beaucoup avoir des explications de sa part sur cette nouvelle. Est-ce que vous connaissez " La rivière aux castors " d'Eric Collier ? |
czerny31
12/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai été captivé d'un bout à l'autre, entraîné par une écriture fluide et un vocabulaire recherché jusqu'à oublier les mots et me plonger aux côtés de Norman et Kwanita... j'ai même eu l'impression d'être de trop, lors du bain chaud et de ces instants imprégnés d'un érotisme sous-jacent. Je trouve ce texte d'une rare beauté et tout à fait intemporel. Mais je dois avouer que je t'en veux énormément aussi... En effet, je reste sur ma faim, et après avoir cerné les personnages, j'attends beaucoup plus d'une suite à venir. Tu n'as pas le droit de nous laisser comme ça ! Fais nous partir vers des aventures avec ces deux survivants des étendues gelées.... A ta plume, et plus vite que ça...
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AlexC
12/10/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Hello CassandreB/Catherine,
Votre texte est intéressant. Sans rien connaître de la trappe, j’ai toutefois le sentiment que votre traitement est assez superficiel. Que c’est la vision romancée d’une personne qui s’est renseignée, mais qui n’en a pas fait l’expérience. De plus, votre texte a le rythme et la forme d’un documentaire Ushuaia. C’est beau et éducatif, mais assez plat. Sans intrigue, difficile d’accrocher le lecteur si ce n’est par de jolies descriptions. Ce qui n’est pas particulièrement le cas ici. De plus, votre nouvelle diffuse une vision rétrograde de la femme (sujet obligeant vous me direz), qui, si elle n’est pas choquante, reste tout de même pour moi un frein supplémentaire à tout enthousiasme. Une remarque : -“nature - chasseur - chassé” et “nature - animal - humain”, la correspondance aurait gagné à être dans le même ordre Je tique : “Dans le sang de Kwanita est inscrite la trappe car la taïga est la mère de son peuple…” “une dose infinie” “Norman aime le dépassement” “Il doit coller à l’animal car le vent et la neige risquent d’effacer sa trace s’il laisse une distance trop importante entre elle et lui.” “elle sait l’aide à lui apporter” “il est sage Norman et Kwanita aussi” “Et la fidélité n’est pas rien dans ce cas” A vous relire. Alex |
Automnale
13/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Voilà un récit très détaillé, fort bien documenté, qui nous dit tout, ou presque, sur la vie d’un trappeur.
Qui est donc cet auteur qui connaît la signification exacte du prénom « Kwanita », explique ce que sont les wolverines, sait comment tanner le cuir à l’ancienne, nous renseigne sur le mot « umwelt » ? Peut-être la sœur, évoquée dans le récit sous le nom de Lisbeth, d’un trappeur… Peut-être une passionnée d'aventure et de vastes horizons revenant d’un séjour inoubliable dans un tipi perdu au milieu du grand nord canadien… Incontestablement, elle connaît son sujet. La question est celle-ci : suffit-il de connaître un sujet pour faire de la bonne littérature ? Ce texte m’a fait penser aux séances de « Connaissances du monde » que je suivais, assidument, il y a bien longtemps… Ces conférences étaient vivantes parce que étayées par des images. Or, la nouvelle « Trappeur et caribous », de Cassandre, manque d'animation, de souffle (n'est-ce pas dû, en partie, à la plus ou moins bonne chronologie des faits ?). En la lisant, je me suis un peu ennuyée. Pourtant, tout commençait bien… Nous en apprenions un peu sur les débuts, dans l’existence, de ce Norman Wintern et de Kwanita... Peu sensibles, l’un et l’autre, à la lumière des villes, ils se sont, par chance, rencontrés et ont pu partir sur la trace des animaux… Ensuite, nous lisons tout simplement un documentaire, sans intrigue. Là où un conteur aurait parsemé l’histoire d’un brin d’humour, de poésie, de couleurs, de suspense, nous aurait fait entendre le vent hurlant sur le manteau de neige, l’auteur se contente de fournir une documentation. Alors, oui, un livre, avec des photos à l’appui, serait épatant et ferait rêver nombre de candidats à la vie de trappeur. Alors, oui, la narration sur le Web, ponctuée d’images, ferait rêver l’internaute féru de chasse au renard, au castor ou au lynx, lui apprendrait que l’odeur de l’homme est pour le gibier signe de mort, que celle rance de la graisse animale est une des caractéristiques de la hutte des trappeurs… Tous les éléments (décors, dépaysement, rites ancestraux, personnages, savoir-faire…) sont réunis pour faire de ce récit une histoire captivante. Il suffirait juste d’intriguer un tantinet, d’éliminer de temps en temps le mot « trappe », « trappé », « trappeur » (cité au moins vingt fois), d’élaguer. Je pense à « Maria Chapdelaine »… J’aimerais, de la même façon, penser à « Norman Wintern ». Il n’empêche, Cassandre/Catherine, que je vous remercie pour ce moment d’évasion et que j’attends déjà, avec impatience, votre prochaine publication sur Oniris. P.S. – Une petite question : Où sont les caribous évoqués dans le titre ? |
Anonyme
13/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bon, il me semble que j'arrive un peu tard quand même mais est pas grave.
Pour faire simple, j'ai vraiment aimé! Norman et Kwanita mon "vendu du rêve" avec leurs style de vie. Le décors, froid et glacial, la vie dure mais choisie, les petits détails de la vie de tous les jours. Tout ça a fait que j'ai pu vraiment entrer dans leurs mondes. Mais, car y a tout de même un petit mais... Je reste sur ma faim. J'ai envie de partir à l'aventure aux côtés de Norman et rentrez-me réchauffer le soir, prêt du feu que Kwanita aura entretenu. Partir dans le grand froid traquait un wolverine qui aurait attaqué un chien d'attelage ou vouloir me venger d'un sale type qui a craché sur ma femme. Enfin, j'attends juste de partir à l'aventure! En tout cas, merci pour ce moment! J'espère et vivement la suite! |