Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Sentimental/Romanesque
Cath : Un monde de senteurs
 Publié le 17/01/08  -  5 commentaires  -  15952 caractères  -  23 lectures    Autres textes du même auteur

Où l’aventure se mêle au travail !


Un monde de senteurs


C’est un jour parmi d’autres, qui me retrouve encore installée dans ma routine, affalée devant l’ordinateur, surfant sur le net à la recherche de l’emploi idéal pour combler le vide qui peu à peu s’installe dans mon existence.
Il faut dire, qu’au chômage depuis plus de six mois, je deviens comme un lion en cage et j’ai bien envie d’améliorer par un peu de piment ces jours qui défilent inexorablement.
J’ai envoyé des dizaines de lettres de motivation, souvent semblables :


« L’offre d’emploi que vous avez publiée a attiré toute mon attention et c’est avec grand enthousiasme que je postule pour la fonction vacante au sein de votre société »


Et toujours les mêmes réponses :


« Nous sommes au regret de vous informer que nous ne pouvons retenir votre candidature. En effet, d'autres candidats présentent des caractéristiques professionnelles plus adaptées au poste à pourvoir. En vous remerciant de votre intérêt et en vous souhaitant de trouver un emploi rapidement, nous vous prions de croire… Et bla-bla-bla... »


Dynamique et volontaire, j’ai pourtant appris les logiciels les plus courants en autodidacte, mais, c’est vrai, je n’ai pas le diplôme. C’est pourquoi je perds espoir devant cet écran.


Ces sombres pensées me font oublier l’heure et c’est la porte que mon père fait claquer qui me sort de cette léthargie.
Il vient de rentrer du travail, donc je suppose que l’on va bientôt manger. Et de fait, ma mère crie :


- Le dîner est prêt, le bouillon va refroidir !

- J’arrive encore cinq minutes, lui dis-je.


Comme j’aimerais que ces minutes changent ma vie !
Je continue à lire quand soudain, je remarque une annonce en bout de page :


« Institut d’aromathérapie, cherche d’urgence un élève polyvalent ayant du nez pour ressentir les huiles essentielles et les transvaser dans de petits flacons. Pour postuler, veuillez venir vous présenter lundi matin à l’Institut 8, rue de l’Univers à Verlaine »


Ma bonne étoile s’est-elle enfin éveillée ? Cette annonce n’a pas l’air mal. Je ne sais pas bien en quoi consiste un « institut d’aromathérapie » mais tentons le coup, je vais envoyer ma lettre de motivation, mon curriculum et une photo par e-mail, on verra bien. Mais d’abord allons remplir mon estomac vide.


À table ce fut encore la même rengaine, mes parents me questionnaient sur mon avenir :


- Ce n’est pas en restant derrière un ordinateur que tu trouveras du travail, sais-tu seulement ce que tu veux faire ?


J’avais beau dire que j’avais répondu à plusieurs annonces et qu’il fallait attendre les réponses. Rien n’y fit. Pour eux, mon cas était désespéré.
Le silence retomba, mais pas la tension. L’ambiance lourde pesa jusqu’à la dernière bouchée et ce fut avec soulagement que je remontai dans ma chambre.


L’attente ne fut pas longue, la convocation tomba le soir même dans ma boîte e-mail. J’avais obtenu le rendez-vous tant espéré pour l’entretien d’embauche.
Il me reste trois jours pour potasser les tenants et aboutissants de ce futur métier, l’impatience me gagne.
L’aromathérapie, d’après le dico, est une méthode qui permet de soulager le corps et l’esprit au moyen d'huiles aromatiques.
Les huiles essentielles, toujours du même dico, sont le résultat de la distillation à la vapeur d’eau d’arbres ou de plantes aromatiques, elles possèdent de nombreuses propriétés médicinales.


Le jour J enfin arrivé, je pousse la porte de cet antre mystérieux et l’aventure débute :


D’abord rien ne se passe, la pièce est sombre et des centaines de bouteilles sont entreposées sur des étagères branlantes. Mes yeux s’habituant à la pénombre, je distingue une frêle silhouette se dirigeant vers moi.


- Bonjour, désolé pour ce désordre, je ne vous attendais pas si tôt, je suis le Docteur Plantus. Je suppose que vous venez vous présenter ?

- Bonjour, je m’appelle Catherine et votre annonce m’intéresse vivement, c’est pourquoi je viens vous exposer mes motivations.

- Quel âge avez-vous ?

- Trente et un ans.

- Avez-vous des connaissances en herboristerie ?

- Aucune ! Mais j’apprends très vite et je suis prête à m’investir pleinement.

- Nous allons d’abord faire un petit test, remplissez ces trente flacons de dix millilitres d’huile essentielle de Niaouli. Attention l’odeur est forte.

- J’ai lu dans mes différentes recherches que ces plantes ont des propriétés thérapeutiques. Quelle est l’utilité du Niaouli ?

- Leurs effets thérapeutiques sont innombrables, celle-ci sert principalement pour les infections respiratoires et les troubles nerveux.


Le parfum sentait un peu l’orange et ce n’était pas évident de verser dans un si petit pot sans renverser.


- Mmh, il me semble que ce n’est pas trop mal pour une première fois. Cette fonction a besoin de précision, mais il vous faudra aussi apprendre les trois cents essences que nous vendons et connaître leurs différents pouvoirs, car vous serez amenée à vous occuper également du magasin.

- Aucun problème, je ne vous décevrai pas.

- Si vous voulez, je donne des cours d’aromathérapie, d’argile, de massage et bien d’autres encore. Je vous invite à les suivre, cela vous aidera certainement.

- Avec joie.

- Quel est le but de votre vie ?

- Voir, comprendre, apprendre et surtout m’épanouir dans un travail.

- Avez-vous des problèmes de santé ?

- Je soufre d’insomnies importantes et de quelques maux de dos de temps en temps, mais cela n’interféra pas dans mon travail.

- Essayer la Litsée citronnée, je pense qu’elle vous conviendrait bien pour retrouver un sommeil correct. Une goutte pas plus, à l’intérieur des poignets, sur la plante des pieds et le plexus solaire. Dans ce métier, il faut expérimenter pour pouvoir mieux conseiller.

- Merci.

- Quand serez-vous disponible ?

- Si cela vous convient, lundi.

- Vous commencerez donc lundi par un essai d’une semaine, on verra pour la suite. Passez une bonne journée et soyez en forme, la journée sera rude

- Je le serais, ne vous inquiétez pas. À bientôt !


Me voilà, rayonnante dans la rue, un boulot en poche et ma petite bouteille de Litsée citronnée dans la main, prête à affronter une nouvelle expérience.


Une nuit paisible, puis une autre et encore une autre me persuadèrent de poursuivre l’apprentissage.
Durant le week-end, afin de prendre un peu d’avance, je me familiarisai avec les noms des plantes.
Ce ne fut pas simple. Ils chantent tous différemment, bien souvent en latin. Il y a la timide Marjolaine des jardins qui fait taire les bavards, puis le puissant Monsieur Patchouli, agissant sur les digestions difficiles et le beau Santal blanc, très efficace pour les lourdeurs de jambes.
Au nez, cela se complique encore. Je n’ai pas de problème pour reconnaître la Menthe poivrée ou la Lavande, mais l’Épinette noire et le Millepertuis ont des effluves déjà plus subtils.


Le mardi, je fis connaissance, à mes dépens, avec les contre-indications de la Cannelle de Ceylan. Le réflexe de me frotter le visage pour me détendre après l’avoir flaconnée fut désastreux. Des plaques rouges, brûlantes, firent irruption sur ma figure. Sans l’application d’une pommade à base de Tanaisie et un sermon, je ressemblerais peut-être encore à une vieille sorcière.


- Attention, faites attention à ce que vous faites, certaines huiles sont très puissantes. Il ne faut surtout pas les renverser. Déjà le prix de quelques gouttes peut être très élevé, mais les effets qu’elles produisent peuvent être très importants et dangereux.


La semaine se termina plus sereinement. J’étais de plus en plus à l’aise pour manipuler les différentes bouteilles et me rendais compte qu’il y avait encore beaucoup de choses à déchiffrer.


- D’autant, me dit le docteur Plantus, qu’il y a aussi les huiles végétales, les hydrolats, les macérations et bien d’autres. Et puis, elles peuvent être utilisées en synergie. C’est-à-dire, deux ou trois essences mélangées, permettent une action plus ciblée. Durant cette semaine vous avez fait beaucoup de progrès. Vous avez la place à condition que vous continuiez à être aussi dynamique et volontaire.

- Merci, merci, je vous promets d’être digne de votre confiance.


Rentrée à la maison, j’eus le plaisir d’annoncer à mes parents la bonne nouvelle. N’en croyant pas leurs oreilles ils m’invitèrent au restaurant pour fêter l’événement. Au cours de la soirée qui se déroula, une fois n’est pas coutume, sans querelles, ma mère m’offrit un magnifique pendentif :


- C’est un coquillage de Sainte-Lucie. Il vient de Corse. Maintenant que tu travailles avec des substances qui peuvent être dangereuses, tu en auras besoin. Il te protégera.


Les jours succédèrent aux mois, quand un matin, alors que j’ouvrais l’Institut, je vis un petit mot écrit sur le bureau :


« Mademoiselle, je vais au Vietnam pour une grosse commande. Je serais absent trois jours. Pouvez-vous vous occuper du magasin et, en priorité flaconner quarante bouteilles de deux millilitres de Rose de Damas en prenant garde de ne rien renverser. Cette huile est très précieuse. Merci. »


Je me mis donc à l’ouvrage, tout allait bien jusqu’à la dernière fiole, qui, par je ne sais quel hasard, me glissa des mains pour aller percuter le carrelage avec fracas.
Je vis avec effroi le liquide transparent se répandre parmi les bouts de verre et un fort parfum se dégagea.
Vite, vite, tenter de récupérer ce qui est possible sans se couper !


Mais, c’était trop tard et le cauchemar commença :


Ma tête se mit à tourner doucement, mes yeux se focalisèrent sur les pots posés sur la table comme d’habitude. Le seul ennui, c’est qu’ils semblaient devenir de plus en plus grands, se transformant en montagnes noires de plus en plus hautes.
Je voulus atteindre la porte afin de retrouver mes esprits et prendre un peu d’air frais, mais je n’arrivais pas à bouger.
Deux possibilités s’ouvraient à moi : soit suivre le chemin le plus court pour arriver à la sortie, évidemment, plus je m’approchais, plus la porte s’éloignait ; soit gravir un sentier raide et étroit qui se perdait dans les « pots-montagnes » Je pris donc cette route.


Une voix retentit soudain, venue de je ne sais où !


- Prends des cailloux sur le bas-côté et remplis-en ce sac !


Pourquoi des pierres, je ne le saurais jamais. De même que je n’avais jamais vu ce sac à dos de ma vie, mais pour ne plus contrarier des forces occultes, que j’avais à mon avis déjà bien excitées, j’entamais la montée sans discussion.
La météo, bien sûr, changea brusquement. Le temps qui était passablement gris et la température passablement tempérée se firent de plus en plus noirs et de plus en plus froide.
Des bêtes féroces se mirent à hurler.
Dans quel pétrin m’étais-je encore fourrée ! Des larmes de désarroi se mirent à rouler sans que je le demande sur mes joues et je sentais mes forces m’abandonner.


Au bout d’un temps, qui me sembla interminable, l’épuisement me fit m’asseoir contre un arbre. J’effleurai sans m’en rendre compte le collier que j’avais reçu de ma mère « il te protégera » Mes yeux se fermèrent et je fus réveillée par un petit bruit de craquement qui me fit sursauter.


Deux grands yeux posés sur un visage rond verdâtre et barbu me fixaient. Il avait un chapeau en forme de cuperdon, une canne, et un chaton jouait dans les plis de sa cape. Il était minuscule mais, il émanait de lui une supériorité qui décuplait ma peur.


- Que me vaut ta visite, jeune fille ?

- J’ai par mégarde renversé de l’huile essentielle et je ne sais comment me sortir de ce mauvais rêve. Et vous qui êtes-vous ?

- On me nomme le Sage Détaborka. Je suis le maître de ce pays. C’est ici que réside le monde des inconsciences. Tout y est possible le meilleur comme le pire. Je puis peut-être t’aider ?

- Sans doute, si vous me dites comment fuir d’ici.

- Quelle était cette huile ?

- La Rose de Damas.

- Vous avez choisi la meilleure, la Rose de Damas a le pouvoir de faire resurgir les vieux démons. Ces griffes sont acérées et peuvent s’avérer mortelles. À faible dose, elle est très bonne pour faire disparaître les rides ! Vous pensiez avoir une laide peau pour vous en asperger ?

- Premièrement, je ne m’en suis pas aspergée, deuxièmement, je devais la mettre en flacon et elle ne s’est pas laissé faire. S'il vous plaît, ne vous moquez pas de moi. Je me sens trop faible pour subir encore vos plaisanteries désagréables.

- Elle est coriace n’est-il pas. Il te faudra avoir le cœur pur et résoudre une devinette pour espérer guérir.

- Laquelle ? Je suis prête à tout.

- Quelle est la plante qu'on n'arrose jamais et pourquoi sait-on l’écraser sans l’abîmer ?

- Je ne sais pas, pitié, j’ai mal aux pieds.

- Pourtant, tu touches au but. Mmmh comme tu as été courageuse, je te dispense de répondre. En échange de ton talisman, je t’offre la liberté, mais promets moi d’être plus prudente avec les huiles et surtout celle-là.

- Promis.


Il récita une formule magique, un vent de tempête se leva, son souffle emporta tout sur son passage, y compris son chapeau et, par miracle, les hautes montagnes se transformèrent en doux valons, les bêtes féroces devenaient des licornes, l’herbe repoussa le long d’une rivière et je pus enfin déposer mon lourd fardeau.


Sans me retourner, je pris le chemin vers une maison qui se dressait au bout du chemin et quand j’en ouvris la porte, je me retrouvais dans l’atelier de l’Institut.
Encore toute secouée par l’émotion, je ne pris pas la peine de ramasser les dégâts et je déguerpis pour retrouver la sécurité de mon lit.


Le lendemain, quand je revins au travail toute penaude pour nettoyer la salle des débris, je fus surprise de l’ordre qui y régnait. En effet, tout était redevenu comme avant et je pus accueillir le docteur sans crainte.
Les bouteilles étaient à leur place, entières, comme si les événements n’avaient pas eu de prise sur elles.


- C’est bien, vous avez pu remplir les quarante bouteilles que je vous ai demandées et elles sont bien étiquetées. J’espère que la fragrance ne vous a pas trop incommodée ?

- Il n’y a eu aucun problème. Tout s’est déroulé comme sur des roulettes, mais c’est vrai que l’odeur est, disons, heu ! un peu irritante.


Je n’ai pas osé lui raconter ce qui s’est passé, cela restera un mystère et plus jamais je ne toucherai à la Rose !


- Si vous voulez, me dit le Docteur Plantus, j’organise samedi un cours spécial d’aromathérapie sur les effets de la Rose de Damas. Maintenant que vous l’avez sentie, cela vous tenterait d’y participer ?

- Ce serait avec grand plaisir, mais Gustave, mon perroquet, fait une infection urinaire et si je ne vais pas consulter un vétérinaire au plus vite, il risque de ne plus pouvoir répondre au téléphone. Ce serait embêtant, je n’ai pas de répondeur.

- Appliquez-lui des compresses d’argile avec quelques gouttes de Palmarosa et un peu d’eau, vous verrez c’est salvateur.

- Je ne savais pas que ça marchait aussi sur les animaux.


Trop heureuse d’avoir échappé à ce cours magistral, je terminai ma journée consciencieusement et rentra chez moi pour un week-end que j’espérais reposant.


De retour à la maison, ma mère me cria du haut des escaliers :


- Ta sœur à un gros ennui de santé, elle est couverte d’urticaire. Peux-tu faire quelque chose avec tes huiles magiques ?


Et c’est reparti !


Dans le miroir du corridor, je vis comme dans un songe, le vieux sage qui me regardait du coin de l’œil, en rigolant. Je ne pus que lui rétorquer :


- J’ai trouvé la solution à ta devinette : c’est la plante des pieds ! Personne n’a jamais eu l’idée saugrenue de l’arroser, on la lave, c’est mieux. De même, qu’elle ne s’abîme pas quand on l’écrase, sauf si d’autres pieds mal intentionnés veulent l’aplatir. Voulez-vous faire l’essai cher Sage ?


Piqué au vif, il avait disparu avant que je ne finisse ma phrase. Quant à moi il ne me resta plus qu’à monter les escaliers afin de secourir ma tendre sœur.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Bidis   
17/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mais que voilà une nouvelle qui m'a plu !!! Cela commence de la façon la plus banale qui soit, à la limite de l'inintéressant, puis cela vire vers l'inédit pour finir dans la plus totale originalité...
J'irai bien faire un petit tour dans un magasin d'huiles essentielles un de ces jours, moi...
Je n'ai rien trouvé à redire à l'écriture qui se lit agréablement.

   Lariviere   
18/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai aimé "Un monde de senteurs"...

Grace à cette nouvelle, j'ai été promené sans en être heurté un seul instant, d'un monde et d'une histoire réaliste à un univers plus fantastique non dépourvu d'humour.

C'est bien, parce que ce genre de progression dans le récit n'est pas forcément facile à réaliser.

L'introduction est bonne. Elle est assez brève pour planter un décor sans ennuyer le lecteur.

Très vite, on pense avoir trouvé l'intrigue générale qui se dirigera vers cette offre d'emploi en aromathérépie. Ce n'est d'ailleurs pas faux... Je crois aussi, que si on y réfléchit bien, les élements qui pourraient nous mettre sur la piste du fantastique sont déjà présent dans ce postulat. L'aromathérapie : le monde des sens et de l'olfactif... Je n'ai pu m'empêcher de penser au superbe roman "Le Parfum" de P. Suskind...

Cath, ta force justement, c'est de mener ce début de récit dans un style très réaliste. Presque consensuel. Cela empêche le lecteur de penser à une possible intrusion "onirique" (ou hallucinogène ?) dans le récit...

Ensuite les choses se font naturellement. L'écriture est suffisament fluide pour nous amener d'un bout à l'autre de ta nouvelle.

L'effet fantastique, est non seulement une bifurquation talentueuse et intéressante dans l'oeuvre, mais en plus, cela rajoute un rythme indéniable au moment où le récit pouvait peut être patir d'un style trop réaliste... Le contraste est accentué. Le tour est joué...

Je me permet de souligner au passage, quelque chose qui m'a vraiment plu et qui n'est pas si courant dans les écrits, c'est ta maitrise d'un humour légèrement décalé, tout en finesse...
On le sent particulièrement dans le dialogue avec le sage Détaborka.
La phrase sur le perroquet et son infection urinaire, ainsi que le rebondissement de l'effet comique gràce à la réplique du Docteur qui trouve un remède même pour le perroquet, m'a vraiment fait rire...

Juste une chose pour conclure : Les dialogues, avec le Docteur Plantus notamment, sonnent de façon austères... Au début, ça m'a géné. Ensuite en visualisant ce qu'il pouvait en être, j'ai trouvé ça très bien...

Pourrais tu me dire si l'effet froid, mécanique, était ton intention en les écrivant ?...

Par avance merci,

Et surtout, félicitations sincères pour cette belle nouvelle !...

   studyvox   
18/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bravo Cath
Le côté humoristique me rappelle celui d'Alphonse Allais.
La recherche d'un emploi est un peu longue, mais elle ne m'a pas empêché d'aller jusqu'au bout de la nouvelle.
L'aspect fantastique est bien traité, car il ne m'a pas dérangé, alors que , en général, c'est un genre que je n'aime pas.
Félicitations.

   strega   
20/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beau texte. Ce subtil mélange entre tragique réalité, réalité, rêve, retour au tragique routinier. J'ai trouvé que cela ne manquait n'y de style, ni d'originalité, ni d'humour.

Plusieurs genres littéraire se rencontrent et c'est du coup très agréable. Le texte a beau être relativement long, cela se lit très vite.

Les paragraphes très courts sont un très bon choix, cela facilite (si je peux dire) la rapidité de la lecture.

J'ai appréciait a description, l'évoquation du Sage Détaborka. J'aime ce genre de personnages, un peu cabot, un peu ronchon. Et il forme un jolie duo avec Catherine. Bien sûr puisque tu as écrit ce texte, c'est toi qui en est maître.

Vraient Cath, une fois de plus je me surprends à lire aujourd'hui desécrits ue j'aurais pu lire bien plus tôt.

Bravo et merci beaucoup pour ce très agréable moment de lecture.

   Anonyme   
1/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai trouvé cette nouvelle très amusante, quoique le début m'ait paru un peu long. Mon avis n'a pas beaucoup de valeur, je ne suis pas "écrivaine" mais le "candide" de service aujourd'hui.
Par contre, j'aime beaucoup les huiles essentielles, alors !


Oniris Copyright © 2007-2023