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ANIMAL
25/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Eh bien, voilà une vraie histoire d'horreur qui se termine mal.
La nouvelle se lit d'une traite. Ecriture sans défaut et très visuelle, on imagine chaque étape, les paysages, les randonneuses, la visite apicole avec ce gars plus que suspect en tenue d'apiculteur. La plus maligne va-t-elle s'en sortir ? Non, aucun survivant et et c'est elle qui aura la mort la plus atroce. J'aurais aimé en savoir plus sur le pourquoi du comment. Les insectes se sont-ils révoltés contre les humains? Que savent exactement les militaires ? Je lirai volontiers un texte plus long, avec une héroïne plus chanceuse. Une bonne histoire. |
cherbiacuespe
3/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une alliance des insectes contre les humains? Ils veulent prendre le contrôle du monde! La guerre des mondes quoi!
Une bonne histoire d'épouvante, bien échaffaudée, bien pensée. Elle est assez bien construite si ce n'est que dans ce type de récit il faut transmettre toute la (les) frayeur au lecteur. L'auteur(e) est un peu passé à travers selon moi. Mais c'est un exercice difficile qui exige de trouver les mots et les bonnes formules. Je dirais que le sujet est bien traité mais qu'il franchirait un palier avec un supplément côté horreur. Je n'ai pas noté de fautes, le plan de l'histoire est limpide, simple et efficace. Une nouvelle qui peut servir de base pour quelque chose de plus élaboré. Cherbi Acuéspè En EL |
Donaldo75
5/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Voici une nouvelle qui m’a bien plu. C'est plutôt court mais le récit fonctionne. Bien entendu, j'aurais aimé en savoir plus sur le pourquoi du comment en passant par le qui du quand du que sais-je mais finalement n'est-ce pas le signe d'une histoire bien racontée que j’en demande plus ? Bravo et merci pour le partage. |
thierry
26/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Oui ça marche !
La construction est simple, la chute est sympa... Le style est un peu facile (je n'aime pas le "je risquais moins." par exemple). J'ai l'impression que l'auteur avide de nous plonger dans la vision d'une mort particulièrement atroce et cruelle - c'est justement la narratrice qui se fait dévorer - se précipite dans l'épouvante. Tout l'art de ce type de récit est de nous faire attendre, languir, espérer une issue heureuse, nous faire hésiter, avant de décider. Voilà donc de bonnes bases pour en effet aller plus loin, fut-ce à pied de randonneurs ! Merci pour ce moment |
plumette
26/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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La nouvelle commence par la fin avec cette première phrase énigmatique où le pluriel de "quels jours" prend un peu au dépourvu. Comme on repart en arrière, j'aurai vu du passé simple plus que du présent pour le récit? Mais en fait je comprends le choix du présent qui allège et rend le texte plus dynamique.
La description( brève )de la randonnée me laisse perplexe car je n'ai pas l'habitude de faire 3 heures de dénivelé uniquement en forêt. le côté horrible du piège est très prenant mais j'aurais aimé avoir plus d'éléments de contexte sur ce monde où les insectes s'attaquent aux humains. je suppose que l'envahissement est déjà bien entamé, la ville s'appelle Beesville tout de même! je suis un peu perplexe, car ce n'est pas mon genre de prédilection, mais la nouvelle est réussie dans ce qu'elle véhicule d'horreur. Bonne continuation |
Malitorne
26/5/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve qu’elle a un peu ni queue ni tête votre histoire. Ça commence avec une randonnée, une visite de ruches, des arbres mitrailleurs, la narratrice qui saute dans un cercueil et finit par se faire bouffer par des fourmis ! Pourquoi ? On n’en sait rien. Trop d’éléments disparates qui m’ont perdu et me font croire que votre récit souffre d’un flagrant manque de construction. J’accepte sans problème le fantastique – j’en fais moi-même – mais il faut au minimum une trame sous-jacente. Là vous nous balancez une histoire, courte au demeurant, sans prendre la peine de nous donner la moindre piste. Un procédé qui m’apparaît gratuit, trop facile, pas soutenu par un style commun et comportant des problèmes de temps.
Ce n’est que mon ressenti, ne le prenez pas plus qu’il ne vaut, vos autres lecteurs ont visiblement davantage apprécié. |
papipoete
28/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Catlaine
Je sais que lorsque l'on croise un chien errant, il ne faut surtout pas lui montrer qu'on a peur ( facile à dire ! ) Ici, c'est d'abeilles que l'on pourrait avoir à craindre, mais le temps d'y songer et il est déjà trop tard ! Heureusement, il y a ces boites là-bas où se réfugier... NB l'auteur nous enferme dans ce cercueil, où l'on put se sauver de la mort ; idée funeste que les sauveteurs ne pourront que constater : " toujours le même scénario " lâchera l'un d'eux, comme résigné ! J'aime bien le décor du frisson et la mise en page de celui-ci, et regrette de n'avoir rien vu qui put sauver l'héroïne... |
Shepard
28/5/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Cette nouvelle tient sur un fil, une situation balancée à la figure et basta. Je suis plutôt adepte du court sans plus d'explications, mais je reconnais que c'est très difficile à faire. L'horreur est aussi un genre qui oublie souvent la logique au profit du choc (malheureusement), et c'est un peu le cas ici. Lors du déroulement de l'histoire il y a deux points que je n'arrive pas à concilier : 1- pourquoi ce foutu apiculteur est incapable d'expliquer la situation (et que Raphaëlle ne sente rien de bizarre, elle emmène aussi tout le monde là, sans passer par la case protection et personne ne bronche ??) ; 2- se planquer dans un cercueil au lieu de se réfugier dans la ferme... m'apparaît comme une astuce pratique pour amener la scène finale. Au final, je suis généralement prêt à passer outre ces d'accroches, si le personnage me suffit. Là, je n'ai pas trouvé grand chose pour m'investir dans la peur de cette femme inconnue. En fait, une idée d'histoire qui mériterait un peu plus de consistance pour me plaire... |
hersen
17/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je comprends l'idée, celle d'aller bon train, de rester dans l'action, mais je pense que malgré tout, ça va un peu trop vite.
Beesville, c'est marrant. Surtout avec ces abeilles tueuses ! ce qui me chiffonne, c'est Raphaëlle : elle dit "salut Vincent ! et hop, elle disparaît. Il manque à mon avis une charnière, ou alors il ne fallait pas inventer ce personnage. je reste avec un sentiment un peu frustrant. il me semble qu'en y travaillant un peu plus, ce texte pourrait avoir un bel impact. Merci de cette lecture. |
LazyS_Moor
19/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Catlaine, et merci pour cette histoire qui ne manque pas de piquant, pour faire dans le jeu de mots facile.
Pour information, il s'agit de ma première revue sur le site Oniris, j'espère que celle-ci sera constructive, elle sera bienveillante dans son objectif. Du point de vue de l'histoire, la narration à la première personne ainsi que la chute funeste me font penser au style de H.P. Lovecraft, littérature que j'apprécie fortement. Je me suis laisser prendre dans l'histoire, et ai réussi à imaginer la scène de la visite de la ferme apicole avec le groupe de marcheurs et ce fermier étrange. La fin angoissante est intéressante, sans néanmoins comprendre les raisons pour lesquelles on en est arrivé à la situation décrite. Davantage de descriptions sur l'environnement m'aurait encore plus plongé dans le récit (flore, faune, relief) - le décor est, pour moi, dans ce genre de récit au coeur de la nature, un élément central. On retrouve déjà cependant beaucoup d'éléments liés au cinq sens, ce qui facilite l'immersion. En tout cas merci pour le partage et le récit, et au plaisir de vous lire à nouveau ! |
Anonyme
30/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Hell-o Catlaine,
Des abeilles tueuses et des fourmis légionnaires au même endroit, eh bien ! Sympathique petite nouvelle qui gagnerait sûrement à être développée. |
SaulBerenson
2/11/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Le message est surement une vengeance de la nature sur l'Homme. Pas sûr. Il peut y avoir de gentilles et de méchantes abeilles. Pour ma part je m'attendais plutôt à des frelons tombés des arbres...
A moins que Raphaëlle et Vincent soient des détrousseurs de randonneurs dompteurs d'insectes tueurs ? Mais que fait la police ? |
ambrosetathoe
1/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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je rejoins hersen quant au personnage de raphaelle. Ceci dit, cette revanche de la nature sur l'homme, je l'ai apprécié. Et en plus, oui, ça finit mal. C'est à mon avis bien écrit, ça se lit d'une traite, même s'il aurait sans doute fallut développer un peu plus. Maintenant, j'en attends d'autres, hein.
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Germain
9/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très bonne histoire, bien flippante, bravo! On visualise bien les scènes digne d'un film d'horreur. C'est vrai qu'elle est un peu courte et que le risque est de rester sur sa faim. On dirait une bande annonce pour une histoire plus longue.
Edit : Effectivement, comme il est dit dans les commentaires, on aimerait connaitre le fin mot de l'affaire...mais je trouve que cette nouvelle courte est assez surprenante. On est parti pour une petite visite tranquille chez un apiculteur....et puis...d'ailleurs, "boursouflé", "pupilles dilatées", ce type à franchement l'air pas net. On dirait qu'il est l'instrument malsain de la ruche, instrument de leur vengeance sur la race des humains...Beesville, c'est pour bee, comme abeille j'imagine? après, le soldat qui dit "toujours le même scénario", c'est assez intriguant, et on aimerait en savoir plus, comme j'ai dit au début. Sympa quand même, car surprenant. |
Germain
9/11/2022
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Modéré : Double commentaire (nous le replaçons dans le précédent).
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Germain
9/11/2022
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Modéré : double commentaire.
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jeanphi
16/11/2022
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Le récit semble convaincre, réjouissant par la forme, tétanisant par le fond, une cassure stylistique plus nette aurait pu être envisagée au changement de narration, après les ***.
Le geste de n'introduire qu'un unique dialogue est plutôt original étant donné son aspect soliloque, le récepteur étant apparemment un malentendant ... Tout cela arrive très vite, le coté tragique du dénouement porte à sourire tel est est rapide son déroulement, l'on est jamais à l'abri d'une mauvaise blague. Tenant compte de l'entrée en matière, je défends que la funeste conclusion aurait néanmoins pu être évitée (ceci dit sans pour autant être un grand promoteur du 'happy ending'), la narratrice survivait aux secours et reprendrait tout naturellement son journal. La trame est pourtant bien solide. Merci |