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Anonyme
8/3/2009
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Beuh y a un truc qui a du m'échapper au sujet des briques rouges sang au fond du fleuve...
Je suis un peu déstabilisée à la lecture de ce texte. Je ne le comprends pas bien. Au début, j'ai l'impression d'avoir affaire à un fou. à une paire de comparses qui doivent filer parce qu'ils ont buté un gars. Puis je me rends compte qu'on doit avoir affaire à un couple. Donc je ne comprends pas le faites comme chez vous de la fin. Ensuite, le texte tourne au serment anti-télé? j'ai pas saisi. Je cherche tjs la brique, le rapport... je ne trouve pas. La déchetterie? Non, je pige pas. Y a quelque chose dans ce texte, de belles phrases, une folie sous jacente... Et puis une moralité énervante... J'aimerai plus de précisions quant à ce texte, CeeM si tu le permets, en MP ou en Forum, que je puisse noter et revoir mon commentaire. Merci. [Edité par cyberalx : Estelle a ouvert un sujet dans lequel l'auteur peut, s'il le souhaite échanger avec ses commentateurs afin de les éclairer et/ou d'avancer dans sa démarche d'écriture, le lien est le suivant : http://www.oniris.be/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=6049&forum=6&post_id=67850#forumpost67850 ] |
xuanvincent
8/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié lire ce texte, en particulier pour sa structure.
L'alternance d'adresse au lecteur (par l'usage constant du "tu") et de réponse du narrateur (par le biais du "je") m'a intéressée. Elle m'a fait penser à une sorte de dialogue (sans les tirets, mais la mise en forme du texte fait que je "vois" presque ces tirets). D'autant plus que le registre du langage utilisé m'a semblé proche de celui du langage parlé, allant facilement même vers un registre familier. Il s'agirait toutefois, il me semble alors comprendre la réaction d'Estelle2L, d'un curieux dialogue dans la mesure où ne figurent pas de/les réponses de la personne à qui s'adresse ce discours. Je me suis dit, en lisant ce texte, que l'auteur pouvait avoir laissé la liberté au lecteur de répondre à chacune des questions qu'il nous posait (il s'agit d'une interprétation personnelle et subjective). Le texte m'a paru démarrer assez fort, par une phrase en partie absurde ("des gens qui mangent des briques"). J'ai apprécié que le "Résumé" de ce texte reprenne cette phrase (plutôt que de vouloir résumer le texte). Je ne me suis pas penchée en détail sur les différentes idées soulevées par l'auteur mais j'ai trouvé que la forme, vivante, pouvait aider à faire passer son message. J'ai apprécié la fin, le fait que le narrateur en vienne, après avoir tout fait pour faire réagir son interlocuteur, à se contenter de lui parler de banalités. |
Menvussa
8/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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CeeM, une plume qui veut faire réfléchir, qui se pose des questions...
Cette forme de long monologue pourrait être rébarbative. Elle ne l’est pas. Des indications scéniques entrecoupent la tirade, permettant au « récepteur » de prendre forme et vie à nos yeux J'ai bien aimé cette espèce de rage du désespoir, ce constat d'une génération essayant de remuer la suivante. Le style est parfaitement approprié à la situation, il est cinglant et à la fois lancinant, redondant, vrai, quoi ! Le contraste entre cette débauche d'énergie et la mollesse du récepteur qui manifestement n'est pas sur la même longueur d'onde. J’ai particulièrement apprécié ceci : « Il faudrait aller là où le verglas n’existe pas, tu ne crois pas ? » Très bonne image pour exprimer le : Là où les problèmes n’existent pas « Des chaînes… ça porte bien son nom. » On devrait y réfléchir plus souvent, ce sont bel et bien des chaines placées là pour nous lobotomiser, bon, pas que… c’est vrai, mais tout de même. « C’est comme ça que beaucoup crèvent avant trente ans, sans cicatrices, sans questions, les cheveux bien peignés, le sourire éclatant, et le plan de carrière bien lancé. » Et oui, dans le meilleur des cas, on se fond dans l’uniformité, et on se laisse « bouffer » sans broncher, sans même s’en rendre compte et lorsque le système a bien mastiqué, que la « gomme » n’a plus de goût, il la recrache. Qui sont ces personnages ? L'auteur donne quelques pistes, juste ce qu'il faut pour que l'on se pose la question et que l'on ne puisse y répondre avec certitude, histoire créer une ambiance encore un peu plus floue, de dire que là n'est pas l'important que ce cas de figure est assez universel. Pour le Fun, je dirais que j'y vois un couple séparé, l'homme viens voir son ex, elle n'est pas là, il tombe sur le neveu qui squatte régulièrement parce que là, il y a la télé, une multitude de chaines. Le monologue s'engage, l'homme s'en va, "Passe le bonjour à ta tante". Les briques rouges, une image pour accrocher le lecteur, une allusion peut-être à tous ces travailleurs anonymes qui disparaissent emportés par le grand fleuve de la vie, tous ceux dont on ne parle pas, qui ne laisserons pas de traces, parce que le flux efface tout. Et cette couleur rouge sang pour exprimer la souffrance physique mais aussi et peut-être surtout mentale, de n'être que des fantômes qui n'auront pas vraiment vécu. |
CitizenErased
8/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié ce texte, du personnage révolté qui tente de mettre des mots sur le vide et le malaise qu'il ressent, jusqu'à sa capitulation finale.
Le texte a du rythme, de belles expressions, et fait bien passé la colère du personnage, sa panique parfois. Pour les briques rouges, j'ai d'abord cherché un fait divers qui aurait pu être le déclencheur de la tirade, mais je n'ai pas trouvé... Je rejoins donc le commentaire précédant sur le sens de la première phrase. Merci et bravo. |
Anonyme
8/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Pas mal du tout. Une lecture facile (parfois il y a des facilités dans cette bonne écriture que CeeM pourrait éviter aussi) et facile à lire, précise, rapide, un questionnement, une nervosité, un énervement et une résignation. La télécommande, les chaînes et au final y-at-il qqun qui zappe ? Non, et c'est là que c'est réussit, que ça évite le piège. On a tourné en rond, mais avec élégance et c'est vraiment pas mal.
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Anonyme
8/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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En lisant cette histoire, j'ai eu le sentiment d'avoir déjà croisé ce type... Pas vous ? Mais si ! vous savez, ce genre de gars qui vous balance toute sa désespérance en vrac en même temps que ces tripes, comme un "gerbie" chaud et dégoulinant en pleine face alors que vous ne lui aviez rien demandé.
Alors le problème, c'est que dans ce genre de monologue expiatoire, on trouve de tout, du génie, de la métaphysique, mais aussi du pénible, du mal fagoté et du mal transcrit. L'idée est bonne je trouve, on dirait presque que tu a choppé cela en sténo, pendant que le mec te parlait... c'est vivant, un peu confus mais vivant, et de temps en temps il y a une vraie réflexion, une profondeur. PS : Pour Estelle, lui avale des briques rouges sang, d'autres avalent des couleuvres, pour moi c'est juste une métaphore, avaler des briques rouges sang, premièrement pour être certain de couler au fond du fleuve, et rouges sang, parce-que cela ajoute au côté dramatique de la situation... Enfin moi je perçois ça comme ça hein ? |
Nongag
8/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Wow! C'est "capoté"!!! C'est délirant comme texte. Un délire de drogue? C'est comme ça que je le comprends. Le titre reste tout à fait incompréhensible néanmoins. Un délire soit, mais dans ce délire tu aurais pu mettre des pistes d'explication.
Mais j'ai apprécié globalement. C'est réussi. Tu maîtrise bien le langage familier, parlé. Je trouve la fin un peu décevante car, comme j’ai dit plus haut, on a pas de pistes pour comprendre ni le délire, ni le titre... Dommage! Enfin, le type s'énerve, il parle, il parle et se calme: c'est très plausible en soit mais qu'a-t-il voulu dire à part sa savoureuse critique de la télévision? "Des chaînes… ça porte bien son nom." Vraiment bien! Inégal mais quand même agréable. |
Anonyme
9/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé ce délire, ce monologue. Une bonne aîtrise du langage parlé
J'ai aimé aussi la télé qui revient comme un leitmotiv Par contre il parle à qui? J'ai un moment cru que c'était son fils mais Sinon oui l'inanité de la vie oui mais un petit gout d'inachevé . Peut être que la révolte n'est pas assez profonde, pas assez vécue Moi j'ai bien aimé les briques rouges Merci Xrys |
jensairien
9/3/2009
a aimé ce texte
Un peu
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bon pour les briques moi je trouve ça pas mal. Je suppose que l'auteur n'a pas plus d'explication que le lecteur. Ça doit être une question de ressenti. Je vois bien un type qui se suicide au fond du fleuve lesté par des briques. Et puis les briques c'est le mur, et ce texte décrit bien le délire d'un type enfermé, dans sa tête tout au moins.
La forme est chouette, j'adhère mais les images véhiculées sont assez plates, sans grande originalité. D'un autre côté ce style familier colle bien au propos. J'aime bien la forme désespérée. Beaucoup d'énergie dans ce texte. |
Malka
9/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime ce texte rythmé et vivant et cette révolte désabusée.
Ce texte semble à prendre au second degré. Réflexion et délire se mélangent et le résultat est plaisant. |
Anonyme
11/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je m'étais toujours demandé ce que donneraient un joint avec un whisky de 11 ans d'âge, accompagnés de Kitekat sur canapé, nappé d'une solide couche de harissa : maintenant, je sais... :-)
J'ai beaucoup aimé ce texte un peu déjanté, mais tellement réaliste quant à ce qui peut bien se passer dans certaines caboches ! De fait, pas plus tard qu'hier soir, alors que je regardais "La journée de la jupe" sur la Une... :-) |
florilange
24/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Me semble qu'il s'agit d'1 adulte qui, sous couvert de secouer 1 + jeune, réalise qu'il est lui-même + velléitère que volontaire, qu'il n'a rien fait de sa propre vie & qu'il va crever sans laisser de trace.
C'est ce qui m'explique la fin si banale "passe le bonjour à ta tante". Il regrette 1 peu de s'être énervé, d'avoir montré le fond de son désespoir. Heureusement que l'autre n'a rien entendu! Les jeunes n'entendent pas grand chose de ce que disent les adultes, leur égoisme les protège, sinon, sachant ce qui les attend peut-être, ils cesseraient d'avancer, d'espérer, de vivre. Quant au titre, il laisse à penser que le narrateur est suicidaire mais, là comme ailleurs, il ne passera pas à l'acte. Merci de ce texte au langage familier bien maîtrisé. Florilange. |