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Anonyme
21/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je sais que, hélas, ce récit correspond à une réalité (on entend parler de temps en temps de femmes réduites en esclavage qui échappent à leurs patrons parisiens), mais là, le texte est beaucoup trop "valise à sanglots" à mon goût. Il en fait des tonnes, et notamment, à force de charger le portrait, je trouve qu'il a pour effet, certainement non voulu, de m'aliéner la malheureuse Aminata qui m'apparaît comme une sacrée imbécile. Certes, la sujétion peut aller très loin dans de pareils cas, et je ne doute pas qu'en réalité on puisse toujours trouver pire, mais là, pour moi, la suspension d'incrédulité n'a pas fonctionné, j'ai trouvé les personnages caricaturaux.
J'ai ainsi du mal à avaler que ces ignobles patrons, gardant Aminata prisonnière, l'envoient seule dans le métro avec leur fille alors qu'elle ne sait pas lire et ne connaît pas Paris... Rien à dire sur l'écriture, elle raconte efficacement. |
doianM
3/6/2011
a aimé ce texte
Bien
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L'enfer du métro. Un enfant, sa nounou - et bonne à tout faire -, ne sachant pas lire. Un rendez-vous chez un orthodontiste dont elle ne trouve pas le chemin; et petit à petit le désespoir.
Bien écrit, on entre dans l'atmosphère et dans l'esprit de l'Africaine, mère de deux enfants, harcelée par la petite fille de ses patrons. Le final jete une lumière nouvelle, complémentaire: la bonne, ses papiers gardés par les maîtres, entre dans la catégorie des exilés exploités. Bonne continuation |
Pascal31
4/6/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un récit dont l'écriture est plutôt efficace : quel dommage que l'auteur force le trait à ce point ! Tout semble "surjoué" dans ce texte, comme s'il fallait absolument en rajouter des tonnes pour émouvoir le lecteur.
Et, bien au contraire, c'est cette outrance (la paillasse, la bonne illettrée, la gamine insupportable, les parents mesquins, etc.) qui annihile toute émotion. Une nouvelle qui se laisse lire mais dont les excès finissent par lasser. Écrit de manière plus subtile, le texte aurait gagné en émotion. Dommage ! |
Anonyme
5/6/2011
a aimé ce texte
Bien
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De belles qualités dans ce texte à commencer par la narration qui est rapide, moderne. Quelques petites choses qui tiennent à ma façon de voir : je trouve les raccourcis comme "entre les seins, dans le dos" pas très élégants.
J'aurais aimé une chute plus racontée, je suis restée un peu sur mon envie. Une bonne lecture dans l'ensemble. |
toc-art
13/6/2011
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bonjour
le message est louable, mais je suis pas convaincu par la façon dont il est amené. un problème de cohérence tout bête : la femme ne sait pas lire. Sa patronne le sait (l'épisode la lettre à la famille nous l'indique), à quoi bon lui noter des indications sur un papier ? une précision du genre "si jamais, tu demandes aux gens, je t'ai tout noté sur la feuille" aurait été utile je pense. ensuite, dans l'intro, la fille court devant la nourrice mais ensuite, celle-ci est obligée de la tirer et ce, depuis longtemps et ça lui fait mal au bras. Sauf qu'on ne sent pas de progression chronologique, dès le début de la nouvelle, on a l'impression qu'elles tournent depuis un bon moment déjà. un doute sur un temps ici : "Aminata ne sait plus à qui s’adresser quand elle voit un kiosquier qui s’apprêtait à fermer sa boutique." / j'aurais mis un présent : "elle voit un kiosquier qui s'apprête à fermer sa boutique" enfin, la fin, trop expéditive et trop caricaturale à mon goût. Non pas que ce ne soit pas possible, mais la réalité n'est pas forcément "vraie" simplement parce qu'elle est écrite, c'est tout le challenge de l'écriture justement. bonne continuation. |
beth
13/6/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Histoire pleine de bonnes intentions et d’analyses justes (La fin est bien vue) mais qui reste simplissime dans son traitement littéraire. L’émotion du lecteur n’est pas sollicitée.
Pour le rendre plus vivant, moins « plat », des pistes ? : Images de paysages africains dans la tête d’Aminata se mêlant au paysage désolant du métro, douleur permanente et profonde de mère aux tripes/ description plus imagée de la nourrice (actuellement : une grosse dame essoufflée, une nourrice noire/) dialogues gardant des traces ethniques pour la nourrice/paroles de la berceuse africaine ? Le clin d’œil à l’affiche Blanche neige pourrait être exploité ? Il reste que la nourrice parait bien simpliste et que ce point de vue dessert le message. Une incohérence dans la responsabilité assignée à Aminata qui ne connait pas le « serpent sans queue ni tête » (au passage cette comparaison est heureuse) J’ai pensé à « Oui notre Monsieur oui notre bon Maître » (Brel) Merci chronicroqueuse. A plus de vous lire. |
Anonyme
16/6/2011
a aimé ce texte
Pas
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J'ai bien aimé "...retourner dans les tripes de l'enfer..." qui m'a fait penser à cette colique automatique qui vous prend dans le métro. Et à part ça ? A part ça, sincèrement, c'est plutôt raté, à mon humble avis. On passe à côté de la Magie à tout instant. Elle est là, la Magie, oups ! on l'a loupée comme la queue du Mickey ! Pas de tour de manège gratuit.
Désolé, chroni et croqueuse, j'aime bien noter bien mais, là, ça se lit, sans plus. A une prochaine fois ! Vous savez vous servir du français, jolie langue, c'est indubitable. Je ne sais pas,moi, essayez de donner plus que de transmettre. |
Anonyme
18/6/2011
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J'aime beaucoup la description de tout ce qui se passe dans le métro, je la trouve très visuelle. Je vois et j'entends l'angoisse de cette femme. Ce passage est une réussite. Le style est vif, alerte. Pile poil dans le ressenti d'Aminata.
L'avant et l'après comme la fin par contre sont catastrophiques, trop de pathos, trop de jérémiades, trop de flèches où le lecteur est contraint de voir, de compatir. Cela dit sans offense aucune ni envie de donner des leçons. Vous avez l'essentiel : l'envie de raconter des histoires, le style qui peut les porter et l'enthousiasme. Le reste viendra avec la maturité, la lecture et le travail. Ne lâchez pas la rampe, les marches sont difficiles à escalader pour tout le monde. |
zenobi
3/7/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Outre les incohérences déjà soulignées, je trouve que vous "donnez" trop, trop vite, ainsi votre début ressemble presque à un chapeau. C'est dommage.
Les bonnes (et elles le sont!) intentions sont trop visibles, cachez-les et votre texte s'en trouvera fortifié. |
Menvussa
3/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je l'imagine ce couloir de métro avec au mur Blanche neige et les sept nains qui se marrent alors que la pauvre Aminata remonte la foule à contre courant.
Une chronique merveilleusement bien croquée avec humour et sensibilité même si cela fait grincer des dents. Superbe! |