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Vilmon
29/6/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J’ai bien apprécié. Par contre, je ne sais pas si c’est parce que j’ai lu trop vite, j’ai dû m’y prendre 2 à 3 fois pour bien comprendre l’emplacement. La chambre des joueurs avant le match, puis sur le terrain, au début du match. Le récit transmets bien l’angoisse avant le match, le moment de ralliement et de partage moral. Un peu court par contre. Peut-être un peu plus sur ce qui l’a mené jusqu’à ce moment pour mieux souligner pourquoi celui-ci est si important. |
Vincente
7/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Le titre au pluriel, la scène qui débute dans le vestiaire, le déshabillage des hommes, la peur dans l'imminence de l'exécution du rite initiatique, "la peur de faire mal en compétition avec la peur de mal faire" (on pouvait ainsi le lire "la peur de faire mal confrontée à la peur de mal faire"), la confrontation virile (avec ce terme "viril" qui se répète par trop en 3 occurrences auxquels se surajoutent : râles primitifs, mâle, "corps s'entrechoquent en saccades, un souffle court lui balaye la nuque"), tout un arsenal d'arguments narratifs qui peuvent éconduire le lecteur. J'ai été "dissipé" par tout ce champ lexical qui m'a conduit à imaginer un vestiaire, certes, mais libertin et gai. Le "tube de vaseline" à mi-texte étant venu appuyer la diversion que je pressentais (peut-être…) car le trouble entretenu laissait un flou pas tout à fait convaincant.
Alors, est-ce que la chute a été salutaire à ma lecture ? Oui ! dans la mesure où l'ensemble vu ainsi ne manque pas de saveurs, en particulier dans le style qui accentue la teneur de l'atmosphère (le regard y est photographique, stylisé dans un mode sportif allégorique, séduisant…), l'écriture transpire le vestiaire en effervescence. Non ! parce que je me suis baladé par écarts hors de la narration, et j'ai cru perdre l'auteur, ou plutôt l'intention de l'auteur. J'étais en éveil, mais suis resté dans cette non-zone entre aguiché et laissé à l'écart ; sensation peu plaisante. Mais j'ai trouvé intéressante la démarche de ce rapprochement situationnel qui nourrit la singularité de la narration. Ceci dit, à mon sens, mettre en perspective ou plutôt en proximité les expressions de la virilité rugbystique et homosexuelle me semble assez tendancieuse. D'abord parce que celle du rugby, si elle montre de la "testostérone" n'en est pas moins peu dépendante d'elle comme moteur. Dans le milieu gai, si elle en est bien un marqueur, il est plutôt binaire avec les très et les peu "testostéronés". Pour moi ces deux milieux ne fonctionnent pas sur les mêmes ressorts. Il y aurait donc une erreur de casting si ce qui m'est apparu à la lecture est bien une volonté de l'auteur de nous placer dans cette zone à cheval sur deux champs en entretenant une confusion apparente. Je peux pourtant le suivre sur la notion ou le sentiment très fort d'appartenir à une communauté spécifique très genrée, avec ses effets de connivences, contacts très physiques, ou autres codes très particuliers… |
senglar
7/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour chVlu,
C'est que les mêlées au rugby hein c'est pas rien. C'est pas Michel Tournier qui avait écrit quelque chose là-dessus. Ah ! Ces corps virils ! Vous m'avez bien mené en bateau ! J'ai failli chavirer ! Et cependant il n'y a rien de moins concupiscent que tous ces corps corpulents. C'est le football qui passe pour un sport de gonzesses et pourtant, là, pas question de se toucher. Pénalty ! Alors qu'au rugby... hé pénalité. Au rugby la splendeur des vrais mâles ! Drôle de forme leur ballon, non ? Ouais, quand même, vous m'avez bien eu ! Ah ce titre ! |
Pepito
8/7/2022
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Hello chVlu !
Bon, la question est : si je ne te connaissais pas, me serais-je fait prendre (oups!) et tromper d'ambiance ? Va savoir... En tout cas, sûr que j'aurais eu un doute. Sinon, pour confondre une odeur mentholée avec celle de vieilles chaussettes mal lavées faut vraiment avoir la foi. ^^ Peut-être amener le "ballon" en tout dernier mot, mais c'est déjà très bien comme ça. Faut que j'appuie maintenant sur la touche (oups!) "envoyer". Si c'est pas de l'à propos ça ? |
Ingles
13/7/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour chVlu,
Une nouvelle qui ose ! Vous utilisez le vocabulaire de vestiaire, sans le détourner, vous prenez un point de vue intérieur, vous montrez ce qui est là sous nos yeux : ce rituel d'avant-match est fortement érotique. Et "le plaisir qui vient...", si je ne me trompe, la jouissance dans le jeu du match. Le mâle alpha me semble de trop dans une équipe où les rituels renforcent la cohésion entre les pairs (on a même l'impression qu'il devient l'espace d'un instant le capitaine de l'équipe). Au plaisir de te lire ! |
Lulu
14/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ChVlu,
J'ai bien aimé cette courte nouvelle qui laisse planer assez bien le suspens quant au sport pratiqué et joué face au public pour la première fois en compétition, si j'ai bien compris... J'ai d'abord pensé au rugby, puis ai songé à la natation un peu plus loin avant de penser à la course avec relais quand le collègue lance un : "– Vas-y fonce ! Lâche-toi ! Moi je te lâcherai pas !". Mais finalement, ma première intuition était juste... C'était le rugby. J'ai trouvé ce suspens bien mené car le zoom sur le personnage et l'un de ses co-équipiers est centré sur les impressions, ressentis et autres formes de tracs, mais là où je trouve le texte fort bien agencé, c'est la façon que vous avez eu de nous faire entrevoir un sport sans en parler. Tout est dans le point de vue narratif adopté, ce fameux zoom évoqué plus haut. J'ai trouvé dommage que le mot "viril" soit exprimé autant de fois, d'autant que le texte est court. La fin de la nouvelle est rédigée à la façon d'un exploit commenté en direct au micro... Le rythme s'accélère par une ponctuation plus fournie et plus riche (points, virgules et exclamations), ce qui contraste aussi avec cette autre forme de rythme présenté dans le second paragraphe où l'on voit que "Aujourd'hui tout est différent les visages sont fermés, ..." = l'absence de virgule et/ou de point dans cette première partie accentuait un côté fermé, sans doute, comme c'est clairement énoncé, mais témoignait aussi sûrement d'une façon de concentration nécessaire au coeur du trac subi par les personnages, alors qu'à la fin de la nouvelle, l'accélération du rythme couvre tant la libération que l'aboutissement du projet. En définitive, ce texte m'a plu et intéressée. Bonne continuation. |
Anonyme
14/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès le bruit des douches derrière le bout de mur, j'ai compris qu'ici on parlait rugby. Ou alors c'est parce que je connais un peu chVlu et ses univers virils... ^^
À mi-chemin entre réalisme, épopée, sentimental romanesque, comme dit dans l'exergue, on retrouve un peu de tout ça à la fois ! L'ambiance de la première fois sur le terrain, face au ballon ovale est bien rendue. On retrouve les odeurs, la sueur, les silences, la fausse sérénité, l'angoisse, les cris primitifs et les accolades viriles. Je ne savais pas pour la vaseline... à quoi sert-elle ? Merci Manu ! Merci Philippe ! ^^ |
Phicai
20/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Moi, je me suis fai avoir et je doit dire que "cete atmosphère ambiguë" m'a gêné et perturbé. Je ne connais pas le monde du sport et tout le cérémonial "viril" d'avant match et j'avoue que le dénouement m'a soulagé.
Je regrette un peu la lourdeur des allusions "viriles" qui sont certes là pour tromper le lecteur mais qui auraient mérité un peu plus de finesse. Beau texte toutefois. Philippe |
chVlu
22/7/2022
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Par ici le retour d'auteur :
http://www.oniris.be/forum/toutes-premieres-fois-platoniques-t30357s0.html#forumpost429004 Auto promo : si il y des lecteurs commentateurs sur le tard je serais ravi de poursuivre ! |
Blitz
8/12/2022
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Sympa, on se pose des questions pendant un moment, puis de plus en plus on glisse... vers un vestiaire sportif. Mais j'hésite quand même à faire lire à mon fils qui est jeune rugbyman.
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