|
|
Anonyme
19/1/2021
a aimé ce texte
Bien
|
Le scénario est prévisible de bout en bout puisque d'emblée la narratrice annonce quoi et qu'est-ce, mais la cruauté allègre de l'histoire m'a bien plu ! Peut-être ai-je trouvé quelques longueurs dans les déclinaisons botaniques.
J'ai eu l'impression que cette nouvelle constituait la première d'une série (le « premier meurtre ») ; si vous parvenez de récit en récit à soutenir l'intérêt par le côté insolite et documenté des meurtres et par le caractère sardonique de la narration, je pense que vous pouvez tenir quelque chose. Je me dis aussi que le plat m'a paru plaisant mais qu'il faudrait éviter de le resservir trop à l'identique, la lassitude pourrait s'installer. Attention notamment (mon avis) à varier les situations ayant provoqué le meurtre. |
SaulBerenson
20/1/2021
a aimé ce texte
Bien
|
Décidemment ce Lebiau n'est sympathique que par son anglophobie ! J'ai une pensée émue pour les non-botanistes qui doivent bien "balancer leur porc" pour s'en débarrasser...
Reste à espérer qu'il n'y aura pas d'autopsie ! |
cherbiacuespe
20/1/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
Terrible histoire en vérité, surtout pour ces pauvres escargots, vecteurs d'une mortelle vengeance et eux-même sacrifiés. Ils n'avaient rien demandé à personne que de vivre leur vie d'escargots et mériteraient bien une revanche, non ?
Belle écriture, belle composition, incisive, précise. Belle et cruelle imagination nonobstant les appétences du porc susnommé. Gros travail sur la diversité des plantes, leur posologie, leurs caractéristiques. L'herboriste nous guette ! Une texte quasiment parfait et une épouvantable histoire ! Je demande officiellement que l'on interpelle cette froide tueuse en série qui avoue aussi facilement son premier meurtre avec de sordides détails. Cherbi Acuéspè En EL |
Anonyme
24/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Beau travail de documentation sur les plantes toxiques, bravo !
Le suspense est présent : la fin est annoncée, reste à savoir le quand et le comment. Cela fait penser à moult séries télé qui fleurissent sur nos écrans, et semblent porter fruits (empoisonnés), comme ici. Mais si le beau père est un porc, qui est vraiment le monstre ? Celle qui refuse d'être salie par celui-ci ? C'est ce que j'apprécie ici, cette différenciation faite entre le plus humain, un porc, et sa némésis, une vraie *censuré*, encore plus immonde... |
Lariviere
25/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
J'ai aimé cette nouvelle, L'écriture est incisive, rythmé dans un style assez libre, presque déjanté, sur le fond et la forme... Tout se tient grâce à un vrai travail de doc sur les plantes en amont... J'ai su que ce texte me plairait des le début, grâce au ton plein d'élan, audacieux, proche de l'ironie et du cynisme cruel de l'auteur : "Moi, je n'enjoins pas, je n'exhorte pas, je ne somme pas, je ne dénonce pas ! Je tue." C'est radical et c'est agréable, entrainant à la lecture. Le reste et le déroulement tout aussi entrainant et presque surréaliste de la trame narrative, m'ont fait penser à René Crevel. Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
Charivari
26/2/2021
|
Bonjour.
Alors, personnellement je suis à la fois emballé et déçu. emballé par cette histoire, annoncée par ce fatidique "je ne dénonce pas. Je tue". Ensuite, l'histoire de ce gros vieux fermier et de cette gamine est vraiment excellent, ce petit ton anodin, faussement naïf, parfait... Donc j'ai vraiment aimé ce récit, je l'ai lu avec beaucoup de plaisir, j'imaginais parfaitement ces escargots baveux et le fermier, bavant lui aussi à côté. MAIS. Si la fin était annoncée dès le départ, on avait aussi la phrase "je ne vous raconterai ici que mon premier meurtre"... Quelle est sa raison d'être? Il y a une suite? Où est-elle annoncée? Et s'il n'y en a pas, quel intérêt de signaler qu'il y a d'autres meurtres après. cela nous donne une information différente sur le personnage. Est-elle devenue sociopathe après coup? Justicière? Ou les autres meurtres sont-ils en légitime défense? Ça distord le texte et son sens, je trouve. D'autre part, je trouve le titre "balance ton porc?" un peu trop raccoleur, autant l'avouer |
Anonyme
26/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
A part le titre qui m'inspire la suprématie féminine assise sur les frasques de quelques pervers, en englobant tous les hommes, j'ai pris un malin plaisir à attendre l'agonie du porc. Le beau-père immonde choisi par une mère volage (notez le distinguo pervers/volage, pour éviter d'être traité de misogyne !), a le châtiment qu'il mérite. Pour la mère qui abandonne sa fille pour se livrer à la débauche, on peut patienter jusqu'au jugement dernier. Et surtout ce n'est pas d'actualité.....
Venons-en à la forme, au style, à l'écriture de notre justicière. On approche là, de l'excellence. Une super lecture où Justice (?) est faite et morale(?)respectée. A vous relire... |
Cristale
26/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Comme d'autres avant moi j'ai bien aimé ce texte gore au possible et le sang-froid de la gamine déterminée à mener son expédition punitive.
Forces détails sur les plantes empoisonneuses inspirent le respect face aux connaissances en botanique de la narratrice. On attend, l'oeil dans la serrure de la page, la chute au sol de l'odieux beau-père et on se surprend à jouir de l'horrible agonie. Bien fait ! Le crime mais aussi le texte : ça sent le caractère bien trempé de celle qui précise : "Je ne vous raconterai ici que mon premier meurtre." puis ajoute tout de go "Moi, je n'enjoins pas, je n'exhorte pas, je ne somme pas, je ne dénonce pas ! Je tue." J'aime bien ce genre d'histoire déjantée. On ne s'ennuie pas un seul instant chez vous, bravo ! |
BlaseSaintLuc
26/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le moins, que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le pied avec LEBIAU .
J'aurais bien vu quelque herbe à puce dans la literie de ce rat-là ! Oui, la fin n'est pas une surprise, mais la façon, quel maîtrise ! je passe rarissimement du coté des nouvelles , alors ... |
Microbe
27/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je n'ai pas lâché le texte jusqu'à la fin, fin que je connaissais pourtant puisqu'annoncée de manière très alléchante.
C'est l'indice le plus évident que ce texte est bon. Cependant, je m'interroge : L'écriture semble liée au XiX ème, certains personnages me semblent venir directement de chez Maupassant ou Flaubert, et j'ai du coup ressenti un décalage avec le "Balance ton porc" bien contemporain. Rapide calcul, les temps des "formid et sensass" c'est les années 60, (celle qui refuse son sort de façon si radicale a donc à peu près 84 ans au moment des porcs balancés). Est-ce que dans les années 60, la normandie était encore proche de ce qui est décrit ici? Je ne sais pas, faut peut être en dire quelque chose ? A 84 ans, la mémé dit "je tue", et non pas "j'ai tué". A -t-elle encore l'intention de frapper ? Là , il me manque des infos , même non développées. En tout cas, merci pour ce bon moment. |
Anonyme
28/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Je salivais d’avance comme un gastéropode à la vue d’une belle feuille de laitue, en attendant la suite des meurtres et avec beaucoup d’hémoglobine à l’appui, mais, dommage ! J’ai eu comme qui dirait comme une grosse frustration à la fin de ma lecture puisqu’il n’a été fait mention que d’un seul. Néanmoins je trouve cette histoire rudement bien menée et fort bien écrite. La suite, la suite, per favore !!!
dream |
Germain
26/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Petite histoire fort bien écrite, avec beaucoup de vocabulaire et très instructive au demeurant. J'ai adoré certaines tournures de phrases, telle "je rendis tripes et boyaux et mon verdict aussi", "la botanique judiciaire", les vieux proverbes et le personnage de Louison, la fille de ferme et son savoir empirique. On a bien envie de connaitre les autres "méfaits" du personnage principal, vu qu'elle précise qu'il s'agit de son "premier meurtre".
|