|
|
Robot
6/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Comme un chemin de Compostelle ou l'on va chercher ce que l'on ne sait pas encore. Peut être ici, une sérénité rassurante. Un parcours à deux avec des motivations différentes qui ne se rejoindront pas vraiment. Si j'ai un regret à formuler c'est qu'à partir du dialogue de fin, le pathos évité jusque là intervient sans utilité. C'est toujours la difficulté à clore un récit. Je suis à ce passage sorti du texte devenu moins intéressant, trop prosaïque. Pour moi le récit s'arrête à:
"Ma peur qui murmurait : je ne veux pas que tu meures – et donc, en même temps : tu risques de mourir." |
widjet
6/8/2017
a aimé ce texte
Pas
|
J'avoue que j'ai eu du mal à m'intéresser à ce récit un s'éternise et sans rebondissements (l'auteur nous a tellement préparé à l'état de la jeune femme qu'il nous enlève le peu de suspens.)
L'enjeu ne m'a donc pas passionné et par conséquent le sort du couple et de la femme en particulier aussi. L'histoire m a paru longue et sans grand intérêt. L'écriture en outre m a paru assez plate, sans force ni conviction renforçant ce sentiment d'ennui et d'agacement (le type - comme le dit la femme - m a énervé par son côté mollasson). Le titre ? Pas terrible non plus W |
Anonyme
6/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
Une nouvelle que j'ai trouvé intéressante, par son sujet : il y a tant de manière de terminer sa course, que celle-ci plus rare que bien d'autres invite à lire cet écrit entièrement. Certains détails me semblent un peu outranciers ou agaçants peut-être parce qu'ils sont un peu trop convenus dans l'idée ou le style : "La carte n'était pas fiable. Impossible de savoir où nous conduisait le sentier." Tout semble déjà complexe et la non fiabilité de la carte ajoute au malaise un peu trop facilement. "Le chemin continuait de rétrécir. A certains endroits, il fallait se coller à la paroi verticale et enjamber des éboulis dont les reliefs traçaient nettement la possibilité d’une chute dans le vide." "Il fallait conduire jusqu’au départ du sentier. La route en lacets exigeait toute mon attention. Il suffisait de croiser un véhicule en sens inverse et je paniquais, transpirant et jurant d’une voix blanche. Lise riait aux larmes sur le siège passager. Elle se renversait sur moi pour crier, à travers la fenêtre ouverte, des excuses aux autres conducteurs. "Pas d’inquiétude, il est un peu simplet mais il n’est pas dangereux !" Ils considéraient en souriant mon visage blême, agitaient la main et passaient sans encombre." Là aussi je trouve ces 2 passages un peu surjoués, sauf si l'on considère l'étude fine des deux caractères ce qui sous-tend à comprendre que cet homme cherche un but à son angoisse. Je ne sais plus dire si c'est un atout ou un défaut du texte. Ensuite, comprendre assez rapidement ce qui l'en est de ce couple sur son chemin, amène le lecteur à se pencher vraiment vers eux deux, vers le décor, vers les sensations écrites ou suggérées et ça me plait assez. Globalement, j'ai apprécié ma lecture . (Mais je ne suis pas du tout une spécialiste dans le domaine des nouvelles.) |
Tadiou
10/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
(Lu et commenté en EL)
Récit très touchant ; hymne à l’amour, à la vie. Une écriture fouillée, bien travaillée, précise. Il y a quand même quelques lourdeurs, car on tourne un peu en rond ; mais c’est secondaire. La tension est savamment distillée, avec une belle maîtrise. Les jeux de gamin apportent au lecteur une pause bienvenue de légèreté dans une atmosphère pesante. Il me reste une impression étrange de pathos dans cette obsession de l’inquiétude, de sa dramatisation. Du coup, il y a comme un côté exagéré, artificiel qui aurait peut-être tendance à faire décrocher le lecteur. Mais au total j’ai été ému et j’ai partagé les angoisses du narrateur. Donc un but de la nouvelle est atteint. De belles et bucoliques descriptions de paysages. A vous relire avec grand intérêt. Tadiou |
plumette
26/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai été embarquée par cette nouvelle qui a pour moi un côté métaphorique que je ne sais pas trop expliquer.
Il y est question d'amour, du soin que l'on prend de l'autre, de maladie et de courage. Il me semble que cette fameuse inquiétude éprouvée par le narrateur est décuplée par l'obligation de faire semblant. Cette histoire est réussie car en cours de lecture, j'ai été constamment prise par l'écriture et les sentiments du narrateur. Ce n'est qu'après que la question de la crédibilité m'est venue. L'histoire (la randonnée de 8 h avec des parties escarpées, proche d'un glacier, une femme que le narrateur nous décrit comme étant quasiment en phase terminale d'un cancer qui marche 8 h pour atteindre une clinique du bout du monde, ce moment béni où ils font l'amour....) ne peut pas. me semble-t-il se situer dans le réel. Mais quelle importance? Le Coeur de la nouvelle c'est cette relation, sa singularité, et ce fameux point du pardon qui constitue aussi le très beau titre de ce récit. A vous relire ! |
klint
26/8/2017
a aimé ce texte
Pas
|
Je n'ai pas vraiment été emballé par ce texte. Je pense que c'est dû à plusieurs choses :
Tout d'abord j'ai deviné presque immédiatement de quoi il s'agissait : la clinique d'abord, le mot "diagnostic ensuite puis le turban ne laissent pas place au doute. Ensuite j'ai été complètement déstabilisé par le manque de crédibilité du récit : Les 8 heures de marche c'est beaucoup trop. Et l'allergie à l'inquiétude est beaucoup trop exagérée dans ses conséquences. L'écriture est correcte sans aspérités mais sans rien non plus qui puisse emporter le lecteur. Ce texte n'a vraiment pas fonctionné sur moi. Désolé. |
Anonyme
26/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour,
J'ai lu et relu cette nouvelle à plusieurs reprises. Chaque lecture m'a apporté un peu plus que la précédente. J'aime énormément tout de ce texte. Le sujet, la construction, la manière tellement crédible dont se déroule l'action ( je pense très sincèrement qu'une telle histoire pourrait être vraie quoi qu'on en pense. ) Je n'ai relevé qu'une construction de phrase vraiment bancale qui est la suivante : Je jetai un œil à là d'où j'étais arrivé (sic) je suppose que cette phrase a échappé à vos relectures car je ne doute pas que ce texte n'ait été relu soigneusement avant publication. A part cette remarque infinitésimale je suis vraiment heureux du plaisir que m'a donné cette lecture sur un sujet qui n'est pourtant pas facile. Bravo ! Edit: je n'avais pas lu la phrase en exergue et j'en suis bien heureux. Comme dans bien des cas, je trouve que ces phrases dévoilent ce que le lecteur devrait découvrir de lui-même ce qui constitue tout de même l'intérêt essentiel de la lecture. C'est d'ailleurs pourquoi je ne les lis plus jamais ! ;-) |
Anonyme
26/8/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bien sûr, l'essentiel de cette nouvelle me semble axé sur la grande force de caractère de Lise, mais j'ai trouvé le développement de ce rejet de l'inquiétude un peu longuet.
D'autre part, " la clinique " ainsi que le " turban jaune vif pour dissimuler son crâne " apparaissent vraiment tôt. De ce fait il n'y a pour ainsi dire pas ou peu de surprise dans la chute. J'ai trouvé originale l'idée de la petite guerre des cailloux. Etonnant, le fait de faire l'amour lorsqu'on est au paroxysme de l'anxiété... |
Damy
26/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Pour des raisons personnelles, cette nouvelle m'a plu: pour moi, la randonnée est un soin éthique, l’inquiétude une seconde nature, et la maladie (qui se soigne dans d'autres cliniques qu'oncologiques mais qui s'occupent aussi du cerveau) une vieille compagne.
Je ne trouve pas pathologique l'inquiétude du compagnon, mais bienveillante.À sa place, pour moi, c’eût été l'angoisse, maladie transmissible qui n'aurait peut-être pas permis d'atteindre la salle d'opération... Pourtant, malgré le risque d'éteindre le soleil, il faut tenter le coup de faire biller les étoiles. Un... Deux... Trois Comme d'autres l'ont dit et pour les mêmes raisons, je trouve l'écriture d'une belle qualité. |
hersen
26/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ce qui indéniablement me plaît dans la nouvelle est la réflexion sur l'inquiétude que nous éprouvons pour ceux que nous aimons, et comment celle-ci peut être perçue : l'évidence de la faiblesse jetée à la figure.
Par contre, telle que nous est décrite la maladie, je suppose une tumeur au cerveau, il est difficile pour moi d'envisager l'attitude de la malade, de ne pas dans le moment de la séparation oublier ses histoires de point de pardon. Car je crois qu'avant une opération si grave, ça ne sert tout simplement à rien qu'on ait cette force-là. Le combat est ailleurs. J'imagine le désarroi du narrateur, mais il explique clairement à quel point l'impuissance de modifier le cours des choses nous laisse tout simplement démuni. Le déroulement du récit se tient, et je reprocherais juste un côté un peu trop eDplicatif quelquefois, comme par exemple la bataille de cailloux. d'ailleurs, des cailloux gros comme le poing, le couple n'y va pas de main morte :) :) Merci de cette lecture; hersen |
Marite
27/8/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Indépendamment de l'écriture qui ne m'a pas posé de problème, je suis effarée de l'absence de complicité et de confiance entre les deux personnages de l'histoire. Cette forme de relation, trouble pour moi, mais peut-être habituelle pour eux, aurait dû cesser dans ces circonstances particulières où la "survie" de l'un est incertaine. Une sorte d'emprise de l'un sur l'autre ... et le pire c'est que si l'opération tourne mal celui qui restera en gardera la marque très longtemps avec de multiples interrogations provoquant une sorte de culpabilité. Enfin c'est ma compréhension et mon interprétation.
|
Jean-Claude
30/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour ClorisMenset.
J'ai aimé, l'histoire, le ton, le cheminement, l'erreur finale et la fin. Que dire de plus ? Un détail (j'en ai trouvé un) : j'aurais préféré "Au départ, c’était moi qui avais insinué qu’il était possible [...]" pour la concordance des temps. Au plaisir de vous (re)lire |