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Maëlle
6/3/2007
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Je l'ai trouvé trés drôle, cet épisode.
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Karl
28/3/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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Voilà certainement le meilleur épisode de cet apprenti-enchanteur jusque'à présent. La chute me plaît particulièrement, c'est drôle et bien pensé. Pourquoi faire simple... quand on peut faire compliqué ?
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Bidis
26/3/2008
a aimé ce texte
Bien
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« Les promeneurs du vingt-et-unième siècle y passeront souvent le dimanche et même, s’y arrêteront pour pique-niquer. Mais à l’époque où nous sommes, on ne va pas dans les bois pour le plaisir » : je n’aime pas trop les légendes moyenâgeuses, mais je suis agréablement surprise par ce rappel, à savoir que l’on pique nique quelquefois sur des lieux légendaires...
« ... des sacrifices – espèce de barbecue de l’époque. » : humour facile et un peu lourd. Et le mot de « sacrifice » est trop beau, ce qu’il laisse à l’imagination d’évoquer aussi, pour que ce néologisme anglo-américain de « barbecue »ne vienne pas le percuter désagréablement (mais l'indignation m’a fait me ruer sur le dico qui indique un emprunt à l’espagnol d’origine indienne, quel chemin !...) - « Muni d’un sac bien rempli de nourriture, dans lequel il a placé le pot de son invention, bien calé entre le pain et les biscuits pour ne pas risquer qu’il se casse. Une peau d’ours sur les épaules, cadeau d’un prétendant de sa fille Leona. » Et le verbe de la proposition principale dans tout ça ? Bien calé dans le sac aussi peut-être… - « Il ne s’est même plus aperçu du froid ni des chemins rendus difficiles par la neige » : on s’aperçoit de quelque chose une fois pour toutes, après on continue ou non à le percevoir… J’aurais mis : « Il ne ressent même plus le froid, ni de la difficulté inhérente aux chemins… » - « Il arrive avant la nuit. Il peut constater que les lutins n’ont pas mis de galet supplémentaire depuis le matin. » : je trouve « il arrive… il peut constater… un peu lourd. J’aurais préféré : « La nuit n’est pas encore quand il arrive et constate… » - « Il dépose ses affaires dans son buisson, prend son précieux pot dans son sac. Il a un peu débordé, mais sans gravité. Il en reste suffisamment pour enduire la Pierre. Il se met de suite au travail et à l’aide d’une cuillère, étale la pâte là où les lutins sont montés ; puis le plus loin possible autour des cailloux qu’ils ont mis en place. Après cela, il ne reste plus qu’à attendre » : 1) les possessifs sont toujours un peu lourd et ici, le deuxième et le troisième ne sont pas nécessaires à la compréhension du récit : « le buisson » et « le précieux pot » sont tout aussi valables et beaucoup plus légers. 2) Festival de « il(s) » qui se téléscopent ou du moins s’alourdissent les uns les autres « il dépose, il a débordé, il en reste, il se met, ils ont mis en place, il ne reste plus qu’à »… Du coup, tous ceux qui suivent me deviennent désagréables (Il est surpris,… Il n’ose pas... Il perçoit… Ils ne semblent pas… il fait clair. Il n’ose pas…. il reste du temps…). Et ça ne s’arrange pas dans le paragraphe suivant : « Pourquoi cela ne réussit-il jamais du premier coup ? Telesphore est obstiné. Il va essayer et essayer encore. Il prépare plusieurs potions qu’il teste simultanément pour gagner du temps. Il passe à la Pierre levée huit nuits, caché sous son buisson, emmitouflé dans sa peau d’ours. Il a vu la nature devenir rouge, jaune. Il a vu les lutins, avoir tous le visage de Merlin… Que diable ! Serait-ce encore un de ses mauvais tours ? » J’ai compté 24 « il(s) » sur trois paragraphes !!! Du coup tous ceux du début du texte me paraissent lourds et inappropriés. Bien sûr, « il » en faut (Seigneur, mon propre « il » dans mon commentaire me sort par les oreilles, j’ai fait une overdose, c’est sûr !) Je ne sais si l'auteur a tout inventé de cette légende, mais cette histoire m’a bien plu. Cependant, la morale me paraît un peu étrange : si le chien du voisin met quinze jours à faire un trou dans mon jardin et que je peux le reboucher en quelques minutes, cela n’enlève rien au désagrément de devoir vérifier régulièrement qu'il n'y a pas de nouveau trou, et chercher une pelle pour le reboucher… Mais le chien du voisin est peut-être tout à fait sympathique d'autre part. J'aurais donc trouvé plus joli et plus juste de faire un parallèle entre les avantages et les inconvénients de coexister avec les lutins, et de montrer qu'on ne peut pas prendre seulement le bon côté des gens, il faut en accepter aussi les inconvénients. |
colette
27/3/2008
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Merci Bidis pour ce commentaire très constructif. A la veille d'un concours toutes tes remarques vont me servir c'est sur! ;-). Merci d'y avoir consacré du temps.
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