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Anonyme
31/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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bonjour colibam.
C'est un très beau texte et une très belle histoire. Le titre est bon, il fait son chemin avec le texte mais en lisant cette histoire, j'en ai vu un autre, très beau qui lui aurait été comme un gant et que tu as écrit en toutes lettres. (amha) J'ai lu tout ce qu'a bien pu écrire Pagnol et je vois que ton texte est un hommage à cet écrivain. Merci pour lui. Néanmoins, dans ton texte, qui est très beau, il manque l'accent. La musique. Les cigales. La chaleur. Mais surtout l'excès : la colère d'Antonin et son désespoir sont... plats. (amha) Un détail qui casse le rythme ce sont les parenthèse explicatives, pour moi, une souffrance. Peut-être que les phrases en patois auraient mérité un lexique (et encore...) mais les mots, il y avait d'autres façons plus discrètes, plus coulantes de les traduire. Je ne parle pas provençal, mais je n'ai jamais eu besoin d'un lexique pour lire du Pagnol. Une belle histoire, de beaux personnages mais.... Bonne continuation ! |
Anonyme
31/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'était très beau, vraiment. Un style poétique, chantant, haut en couleur. Une grande bouffée d'air frais.
Ce genre d'histoire ne me touche absolument pas en temps normal, mais celui-ci m'a mis les larmes aux yeux. Détails : - la phrase 'Ainsi Antonin avait-il perdu sa précieuse amie' est superflue, je pense, elle ne fait qu'alourdir le texte, on aurait compris sans. - 'coiffer des lunettes', tu es sûr que ça se dit ... ? - Les 3 ou 4 répétitions de 'lavande' m'ont légèrement dérangée. (Par contre, bravo pour l'écho du premier paragraphe à la fin, bel effet !) Très joli texte, j'ai préféré les passages sur la montagne, la liberté aux autres, où l'action à mon sens mangeait un peu de la beauté des phrases. Mais, indéniablement ... Bravo. |
Anonyme
31/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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D'accord avec Lohengrin : le grand air passe dans tes phrases.
L'histoire est touchante. Peu ou pas de temps mort. On sent l'amoureux de la nature que tu dois être. Bref, très bien pour moi. Merci |
Selenim
31/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Belle histoire, un peu trop classique, servie par une écriture sublime.
Sur le style, rien à dire, l'auteur brode les mots avec une facilité désarmante. Pour les reproches, la trame est très ténue, cousue de fil blanc. Les dialogues sonnent faux car j'ai eu l'impression que l'auteur était plus préoccupé par l'emploi du patois que par le dynamisme des paroles. Dommage d'avoir privilégié la forme sur le fond. Un texte qui désaltère comme une gorgée d'eau de montagne. Selenim |
Anonyme
31/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir colibam... et bravo ! Une lecture vespérale qui me réconcilie avec la médiocrité du genre humain. Une histoire toute simple qui sent bon la Provence de Pagnol. Que demander de plus ? C'est aussi cela la vie, la simplicité et les beaux sentiments. J'ai en outre beaucoup apprécié ton écriture...
Encore merci ! |
xuanvincent
1/6/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Merci à l'auteur pour ce bel hommage à Marcel Pagnol.
Comme pour les nouvelles précédentes, j'ai apprécié le style, qui m'a paru dans l'ensemble bien maîtrisé et la narration, agréable à lire. Les paragraphes m'ont semblé toutefois se finir trop souvent à mon goût par des renvois trop rapides à la ligne (une phrase : un renvoi à la ligne). Trois phrases relatant un même moment par exemple pourraient à mon avis tenir dans un même paragraphe (exemple, pour le passage "Antonin se tenait droit et fier (...)" jusque "troupeaux de chèvres de plateaux en vallons". J'ai apprécié l'atmosphère et les paroles en provençal. Dommage à mon avis, comme l'a dit coquillette, que la traduction en français ait été placé à la suite immédiatement de ce parler provençal. Je pense qu'il aurait été préférable soit de ne pas du tout traduire les paroles, surtout si le lecteur peut comprendre dans l'ensemble les paroles, ou sinon de fournir une traduction dans des notes de fin de page. La fin du récit m'a plu. |
florilange
1/6/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau texte, plein de poésie. Bien que n'étant pas tellement poète moi-même, j'ai vu les montagnes, senti la lavande, le mistral sur mon visage, eu envie d'1 morceau de fromage de chèvre sur 1 bout de pain. Connaissant le pays, celà m'a rappelé plein de jolis souvenirs. Le style est splendide, celui que j'aimerais avoir, en fait, suis jalouse (je blague)! La fin, celle d'1 rêve, d'1 conte de fées.
Bravo & merci, Colibam. Florilange. |
Anonyme
1/6/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Joli, tendre, poétique, sensible, pittoresque... un récit qui donne un plaisir pur et brut, comme le morceau de montagne qu'il décrit, et une bonne petite dose d'émotion aussi, de ces émotions sans chichi, qui racontent la nature humaine tout simplement.
J'ai été touchée comme par un beau coucher de soleil ou un balade à travers la campagne. Ca sent bon la terre, le thym et le lait cru, cette histoire-là :-) On sent d'ailleurs la patte de quelqu'un qui est probablement aussi amoureux que son personnage de la nature et de son bout de terre (C’est sa grand-mère qui avait tout appris à Antonin, du secret des plantes au murmure de l’eau, des empreintes de la terre aux indices des cieux, de la mélodie secrète des insectes au chant délicat des oiseaux. Elle lui avait inculqué la sagesse de l’olivier et la patience du mûrier.). Elle est belle, la montagne d'Antonin. C'est Gaston Rebuffat qui disait : "Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent" |
marogne
3/6/2009
a aimé ce texte
Bien
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Pagnol?
Est-ce qu'il savait écrire sur la Provence? Un marseillais, de Manosque peut être, mais un provençal? Non je n'ai jamais associé Pagnol à la provence même si certains de ses textes sont presque .... Giono, oui, Giono a su saisir l'esprit de ces rudes gaillards. Mais bon il ne s'agit pas de Pagnol versus Giono ici. J'ai été un peu décu par les descriptions qui me semblaient un peu trop "propres", trop conventionelles, trop à la Pagnol sans l'émotion portée par Giono (j'ai écrit que j'arretais là.....). Au temps pour moi donc. L'histoire me semblait aussi un bien trop naïve, à la fois l'histoire d'Estéve et du miracle de la rencontre, et puis cet amour innocent. Un telle innocence est-elle vraiùent possible. j'en ai connu des bergers, ou plutôt des paysans de ces pays là, mais ça je ne l'ai jamais vu, mais ce n'est pas une raison! Néanmoins ça sonne faux, un peu le rève d'un citadin qui idéalise la vie dans les collines, et qui ne sait pas le travail que représente la garde du troupeau et la confection des fromages. Oui, les chèvres ça se garde presque tout seul, mais ça détruit tout si on les laisse faire, alors il faut y être, les changer de place régulièrement, les traire, ..... Quelques détails aussi. le mot "montagne", est-ce que l'utlise vraiment en Provence, peut être après tout, mais alors ça doit être haut, au delà de Manosque, "colline" oui, mais montagne??? Il descend faire du troc de temps en temps, mais le pain???? Et puis des érables en pleine colline, çaa non, ça ça ne peut pas être en Provence. Bon j'arrête car je ne suis pas impartial - mon début sur Pagnol/giono l'a déjà amplement démontré ... - et puis j'attendais trop sans doute, je voulais les revoir les collines, la senteur de la résine des pins, le soleil sur les épaules, et les feuilles des cades, et la farigoule aux pieds, et puis pourquoi pas les truffes que l'on cherche le nez dans la terre, là-haut où on ne nous regarde pas. Oui j'attendais trop sans doute. |
BAMBE
1/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un vent de fraîcheur, un retour à des sources qui ressemblent aux miennes, une langue qui me parle, une histoire un peu classique mais qu'importe puisque l'écriture la porte joliment.
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Anonyme
28/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.
Garlaban, c’est une énorme tour de roches bleues, plantées au bord du Plan de l’Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l’Huveaune. La tour est peu plus large que haute : mais comme elle sort du rocher à six cents mètres d’altitude, elle monte très haut dans le ciel de Provence, et parfois un nuage blanc du mois de juillet vient s’y reposer un moment." Ainsi commence le roman de Marcel Pagnol, La gloire de mon père. Je ne connais pas l'entière filmographie de Pagnol, mais l'oeuvre littéraire à quelque chose près, je la connais. Pagnol est un provençal. Giono est un provençal. Le premier s'attarde à décrire l'homme, le second chante la terre et ses miracles, ses regains. Le texte de colibam est un vibrant hommage à un grand homme de lettres. Il s'est impreigné de la poésie de l'écriture de Pagnol, mais aussi de son régionalisme. Les écrivains français depuis toujours sont de grands régionaux. colibam a su donné un vrai caractère à Antonin et il a campé une histoire toute simple, une histoire de la vie. C'est à travers une belle écriture que le lecteur se pose et apprécie. J'ai apprécié. |