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Réalisme/Historique
colibam : Le passeur
 Publié le 27/06/09  -  12 commentaires  -  12956 caractères  -  49 lectures    Autres textes du même auteur

Durant cinq années, sur le parking du hameau des Pommets (au-dessus de Toulon en direction du Broussan), je suis passé assez régulièrement devant un vieux break blanc Peugeot transformé en véritable bric-à-brac, et dont le siège conducteur était occupé par une personne dont je n'ai jamais vu le visage, tourné vers le Mont Faron et la baie toulonnaise.
Je n'ai jamais osé m'arrêter. Un mélange de pudeur et, peut-être, la peur d'être déçu.


Le passeur


C’était la troisième fois.

Trois fois que je passais devant le fleuve et qu’elle était là, face à l’île, dans le silence du crépuscule.


Nous étions venus passer nos vacances dans la région et je profitais de la douceur des soirées pour découvrir les innombrables sentiers d’une sapinière que j’avais repérée sur la carte. Je venais d’achever ma promenade et rentrais tranquillement au gîte que nous avions loué pour trois semaines.


Dès la première fois, je l’avais remarqué. Un vieux break Skoda dans lequel régnait un véritable capharnaüm. Seul le siège du conducteur était dégagé. Une personne dont je ne distinguais pas le visage y était allongée. Elle était là, tous les soirs, les bras croisés derrière la tête, le regard perdu dans la contemplation du fleuve qui marquait la séparation naturelle entre la France et l’Allemagne.

J’en avais évidemment parlé à mon épouse qui s'en était amusée. Pas plus. Mais pour moi, c’était autre chose. Qui pouvait bien être ce curieux individu ? Que faisait-il ici tous les soirs ? Et tous ces objets qui encombraient l’arrière de son véhicule : lui appartenaient-ils ?

La curiosité ne cessait de croître au fil de mes passages. Pourtant, j'attendis la dernière semaine pour me décider.

Je me garai à une centaine de mètres du vieux break, coupai le contact et attendais une éventuelle réaction. À la vérité, je me sentais plutôt ridicule et je faillis même redémarrer. Que m’importait après tout de connaître l’histoire d’un inconnu, sinon de probables ennuis.

Mais la curiosité étant décidément la plus forte, j’inspirai profondément, fermai les yeux et sortis dans l’air frais qui dissipa un peu mon inquiétude. Je fis un détour vers la rive pour être sûr qu’il me voit approcher puis avançai vers le véhicule en sifflotant, autant pour me rassurer que pour montrer mes intentions amicales. Arrivé à sa hauteur, je me baissai pour frapper à la vitre. À mon grand soulagement, le visage qui se tourna vers moi était bienveillant.


- J… je, balbutiais-je. Oui, excusez-moi mais… mmh, voilà, je passe assez souvent sur cette route et comme la présence de votre véhicule m’intriguait, je venais voir si vous n’aviez besoin de rien.


Le vieil homme qui me souriait répondit d’une voix douce mais fatiguée :


- Vous vous demandiez surtout qui pouvait être l’occupant loufoque d’une telle épave ?

- Oui, enfin je m’étonnais en fait de voir votre voiture à chacun de mes passages. C’est un endroit plutôt isolé. Et puis vous étiez à l’intérieur, avec tous ces objets. Ça m’a paru étrange.

- Étrange ? Mmmh. Eh bien, cela fera bientôt un an que je viens ici tous les soirs, figurez-vous. Évidemment, je ne me contente pas d’attendre que la nuit tombe sur le fleuve pour satisfaire une quelconque lubie contemplative. Enfin bon, si vous y tenez vraiment, montez donc à côté. Mais attention mon garçon, ne vous attendez pas à des révélations fracassantes !


Je m’installai donc à côté du vieil homme et attendis. Il s’était replongé dans le silence, le regard rivé devant lui. La situation semblait irréelle et m'aurait fait sourire en temps normal. Enfin, au bout de plusieurs longues minutes, il commença :


- Cinquante années ! Voilà cinquante ans que j’attends ; que Victor Vernier attend de la retrouver. Je n’oublierai jamais. Jamais !


Je sentais dans ses paroles une tension peu commune. Ses yeux brillaient d’une lueur ardente et derrière sa voix éraillée perçait une certaine dureté.

Un long silence suivit ces premiers mots, un silence que je préférais ne pas briser, autant par respect que par gêne. Le vieil homme venait de prendre la mer du souvenir pour rallier un îlot du passé. J’attendis donc de longues minutes, avant qu'il se décide à continuer :


- J’avais 26 ans. Ingrid, 24. Nous habitions là, juste en face, à la place du tas de briques qu’on aperçoit sur l’île. Elle était Allemande, moi Français. Nous nous sommes rencontrés sur le bac qui faisait les liaisons entre la France et l’Allemagne, à cet endroit. J’étais passeur, et elle, serveuse dans un bar du village qui existait autrefois sur l’autre rive. Ce fut un coup de foudre. Fulgurant ! La guerre était presque à nos portes mais cela nous importait peu, l’amour nous a submergés sans que nous nous y attendions. C’était un amour fou, aussi ardent que l'étaient les premières flammes de cette satanée guerre qui s'annonçait. Mais cela nous importait peu ! Nos nations, qui allaient devenir demain les pires ennemies, ne pouvaient pas éteindre le brasier qui consumait nos cœurs. Je bouillais de haine à leur égard ; elle, de frayeur. Qu’allions-nous devenir ? Il était évidemment déraisonnable d’imaginer un avenir commun. Comment aurions-nous pu concevoir le moindre projet, dans la tourmente qui balayait le monde. Sa terreur nourrissait mon impuissance. Nous étions brisés, mais cependant résolus de tout tenter, de rester unis jusqu’au dernier souffle.


De nouveau, le silence. Palpable. Insoutenable. J'aurais voulu partir, ne jamais être venu, mais une force supérieure me clouait sur place. Alors j'attendais, retenant mon souffle, me faisant le plus discret possible. Dehors, la bise s’était levée et fouettait le rivage. Il faisait nuit et nous étions seuls au monde. Le vieil homme poussa un long soupir, avant de reprendre, dans un murmure :


- Le 24 janvier 1942, l’officier allemand qui commandait la zone m’ordonna de mettre en route le bac, pour faire passer du matériel vers la France. L’air était sec et glacial. Je ne sentais plus mes mains ni mes pieds, aussi durs et froids que le marbre. C’est sans doute grâce à la texture particulière qu’avait l’air ce jour-là que je pus les entendre arriver de loin. Deux bombardiers et quatre chasseurs français venaient d’apparaître dans un ciel d’une grande pureté. Je les ai vus s’approcher lentement, inexorablement. J’étais paralysé sur mon embarcation, par le froid mais surtout la terreur. Juste avant qu’ils ne survolent l’îlot, j’arrachai un long morceau de la toile de jute blanche qui protégeait les munitions. Je brassai l’air comme un fou en poussant des hurlements de bête.


Victor criait presque dans la voiture, le visage déformé par la douleur.


- Je les ai vues tomber, par dizaines, noires et massives. Leur sifflement métallique était insoutenable. Ça n’a pas duré longtemps. Tout s’est embrasé autour de moi. J’ai volé en éclats. La nuit s’est abattue, lourdement, brusquement.


Le vieil homme respirait avec beaucoup de peine et son visage transpirait abondamment.


- Je me suis réveillé une semaine plus tard. Un groupe de résistants avait recueilli mon corps sanguinolent, à la dérive. Ils m’ont transporté dans un couvent tout proche. Pendant plusieurs semaines, j’ai lutté, entre la vie et la mort. Et puis, après encore un mois de soins et de repos, j’ai pu quitter le couvent. Oh, je n'étais pas encore vraiment rétabli bien sûr, mais je voulais absolument revenir, pour savoir.


Les mots du vieil homme s’étranglèrent dans un long sanglot. Il n’y avait plus personne dans la voiture. Nous n’étions plus que deux âmes errant sur les routes défoncées de ce coin occupé de la France.


- Ils m’ont repris à moins de 5 kilomètres d’ici. Comme un bleu. Je m’étais assoupi contre un arbre, vaincu par l'épuisement. Le canon froid d’un fusil m’a réveillé. Tout était fichu. Évidemment, je fus déporté. En Allemagne d’abord, et plus tard en Russie. Je suis resté près de dix ans dans un abominable goulag, oublié des hommes, rayé de la mémoire collective. J’y ai subi des tortures que mon corps n’oubliera jamais. Les rares survivants qui, comme moi, purent sortir à la libération du camp étaient brisés, privés d'identité, de conscience même.

Après un bref séjour dans un mouroir psychiatrique, je commençai lentement à me reconstruire, grâce au soutien et à la patience d’une infirmière qui allait devenir ma femme quelques années plus tard. Mais malgré toute son affection et les soins constants qu’elle me prodiguait, je n’ai jamais pu oublier. Pas une journée sans que l’image du bombardement n’assaille mes pensées. Pas une nuit sans cauchemars, sans hurlements de dément. Mon épouse, qui était beaucoup plus âgée que moi, décéda quelques années plus tard, emportée par une longue maladie comme on a coutume de dire. Peu de temps après, je revendis la maison. Ma décision était prise : rentrer en France. Et me voici. Un vieux papi grabataire de soixante-seize ans.


Puis Victor tourna son visage vers moi en prenant un air malicieux :


- Vous vous demandez ce qui s’est passé ensuite ? Je suis retourné sur l’îlot, à la nage. J’y ai découvert les ruines que vous avez vues. Rien d’autre, évidemment. Je me suis ensuite rendu dans les mairies. J’ai également consulté les archives, les associations, parcouru les cimetières. En vain. Je n’ai jamais retrouvé la moindre trace d’Ingrid, hormis une inscription gravée en allemand dans un rocher, sur l’île : « Ich wieder komme ». Je reviendrai. Évidemment, n’importe qui aurait pu inscrire ces mots, n’importe quand. Mais que voulez-vous, il m'a bien fallu m'accrocher à ce mince espoir, me dire que tout n'était pas perdu, embrasser l'espérance... ou la folie. C'est elle et elle seule qui me maintient en vie aujourd’hui.


Après une courte pause et un long soupir, il reprit :


- Il y a autre chose. En revenant sur le rivage la première fois, j’ai découvert un crucifix, enfoncé dans la vase. Je l’ai tout de suite reconnu. Il m’avait été offert cinquante ans plus tôt par la grand-mère d’Ingrid le jour où j’avais demandé la main de sa petite-fille. Quand je suis revenu sur la berge le lendemain, un autre objet m’attendait à peu près à la même place. Et depuis, tous les soirs, je récupère, sans chercher à comprendre le prodige, les objets qui ont décoré notre nid d’amour, sur l’îlot.

Je les entasse depuis près d'un an dans la voiture et, vu la quantité, il ne doit plus en rester beaucoup à récupérer. Demain, cela fera exactement cinquante ans que le bombardement a eu lieu. Cinquante ans, comme nos âges réunis quand cela s'est passé. C'est étrange n'est-ce pas ?

Je restais silencieux, ne sachant que répondre. Qu’aurais-je pu dire ? Cette histoire ne m’appartenait pas. J’avais l’impression d’avoir commis un viol de conscience.

Brisé par l’émotion, je fis mes adieux à Victor en balbutiant un timide « merci ». Puis je sortis et formulai un vœu pour que le ciel lui vienne en aide.

L’air frais et la pluie me ramenèrent bien vite à la réalité. En rentrant, j’allai directement me coucher, épuisé. Je dormis mal cette nuit-là, rêvant de guerre et de mort.


Toute la journée du lendemain, j’errai dans la maison, silencieux et rempli d'une humeur déplorable. Lorsque vint le soir, après avoir longtemps hésité, je décidais de sortir. Il était près de 18 h et une petite bruine nimbait le paysage d’un halo diffus. Je montai dans la voiture et pris la direction du fleuve, mal à l'aise. En arrivant près du terre-plein, je fus presque soulagé de ne pas apercevoir le vieux break.

J’allais faire demi-tour lorsque mon regard fut attiré par un mouvement diffus, sur l’îlot. Je coupai le moteur et sortis, frissonnant, l'esprit en proie à la plus vive agitation.


Là-bas, à travers l’immobilité du ciel d’averse, deux silhouettes se tenaient enlacées près du tas de ruines. Je reconnus sans peine Victor aux habits qu'il portait. Mais qui était la jeune femme blonde qui se tenait à ses côtés ? Je ne le saurai véritablement jamais, bien que l’évidence me permette de la nommer sans hésiter. Les deux ombres s'estompèrent lentement dans la mélancolie brumeuse qui s’écoulait du fleuve ce soir-là.


Les heures et les jours qui suivirent, je m’efforçai d'oublier toute cette histoire. Je tentais de me persuader que le brouillard qui régnait ce soir-là m'avait joué un tour. Le bon sens m'ordonnait presque de considérer toute cette aventure, y compris l'entretien avec Victor, comme un simple délire onirique.

Pourtant, je n'ai pas voulu oublier si facilement, me résigner. Alors, j'ai cherché dans les archives, moi aussi, pour mettre un point final à cette affaire.


Et devinez quoi ? Victor Vernier a bel et bien existé. Il est né le 2 décembre 1916 dans un hameau, près de Colmar. Nulle part ne sont mentionnés son métier de passeur ni sa déportation. Pire, je n'ai même pas réussi à trouver une preuve de son mariage, et encore moins la trace d'une quelconque descendance. Qu'importe finalement, car le plus important, pour moi en tout cas, c'est ce point d’interrogation qui est annoté à la place de la date de sa mort, comme une question posée pour l'éternité. Une question laissant la place au doute... ou au libre arbitre.


Aujourd'hui, j'ai décidé de croire à cette histoire, aussi singulière qu'elle puisse paraître. J'ai fait le choix, moi aussi, « d'embrasser l'espérance », comme me l'avait si joliment dit ce vieil homme rencontré un soir de juillet, quelque part entre hier et aujourd'hui.


 
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   solidane   
27/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
toujours très bien écrit Colbam, une vraie histoire. Très soft en contenu, je n'ai pas dit pauvre car ce n'est pas ce que je pense. Un aller-retour permanent entre passé et présent. La mémoire posée sur un espoir qui n'appartient qu'à celui qui l'entretient.

   Manuel   
27/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Texte bien écrit, rien à dire.
Sauf que géographiquement, j'ai pas tout compris...
Passeur sur un bac entre l'Allemagne et la France. Ok !
Que fait-il en bas du mont Faron à attendre ?

   Anonyme   
28/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Colibam

C'est une jolie nouvelle bien écrite, mais qui laisse une sensation bizarre un peu comme une photo en noir et blanc un peu passée où on ne distingue plus trop les détails.

J'ai eu l'impression qu'il y avait pas mal d'invraisemblances : en 42 à 25 ans un jeune alsacien (d'ailleurs j'ai eu du mal à situer le lieu) devait être ailleurs que passeur sur un Bac. L'aviation française n'existait plus du tout. Et dernière chose mais là je ne suis pas sûre, pour se retrouver prisonnier en Russie il fallait être capturé par les forces russes non? donc pas en 42, je crois...

Sinon l'intention est très belle, ces objets qu'il retrouve un à un, comme un jeu de piste. Cet amour qui l'oblige à revenir 50 ans après et cette disparition qui pose question.

Merci pour ce beau moment même si l'histoire je n'y crois pas du tout...

Xrys

   Anonyme   
29/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour colibam... Tout d'abord, j'adore cette manière de conter ; une écriture précise et sensible. Ici, si je dois admettre qu'il existe quelques invraisemblances par rapport à l'Histoire, il n'en reste pas moins que j'ai été très touché par cette histoire d'amour qui fait oublier tout le reste ; je suis un incorrigible vieux sentimental qui aurait pu dans les mêmes circonstances camper lui aussi dans ce vieux break.... Merci et bonne journée

   Brandnew   
30/6/2009
Très agréable lecture. Seul petit regret, le final fantastique ne m'a pas ému. Enfin si, presque, il allait m'émouvoir, mais l'écriture ne m'a pas donné de quoi me nourrir une fois la surprise avancée, il y a donc eu cette essai de m'émouvoir ensuite complètement oublié.

   Anonyme   
30/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je suis un peu perdue. Je ne vois pas la relation entre la baie de Toulon et la frontière franco-allemand. L'auteur aurait-il modifier le contexte de la nouvelle par rapport à l'idée originale ? L'impact surnaturel est trop bref, indécis. Le style d'écriture est maîtrisé, cependant ça manque parfois de détails. Je noterai que l'idée est intéressante, mais doit être encore travaillé.

   widjet   
1/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Cette fois-ci Colibam n’a pas sur éviter la surenchère dans l’émotion. On ne retrouve pas la retenue habituelle, le trait est un peu trop forcé, à l’image du style et de l’écriture dont je suis d’ordinaire si friand. Ici, la magie n'a pas opéré.

Un peu trop d’acharnement également sur ce pauvre homme qui croule un peu trop sous les malheurs.

C’est dommage car il y a de l’idée et l’histoire en elle-même est plutôt belle.

Widjet

   marogne   
3/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Déçu, oui quelle déception. J’imaginais la voiture près de Toulon se remplir des objets de Victor, pieusement ramassés par Ingrid depuis qu’elle attendait qu’il revienne sous les pentes du Mont Faron (et pourquoi là ? Je n’en sais rien, on aurait pu trouver), et puis le narrateur, le vrai passeur, qui comprends et qui soit les réunis (un peu fleur bleu) soit décide que de ne pas le faire rajoute à la beauté du tableau, lui attendant là-haut, elle de même à mille kilomètres, et lui dans ses mains, comme un dieu, le pouvoir d’assouvir leur quête, mais peut être aussi le risque qu’ils se déçoivent.

On aurait presque pu penser à du Auster…..

Mais cela n’a pas été la volonté de l’auteur – et il a sans doute raison.

Mais j’ai apprécié le voyage qu’il m’a fait faire !

Une belle écriture, agréable à lire. Je reprocherais peut être seulement quelques réactions un peu « outrées » du narrateur, mais bon, ce n’est pas si grave.

   Anonyme   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte pas facile à commenter pour ma part.

J'ai apprécié l'histoire avec cette incursion dans le fantastique, mais je m'attendais à autre chose au vu du résumé...

Le style est fluide, agréable, parfaitement lisible.

Le fond est bon, bien que le résumé nous induise en erreur. C'est le bémol que je mettrai. Mais sinon c'est du bon je trouve.

   florilange   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Colibam nous le dit, il a vu le break mais, n'ayant jamais osé s'arrêter, il n'a pas vu la personne qui y était assise. Ce mystère lui a inspiré une belle histoire d'amour qu'il nous raconte, à sa manière, toujours séduisante & pleine d'émotion. Qui a dit que les histoires merveilleuses/fantastiques devaient être vraies? D'ailleurs, Perdican a-t-il existé? Et Emma Bovary? Ou Werher?

Merci de cette belle histoire où l'amour se rit du lieu, de l'âge & du temps en général, pour mieux nous faire rêver.
Florilange.

   Flupke   
29/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Très bien écrit. Néanmoins je suis un peu resté sur ma faim.
Que m’importait après tout de connaître l’histoire d’un inconnu, sinon de probables ennuis. Affirmation ou question ? J’ai trébuché sur cette phrase. Le verbe importer semble être connecté aux ennuis. Ou alors il manque un mot ?
Bien aimé la dernière expression : quelque part entre hier et aujourd’hui.
J’ai également apprécié l’exercice consistant à inventer une histoire sur la base d’un souvenir réel.

   Anonyme   
29/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Dommage qu'on sente un peu venir la fin...

Pour ma part, je trouve que c'est bien amené, que l'ambiance aurait pu être un poil de biche plus prenante... je découvre une part de romantisme limite désuet qui me rappelle les vieux films et les histoires au coin du feu...

Personnellement et si on parle de gouts, c'est pas trop ma tasse de thé, mais j'aime le style, j'aime les détails narratifs... et j'aime assez que tout soit relativement flou.
ça permet une cohérence entre le fond et la forme (d'ailleurs ce qui m'a mis sur la voie de la chute...) qui me plait... (Estelle et la cohérence...)

Voilà je commence par ici mon exploration colibamesque...
Au suivant!

Merci


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