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solidane
29/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dans un premier temps, les phrases m'ont paru pesantes pour un amoureux aussi léger. Mais la fin du texte est venue à bout de cette première impression tant elle m'a agréablement surpris. La chute était pourtant présagée par le passage du fauteuil ; et bien la surprise est restée entière.
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xuanvincent
29/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Cette nouvelle m'a dans l'ensemble plu.
Le texte m'a semblé globalement assez bien écrit, sans fioriture tout en étant assez agréable à lire. Pendant une bonne partie du texte, j'ai pensé que le narrateur était un jeune homme, amoureux pour la première fois. D'où ma surprise quand j'ai compris qu'il s'agissait en fait d'un vieil homme. Pourtant, l'auteur avait semé au préalable quelques indices (le fauteuil roulant, la jeune femme a "le même âge qu'Emilie", ce portrait d'homme immobile correspond bien à celui d'un vieil homme). La chute, cette amourette de vieil homme, m'a paru rendre plus intéressante et plus originale cette histoire. |
Menvussa
29/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quand le rêve se superpose au réel, que le temps se contracte pour que le passé puisse ne plus faire qu'un avec le présent... L'esprit peut nous jouer des tours.
Une double lecture, une petite histoire d'amour, pleine de pudeur, de fraîcheur. Un évènement peu banal, cette confusion mais une explication rationnelle et rassurante donnée par le petit vieux, lui même. Une réflexion sur la perte de repères, la mémoire qui joue des tours éclipsant certains épisodes pour en faire ressurgir d'autres plus anciens, plus riches en émotion. La rencontre avec Émilie me semble un peu impersonnelle. Quand elle parle avec Philippe, elle parle D'Aurélien et non de son père, cela fait un peu distant. Une écriture très agréable bien adaptée au contexte. |
Anonyme
29/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je me suis laissé porter, emporter par ce récit, et laissé prendre par la surprise de la chute.
il n'en faut pas plus pour que j'apprécie une nouvelle. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
29/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire toute simple et très bien contée qui mène à l'inévitable conclusion : la vieillesse est un naufrage et nous sommes tous des "vieux" en puissance... Merci pour cette lecture.
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widjet
29/3/2009
a aimé ce texte
Pas
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Incroyable différence entre le premier texte de l’auteur et celui là ! A moins que ce ne soit une œuvre de jeunesse, je n’ai pas d’autre explication tant le gap est immense entre les deux écrits et à tout point de vue (mais le style surtout) ! Si Le manuscrit d'Orwenn était (bien qu’imparfait) riche (au niveau du vocabulaire), travaillé et intéressant à suivre, celui-ci me semble « torché en deux-deux » et écrit d’une main terriblement scolaire avec des phrases convenues, creuses et maladroites. Le fond, sans être follement original, aurait pu être touchant si le traitement n’était pas lui aussi expédié. Il aurait fallu creuser, densifier le personnage qui semble dépourvu de profondeur. Pour un texte aussi court et un sujet aussi rabattu, il aurait fallu drôlement peaufiner la forme, prendre le temps de choisir les bons mots, de leur donner du caractère (et plus de cœur) pour que cet homme et son histoire d’amour d’antan nous interpelle.
Le twist final est presque anecdotique. Désolé si je suis dur, mais je suis surtout stupéfait (dans le mauvais sens du terme), mais après la (relative, mais néanmoins réelle) bonne surprise du premier opus, je ne m’attendais pas à ça. Widjet |
Selenim
29/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Plutôt d'accord avec Widjet dans l'ensemble.
Style et vocabulaire sont trop simplifiés. Le procédé permet néanmoins de piéger le lecteur assez facilement sur la nature d'Aurélien. Sensations d'enfant, descriptions basiques et souvenirs d'Aurélien occultés. On ne sait pas grand chose sur l'amoureux, il observe plus qu'il ne ressent. Difficile alors de s'identifier à lui et de partager ses émotions. Ma plus grosse déception vient de la chute qui est tout simplement hasardeuse. Si j'ai bien compris, Philippe et Émilie sont les enfants de Aurélien. Ils vivent sous le même toit? Chaque année, avec les couleurs de l'automne, la grille qui n'est jamais fermée, la ressemblance physique, le même prénom que la mère.... Une succession de poncifs qui ne fonctionne tant la réunion de toutes ces conditions semble improbable. Sur la forme, la chute est assez brouillonne: j'ai du la relire plusieurs fois pour bien cerné l'identité de Philippe et Émilie et le pourquoi du comment. Une bonne idée qui, malheureusement, est assez maladroitement exploitée. |
Azurelle
1/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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La fin est surprenante, je ne m'attendais pas à cela. Quand elle lui a ouvert le regard triste, je me suis demandé ce qui se passait. Le titre colle parfaitement avec le récit en y repensant. Le langage des fleurs est à prendre en note ^^ . Merci pour ce texte.
Sinon, je ne sais pas j'ai eu l'impression qu'au début c'était moins limpide. A partir de la promenade vers l'endroit où habite Emilie, cela coule naturellement, j'ai ressenti un léger contraste. Enfin, c'est peut-être aussi moi qui accrochais de plus en plus. Je n'en sais rien, j'évoque simplement un ressentis. |
victhis0
1/4/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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elle est chouette l'idée...Mais les phrases sont un peu plaquées, l'ensemble manque cruellement de poésie, de ressenti sur les sens surdéveloppés (vue, odorat...) des amoureux (si si j'insiste !). J'aurais aussi voulu une fin plus travaillée, moins brutale, sentir plus de compassion ou de trndresse pour le héros ; finalement, on serait presque à en sourire et je ne suis pas certain que celà soit l'intention voulue. Si j'ai raison sur ce point, l'objectif est loupé.
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Nicolas
1/4/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé cette nouvelle. Elle respire la simplicité et la fraicheur, comme l'esprit accaparé d'un amoureux, et puis la chute, inattendue qui vient nous rappeler que nous ne savons pas ce que la vieillesse nous réserve.
Quel bonheur d'imaginer ce vieillard amoureux comme à vingt ans, en dépit des circonstances ... L'ensemble coule bien, j'ai pris un plaisir simple, mais j'ai pris du plaisir ! |