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Selenim
1/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai retrouvé avec plaisir le style de l'auteur, subtile amalgame d'académisme et d'envolées métaphoriques.
L'intrigue, une pincée de Dark city, une lichette de Truman Show, a le mérite de dévoiler la capacité de l'auteur à écrire de la science fiction. Égoïstement, je dirai que cette écriture n'est pas adaptée à ce style littéraire car je savoure avec plus de gourmandise les récits réalistes ou sentimentaux de l'auteur. C'est bien construit, c'est bien écrit, c'est bien. Selenim. |
FIACRE
2/5/2009
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La chute est intéressante enfin sorties d'Epinal provençale !
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Menvussa
2/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Quelques chèvres se tiennent immobiles, attendant la prochaine aube pour se remettre en marche. " Une fois la lecture de cette nouvelle terminée, cette phrase prend une toute autre dimension.
Plus vrai que nature ce brave Auguste, il se couvre pour dormir, il fait honneur à son petit déjeuner. Il parle avec une poésie toute provençale. Il se lave et se parfume. Philomène est-il de même nature qu’Auguste, si oui, ils sont terriblement humains à se bercer ainsi d’illusions, jusqu’à ce bateau imaginaire. Il y a peut-être quelques petites incohérences, quoique ce n’est pas évident. Il n’en demeure pas moins que ceci est une bien belle histoire, écrite d’une très jolie plume, avec beaucoup de poésie. |
Anonyme
3/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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A part la phrase "À cet instant, une phrase d'Antonio Porchia qu'il a lue un jour, lui ravive la mémoire, en guise de chant funèbre " qui m'a un peu gênée, l'entièreté du texte est vraiment superbe.
Il y a une délicatesse et une douceur dans l'écriture qui m'a beaucoup plu. |
Jedediah
12/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un beau texte, c'est vrai, où dès le début on se doute que quelque chose ne tourne pas rond.
La nature exacte des deux derniers habitants du village m'a un peu échappé (un robot peut-il se noyer ou se suicider ?), mais leur sensibilité les rend attachant. Bravo aussi pour cette vision - terrible - du futur, qui fait de cette nouvelle une histoire de science-fiction comme je les aime :-) (et qui m'a rappelé la série de nouvelles d'un autre auteur en apprentissage sur le thème des "bulles", mais qui était lui davantage optimiste ^^ - je crois qu'il s'agissait de pounon) |
widjet
16/6/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui commence comme un récit Pagnolesque (descriptions et dialogues) et qui prend un tout autre virage et s’achève dans quelque chose de plus vaporeux, abstrait, fantomatique presque qui enveloppe le lecteur. Un récit donc très surprenant, assez intemporel (va et vient entre présent et passé), un peu décousu aussi par moment (ce qui impacte légèrement le rythme), dont on achève la lecture l’esprit un peu cotonneux comme à la sortie d’un songe.
L’écriture est – il va sans dire – de grande qualité. Colibam continue de nous surprendre ( !) Moi, j’aime beaucoup ce que tu fais. Un peu plus de puissance émotionnelle (tes mots sont presque trop délicats qu’on aimerait les chahuter, les « abîmer » par moment) et tu obtiendras un résultat encore plus convainquant. Widjet PS : titre bof-bof en revanche. |
costic
27/6/2009
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Une vision très réaliste de l'avenir, servie par un style maitrisé, très doux.
On se laisse emporter très facilement dans ce monde un brin onirique. Je trouve le texte beau, simple, et presque parfumé. J'aime beaucoup. |
leon
29/6/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau, très bien écrit en général, j'ai adoré l'histoire du vieil Auguste !!!
Oui franchement ça se voit qu'il y a du plaisir à écrire : ça donne envie de découvrir le village et sa fontaine, la bastide... Et puis, c'est une belle nouvelle de SF aussi, avec cette bulle à l'abandon. |
florilange
2/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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De la SF pleine de poésie pagnolesque? Pourquoi pas, après tout.
Et pour des robots, ces 2 personnages sont bien sympathiques. Leur bulle est bien belle aussi, même s'ils s'y sentent très seuls. J'ai aimé du début à la fin, grâce au style qui coule comme de l'eau entre les doigts, on regrette que ce soit déjà fini. Merci colibam, décidément tu écris de fort jolies choses, Florilange. |
Anonyme
18/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je l'ai lue avé l'assent. Mais peuchère l'océan ! Pourtant Castelbosc n'est pas près de Marseille.
« il repense à Élise et son regard d'océan »... Et puis, Élise arrive et on passe de la pagnolade à la poésie. Franchement, l'Auguste, il est pas malin : parler de mouettes de cette façon à une gamine rêveuse ! « un petit coin tranquille de la Provence » : à partir de là je sais pourquoi l'Aude est en Provence et l'océan la baigne. Merci pour la leçon de géographie revisitée. Ils ont même réussi à garder le pastis. D'ailleurs je me suis demandé si l'auteur, pour écrire une histoire pareille... Mais trêve d'élucubrations. Un peu facile : « happé par la mer », « happé par l'amer ». « Quand le superficiel me fatigue, il me fatigue tant que pour me reposer, j'ai besoin d'un abîme. » : ça va, pas trop fatigué ! Merci pour le happy end. |
Pascal31
23/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Même si je me doutais dès le départ que quelque chose ne tournait pas rond, surtout quand on voit dans quelle catégorie le texte est placé, l'histoire est suffisamment bien construite, et surtout bien écrite, pour m'avoir ensuite embarqué jusqu'à cette chute (dans tous les sens du terme!) "science-fictionesque" à souhait.
Un très bon récit que j'ai apprécié de lire et qui m'a fait passer un bon moment, merci ! |
Anonyme
23/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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L'idée est excellente, mais l'explication de la situation réelle est à mon avis mal amenée. C'est toujours le problème avec la science-fiction : comment faire saisir au lecteur l'univers où on le plonge sans être trop didactique, sans que cela fasse artificiel ? Là, je trouve que vous ne vous en tirez pas très bien : Philomène voit des tuyaux et là vous introduisez l'explication, adoptant brutalement le point de vue du narrateur omniscient alors que jusqu'à présent tout était montré du point de vue d'Auguste.
Sinon, le style est agréable, mais vous usez trop des adjectifs à mon goût. J'ai relevé deux phrases où chaque substantif est qualifié ; cela m'a frappé parce qu'elles sont assez longues. Du coup, je pense que cela alourdit l'écriture : "Dans le silence sucré de la bastide endormie, un cliquetis discret se fait entendre. Aussitôt, un large panneau coulisse sur une musique feutrée, dévoilant un paysage d'une beauté aveuglante." "Ceinturant l'harmonieuse bastide, un cirque de falaises grises aux sommets inaccessibles encadre jalousement cette contrée sereine." Au total, le traitement affadit beaucoup l'idée de base, à mon avis. Mais la toute fin me plaît beaucoup ! Autres remarques : "T'occupes Auguste" : si, comme je pense, il s'agit d'un impératif, il faut écrire "T'occupe" "se crible d'étoiles que l'on pourrait effleurer des mains tant elles semblent proches" : je trouve la forme maladroite "une bouffée iodée leur gonfle les poumons de ravissement" : là aussi "une phrase d'Antonio Porchia qu'il a lue un jour, lui ravive la mémoire" : pourquoi la virgule ? |
Pepito
29/5/2012
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Bonjour Colibam, étant un P’tit nouveau j’arrive très en retard avec mon commentaire, mais voilà :
Certes, Pandulle et Marmiton rappellent les créations de JF Sébastien dans Blade Runner et l’idée du dôme n’est pas nouvelle. Quant au désespoir du dernier survivant, il a déjà été décrit dans La mort de la Terre, il y a plus d’un siècle. Mais mélanger tous ces ingrédients avec Pagnol, là, c’est géant ! Je trouve l’écriture superbe, avec une palme à « Entre les coteaux damés de vignes … » ou j’ai immédiatement visualisé les carrés du jeu… alors que le verbe veut dire tout autre chose. Aussi une écriture au service de l’humanité des personnages, me rappelant les Plus qu'humains de Th. Sturgeon. J’adore cette SF ou les malheurs d’un champignon bleu servent, en fait, à mettre en relief nos propres dilemmes. Alors le désespoir d’un droïde… Quelques petits bémols : - "une bouffée iodée leur gonfle les poumons de ravissement." > maladroit - "Derrière la frange crémeuse de l'océan, le sable coquiller..." > pas plutôt "Devant..." ? - On sent trop vite venir le sort d’Elise : "... en était sortie cinq ans plus tard." "tout fut fini" - "tuyaux multicolores" > multicolores pour de vieux tuyaux enfouis sous la mer depuis des décennies ? Surtout le terme est joyeux, surprenant dans le contexte. - "… jamais plus il ne reverra son ami, happé par la mer" > happé par la mer est peut-être en trop. - "La main ... ,faisant tomber l’hiver eternel dans cette boule de verre" > « tomber dans » est ici inadapté. L’image est très belle, par ailleurs. - "achève de crépiter " > joli terme, mais il manque peut-être la notion de chair pour un personnage qui commence la journée par bien déjeuner. Je serais très heureux de lire une dernière version de cette nouvelle, si elle existe. En attendant, merci pour ce texte. Pepito |