|
|
toc-art
13/12/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Je suis plutôt déçu par la structure du texte. L'arrivée en Turquie et l'installation à l'hôtel sont décrites minutieusement et la transformation de Jules est bâclée en 3 malheureuses lignes. Autre chose qui m'a dérangé, c'est le changement d'humeur vraiment très soudain à la vue du garçon dans la rue. De la mélancolie latente à la cavalcade dans les escaliers pour le rejoindre, même s'il lui rappelle un amour passé (entre nous, depuis le 4e étage, il a une sacrée bonne vue, le Jules !), le changement m'a vraiment paru trop brutal. par ailleurs, l'évocation de l'amour perdu manque de relief et de chair. Je n'ai pas ressenti la puissance de cet amour qui reste assez abstrait, sans substance. Enfin, je trouve un peu dommage que l'auteur n'ait pas mis autant de minutie à décrire un ou deux lieux de cette ville magnifique que l'arrivée. L'écriture est agréable. J'ai tiqué à "il le gardera rien que pour lui" qui me semble maladroit et j'aurais conservé la dernière ligne au présent. Je crois que ce texte aurait gagné à être approfondi. Il y avait semble t il assez à dire pour prolonger et étoffer le récit. Bonne continuation |
plumette
17/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce texte m'a fait voyager, dans plusieurs dimensions.
Une dimension géographique avec cette arrivée à Istanbul et les formalités diverses et évocatrices jusqu'à l'arrivée à l'hôtel, le tout décrit à la fois avec précision et légèreté, avec ces petits détails qui installent une ambiance et permettent au lecteur de se projeter. Une dimension plus intime, trés douce, assez mélancolique, un voyage dans la vie de Jules. Par petites touches, on apprend qui est Jules, les raisons de sa présence à istanbul, ce dépaysement voulu qui lui permet de replonger dans son passé sans le poids jugeant de sa famille. Quelle belle image que la silhouette entrevue derrière le voilage de la fenêtre qui lui permet de renouer avec ses émotions d'adolescent et le déclenchement du processus d'écriture. Merci pour ce beau texte sensible ! Plumette |
matcauth
4/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Constance,
C'est un agréable moment de lecture, ce texte présenté comme une peinture, par petites touches, parfois de grandes, mais pour au final nous offrir un tableau complet et qui se suffit à lui-même. C'est d'ailleurs paradoxal, car l'arrivée est longuement détaillée tandis que la transformation du personnage se fait de manière rapide. Mais vous avez su instaurer un contexte que l'on vit pleinement, ou l'on se fond avec le personnage, ses doutes et ses envies. C'est assez réaliste également, ce besoin d'aller dans un endroit très précis, avec des codes très adaptés au ressenti du héros. Tout est prêt pour la renaissance attendue. Je note l'écriture, et le fait qu'on ne décolle pas du texte, qu'on entre en immersion dans l'histoire. Mais je regrette le renouveau trop rapide et les changements d'humeurs très soudains. Un bon moment de lecture. Mat. |
Anonyme
4/1/2017
|
Vous avez réussi à écrire, en langage écrit, comme si vous parliez, bravo. J'ai adoré cette histoire. Je vous écoutais me raconter l'horrible départ, le temps qui passe, l'âge, le retrait souhaité, la recherche de l'écrit qui se meure, et puis, surgi du passée, émergeant dans le réel une silhouette jeune, fugace, l'éternel, la vie qui vient et l'écriture qui revient... dans la petite chambre... et j'y étais...
Merci pour ce moment et très bonne continuation. |
MissNeko
4/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour
J ai aimé : - le fait de voyager à travers ce texte - certaines phrases sont très poétiques comme dans ce passage : "les pâtisseries orientales qui s’abandonnaient sur la langue, en laissant une traînée pâteuse, tel un baiser du bout de la nuit. Ni guimauve, ni pâte de fruit, cette douceur de là-bas saurait mettre son imagination en émoi. En acheter dans une de ces boutiques qu’embaument les sucreries déclinées dans toute la palette des couleurs pastels." - le sujet est touchant : un homme qu va vivre reclus pendant quelque temps pour écrire sur son passé amoureux et douloureux J'ai moins aimé : - le style langage parlé voire télégraphique à quelques endroits qui donne moins de profondeur au texte. - certains passages sont trop succincts. J aurais aimé plus de détails sur son amour avec Dave. Merci pour ce partage |
alvinabec
4/1/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Constance,
L'intention de votre texte, empreint de mélancolie comme de nostalgie, me semble posée avec pudeur au premier abord mais laisse bientôt place à une fausse naïveté bien amenée. Le traitement proposé me paraît, lui, sujet à amélioration(s)...La première partie concernant le vol et l'aérogare, même si elle apporte certains éléments au lecteur, est un poil trop descriptive (qqx approx, euh, ds un A320 on est sur l'aile au 6 eme rang? je ne crois pas). Si l'on reste ds la précision extrême, il manque une phrase entre 'plastique robuste' et 'geste habile', celle où le héros saisit son bagage... Des appliques en stuc, ou même recouvertes de stuc, je ne vois pas, son amour refusé ( parental) ( ou vécu avec l'homme de sa vie?, idem entre ses deux amours confidentiels....il a qd même été pacsé avec son ami et vécu avec lui au grand jour peut supposer le lecteur)mais toutes ces babioles sont des détails disons à revoir sans grand dommage pour la narration. La chute me semble -et trop vite expédiée et très jolie- un texte pour soi-en soi est bien vu juste là. La dernière phrase gagnerait en puissance à être au présent plus qu'à l'imparfait. Un premier texte en devenir publié ici. A noter le réel travail stylistique. A vous lire... |
vendularge
4/1/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Constance,
Cette histoire est agréable à parcourir, l'écriture minutieuse, détaillée des couleurs, des matières, fait naître des images qui se marient bien avec l'idée du nomadisme, il y a une sorte de cohérence poétique et le "voyageur du monde" un peu blasé, un peu triste est un personnage attachant. Il y a quelque chose de surprenant dans ce changement de rythme où en moins de cinq mots, il dévale les escaliers pour suivre un jeune "éphèbe"...alors que l'instant d'avant était n'était que douce mélancolie (celle qu'on entretient et qui tient chaud comme un vêtement taillé sur mesure). J'aime un peu moins la dernière partie, celle de l'écriture du manuscrit (qui est l'élément central de cette histoire) que je trouve succincte. merci du partage, à vous relire vendularge |
CharlesMark
5/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Une ode, se voulant douce-amère, mais non sans dénuée de triomphalisme caché, par son égocentrisme, reflétant bien notre modernité et ses valeurs. Si l'effet est conscient, et le récit non-autobiographique, bravo!
J'aurais bien aimé voir un peu plus d'Istanbul, ville aux trois empires, aux deux civilisations, qui ne transparaît là que comme un vernis évanescent de carte postale. Cela m'a beaucoup fait penser aux réflexions de Debord sur le tourisme, à l'ère du spectacle de soi permanent. De simples décors qui changent... L'écriture est très maîtrisée, donnant l'envie de lire d'autres vos oeuvres, en espérant y trouver une profondeur plus universelle. On sent ici le drame personnel, mais peut-être un peu trop pour être partagé par toutes les âmes. Au plaisir de continuer à vous lire. |
hersen
5/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Je trouve dommage que l'on perde beaucoup de temps en description de l'arrivée, qui ne représente pas un si grand intérêt. et en contrepartie, de ne pas avoir beaucoup de ce jeune homme.
La contradiction semble être la règle : je ne comprends pas que l'amour du couple ait été caché et qu'ils soient pacsés. j'ai le sentiment que l'auteur a voulu clairement installer une ambiance, celle de la nostalgie. Mais peut-être faut-il plus que des rideaux vaporeux aux fenêtres. Je veux dire par là que je n'ai pas vraiment pu "saisir" cet homme, apparemment, les voyages semblent être quelque chose d'important pour le personnage mais n'a pas pour moi d'incidence vraiment sur le récit. Cette recherche d'un lieu particulier pour écrire cette histoire douloureuse peut se comprendre, mais d'une certaine façon, tout cela reste très "aérien". Quelques petites choses : je dirais que le loukoum est plus une confiserie qu'une pâtisserie; question d'ingrédients, sans doute. Les effets me semblaient être uniquement des vêtements, et non pas ce que nous aurions en poche. mais peut-être ai-je tort. Des détails, donc. je trouve votre écriture très poétique et j'attendrais votre second texte sur Oniris. A vous relire, donc, hersen. |
Novi
6/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour,
Votre récit, c'est ce que je nomme "l'histoire sans histoire". Le style est sympa, l'ambiance réfléchie, mais il manque dans la narration quelque chose pour s'éprendre du personnage et surtout, vouloir savoir la suite. C'est un témoignage triste, il y a une grosse mélancolie dans ce texte... mais elle ne m'a pas intéressée ; trop de détails futiles dans les descriptions, pas assez de moments forts... c'est une nouvelle, elle doit aller droit au but, surprendre, et si on oublie le twist, elle doit au moins accrocher. Mais ça, c'est mon avis sur le récit en général. Le votre est peut être plus particulier, il évoque des images, une douleur, un pays, et une nostalgie. En cela, il réussit à intriguer. Simplement, ne soyez pas timide dans les descriptions des paysages, surtout s'ils ont leur importance, cela nous permettra de voyager ! Au plaisir de vous lire une autre fois, novi |
Acratopege
7/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Vous évoquez Pamuk et je retrouve quelque chose de son écriture apparemment sage, descriptive, associant d'une impression à une autre pour former un récit qui se compose graduellement pour devenir symphonie Mais dans une si courte nouvelle, cela me donne le sentiment de quelque chose de trop éclaté, comme si je perdais le propos en route. Quelques touches éparses ne suffisent pas à composer un tableau suffisamment consistant. Donc je reste sur ma faim. Mais le thème de la recherche d'un lieu où écrire en paix après une expérience douloureuse m'a paru intéressant, et votre écriture sans emphase, au ras de l'expérience, se laisse agréablement lire.
|
GillesP
7/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Je reconnais que le texte est bien écrit, d'une manière somme toute "classique", mais pas vieillotte (grâce, notamment, à l'utilisation du présent de narration). Certains détails pourraient être améliorés ("il met le pied à terre", j'aurais enlevé l'article "le"; j'aurais conservé le présent dans le dernier paragraphe...).
Mais je n'ai pas vraiment réussi, en revanche, à comprendre l'intérêt de l'histoire: Jules a perdu son amour, il écrit un récit qui lui permet de faire son deuil... Soit, serais-je tenté de dire. Et alors? Cela dit, j'ai du mal à étayer mon argumentation. Cela doit être, je pense, une affaire de goût.. Au plaisir de vous relire. |
Tadiou
10/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Je n'ai pas accroché au rythme que je perçois comme lent et lourd avec beaucoup de détails pesants qui n'apportent rien. Il ne se passe pas grand'chose, ah! si! J'ai frémi à la fin avec l'évocation d'Ivo; j'en attendais du coup beaucoup : hélas! c'était fini!
Mais cela pourrait faire un beau récit plein de rêves, de réminiscences, de résurrections; avec d'autres équilibres. |
silvieta
12/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
L'introduction (celle en italiques) est elle adéquate?
le long premier paragraphe, bien campé, réaliste ( les voyageurs y retrouveront ces longs moments de désorientation mais aussi d'espoir que l'on éprouve en débarquant dans les aéroports de vacances) ne nous montre pas tellement que Jules soit si terrassé de douleur par la perte de son compagnon. Il avait pourtant trois fois matière à se le remémorer: avant l'atterrissage, dans la file d'attente, devant le tourniquet...(petit détail pratique: on passe plutôt la douane APRES avoir réceptionné ses bagages, non?) On perçoit rarement la tristesse du personnage, sauf lorsqu'elle est dite "son regard triste". A contraire la plupart des mots évoquent, tout au long du passage, le plaisir du touriste :"confortablement installé" "spacieux" "jardins luxuriants" "pâtisseries orientales" "il renaissait"...OK, il renaît mais si désespoir il y a eu" il est hors de cette nouvelle, par ailleurs impeccablement écrite, très évocatrice, qui donne envie de partir en vacances là bas. Mais il y a erreur de casting. Je verrais davantage dans ce texte une partie de roman, éventuellement la fin d'un roman, qu'une nouvelle. Les nombreux et fort réussis passages descriptifs pourraient aussi être conservés pour figurer dans une autre nouvelle, à thématique différente ou non (par exemple Jules ou Julie pourrait arriver dans ce lieu sans porter le deuil de quiconque et y faire la connaissance d'un compagnon qu'il ou elle perdrait à la fin.) |
micherade
27/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour
J'ai bien aimé l'écriture de ce texte, simple, fluide ( quelques phrases cependant de construction monotone: il...il...). Je connais Istanbul, et je pensais me replonger dans l'atmosphère si particulière de cette ville, mais j'ai été un peu déçue: beaucoup de détails sur l'arrivée à l'aéroport, sur l'hôtel et la chambre, et peu sur la ville elle-même. Par ailleurs le personnage vient à Istanbul pour écrire son histoire d'amour malheureuse avec Dave; or il est très vite interrompu par l'évocation d'Ivo. Deux histoires d'amour dont on se sait pas grand-chose, trop rapidement évoquées, sans émotion. Il y a donc un déséquilibre entre l'arrivée, l'installation, et l'écriture de ces amours qui semblait pourtant essentielle pour le personnage. |