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Cyrill
5/8/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
Le style est correct sans être ébouriffant pour un scénario qui aurait mérité mieux. Nous ne visitons Cracovie qu’en survol, les lieux touristiques sont cités sans que nous y soyons immergés, un peu comme dans un prospectus touristique. De la même façon, nous ne sommes pas plongés dans la beauté de l’œuvre, seule l'hallucination titille un peu mon esprit mais le narrateur a déjà pris quelque distance lors de l'écriture, l’angoisse semble derrière lui. Il y a beaucoup trop d’allers et venues narrés par le menu et qui détournent le lecteur de la focale. Un détail : « le visage nullement altéré » alors que plus haut la dame a changé la direction de son regard qui s’est fait implorant. Peut-être que l'idée selon laquelle il serait l'auteur de l'acte vandale aurait pu être distillée dans le texte plutôt qu'énoncée à la fin de but en blanc… mais c’est vous l’auteur et ce n’est qu’une idée. Au plaisir d'autres lecture. En résumé, la nouvelle m’a intéressé pour son scénario, mais la narration m’a paru un peu fade. |
Cristale
5/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Cornélieus,
J'ai bien aimé cette histoire délirante. Au premier quart du récit, j'ai pensé que quelques substances hallucinogènes avaient été ajoutées au café du matin à l'hôtel du voyageur, et puis le délire visuel à continué jusqu'à ce que l'on sache que celui-ci avait fait un cauchemar. Oui mais, la réalité fictive, si je puis dire, l'a rattrapé lors de son retour au musée. Là, j'ai pensé fortement que ce visiteur avait perdu la raison en lacérant le tableau tant il l'obsédait. ... Innocent pour cause de non-discernement de la gravité de son acte... Allez savoir ce que l'inconscient peut inventer... L'histoire est claire, bien qu'un peu longue (pour moi), mais elle a réussi à retenir mon attention sur plusieurs lectures pour m'en impreigner. Incapable d'en faire autant, je vous félicite pour l'écriture limpide et l'inventivité du scénario. |
Pepito
6/8/2024
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Une très bonne écriture, rien a signaler.
Pour le "fond", la première partie en "ah, ce n'était qu'un rêve" est un poil usée. Cela rallonge inutilement le texte à mon avis. La chute finale est bien mieux vue avec ce doute qui pointe et une fin qui reste ouverte. |
Yakamoz
6/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Merci pour ce texte, agréable à lire, qui nous fait voyager à Cracovie et dans le cerveau d'un amateur d'art qui tombe amoureux d'un tableau jusqu'à la folie. A force de le regarder, sa vision se brouille et des hallucinations apparaissent. Peut-être est ce le sourire énigmatique de la dame à l'hermine qui lui a fait perdre la raison au point de détruire la toile ? On ne le saura jamais... |
Cleamolettre
11/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Merci pour cette sympathique lecture (globalement), qui m'a en outre permis de découvrir un tableau que je ne connaissais pas (je suis moitié inculte sur Léonard !). J'ai bien aimé le doute sur la folie ou pas, distillé au fur et à mesure, les détails du tableau qui changent, et cette fin qui permet au lecteur de décider/choisir ce qui s'est vraiment passé (pour moi, pas de doute, c'est la main peinte qui a lacéré le tableau !). Petit bémol sur la liste des choses à voir à Cracovie, pour moi ça n'a rien à voir avec l'histoire et ça ne lui apporte rien (ou bien quelque chose m'échappe ?), et ça fait une introduction un peu longue au lieu d'entrer directement dans le vif du sujet. Autre détail : quelques phrases parfois trop explicatives, comme "Le délai avant de prendre l’avion était maintenant bien trop court. D’autre part je ne pouvais pas repousser mon vol car je travaillais le lendemain. " A partir du moment où on sait que l'avion est à 15h et la salle fermée jusqu'à 14h, c'est inutile, et ça allonge le texte et casse un peu son rythme. |
Cox
17/8/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour Cornélius,
Mes excuses si j'ai la plume pâteuse, j'écris ce commentaire avec 39 de fièvre. Si certaines parties de mon avis vous paraissent délirantes, vous pourrez les mettre sur le compte de mon accès de faiblesse 😁 Bref. Il est difficile, en tant que lecteur, de ne pas faire de parallèle entre ce texte et la dernière nouvelle publiée par Rosaura. Dans les deux cas, le scénario est similaire (un tableau prend vie et mène le personnage à la folie), ainsi que le cadre et le déroulé des événements (voyage à l’étranger, exposition, tableau dégradé). J’avais déjà souligné le fait que l’idée était relativement commune sous le texte de Rosaura. Mais par manque de chance pour vous, cela se fait d’autant plus sentir sous votre texte qu’il passe après un autre sur le même modèle. Au final, en faisant abstraction de ce hasard, j’ai eu à peu près le même ressenti que sur le texte de Rosaura. D’une part, j’ai apprécié le fait que l’action soit ici un peu plus développée, et donne au personnage de vraies raisons de paniquer. D’autre part, je n’ai pas retrouvé la même maîtrise de la narration, ni ressenti la même passion pour les œuvres. Au final ça s’équilibre et me laisse sur un sentiment similaire. Quelques exemples de choses qui ne m’ont pas convaincu dans l’écriture sur le début du texte : - Le cadre exotique m’a laissé dubitatif, parce qu’il est présenté dans une demi-mesure dont je ne sais quoi penser. Il est souvent livré de manière relativement plate, énumérative : “la vaste place du marché, la basilique Sainte-Marie, le château royal de Wawel, la cathédrale où sont conservées les sépultures des rois de Pologne… ». Si le but était d’immerger le lecteur dans un cadre exotique, il faudrait en faire plus. Sinon, on aurait tout aussi bien pu se dispenser des listes de destinations touristiques dont je ne comprends pas ce qu’elles apportent. - Quelques présents de vérité générale déroutants pour des remarques qui relèvent plutôt du ressenti et m’auraient paru plus adaptées au passé comme le reste de la narration (« La ville est magnifique et je me demandais (…)») - Les constructions sont en général plutôt simples, voire prosaïques à l’occasion (« il y a aussi le quartier de Kazimierz », « La ville est magnifique », « Je ne fus pas déçu par la toile que je trouvai plus belle encore que « La Joconde » »), mais cela jure parfois avec des préciosités étonnantes (« point » au lieu de « pas », etc..). - Parfois des constructions redondantes (« arbore également comme Mona Lisa » -> également est redondant ici), ou circulaires (« Subjugué par la grande qualité d’exécution de ce portrait j’étais comme hypnotisé ») - De manière générale, j’ai trouvé un peu trop de tournures convenues ou « automatiques ». C’est d’autant plus dommage lorsque l’angoisse du personnage est livrée à travers des expressions toutes faites (« Je n’en croyais pas mes yeux », « je sentis les battements de mon cœur s’accélérer dans ma poitrine », « C’en était trop. Je poussai un cri d’effroi ») Bref ; je n’ai pas vraiment été emporté par l’écriture, même s’il n’y a rien de rédhibitoire non plus et que je n’ai pas eu de difficulté à aller au bout. L’histoire se tient et l’idée que le protagoniste pourrait avoir lacéré le tableau dans un accès de folie est intéressante, même si je pense qu’elle aurait gagné à être instillée de manière plus narrative que déclarative. Le doute entre rêve, folie et fantastique et bien maintenu, ce qui participe à conserver la curiosité du lecteur. |
Malitorne
27/8/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Cette histoire pourrait faire le scénario d’un épisode de la série « La quatrième dimension », quand le réel bascule de façon insidieuse dans le surnaturel. Ici le tableau semble s’animer, obsède le narrateur jusqu’à lui en faire perdre la raison, à la fin il n’est plus sûr de ses actes.
L’idée n’est pas forcément d’une grande originalité mais se laisse suivre, on est curieux de savoir ce que va donner cette attirance morbide. L’épilogue est bien trouvé même si trop explicatif, l’allusion au dérapage aurait plongé le lecteur dans le doute. Vous lui donnez inutilement les clés, laissez-le donc cogiter ! Un texte qui laisse planer le mystère marque davantage qu’un texte où tout est dit. |
Dameer
27/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Hello Cornelius,
J’ai été subjugué par cette histoire, celle d'une obsession, que ce soit pour une ville, un monument ou une œuvre d'art : la personne devient en quelque sorte amoureuse, et passe par toutes sortes de troubles physiologiques et psychosomatiques (battements cardiaques qui s’accélèrent, difficultés à respirer, étouffement, rêves), jusque quasiment la folie. C’est le reconnu syndrome de Stendhal ou syndrome de Florence qui survient chez certains voyageurs exposés à une œuvre d'art qui prend une signification particulière pour eux. J’ai aimé la progression minutieuse dans le 1er séjour, (même si en recomptant je crois qu’il y a un jour de trop, puisqu’il doit à 2 reprises reprendre l’avion l’après-midi !) où le voyageur passe 3 jours à voir autre chose, avant de venir le 4ème jour en présence du tableau. (Ce qui en même temps fait monter l'impatience chez le lecteur ! ) Comme s’il retardait le plus possible un rendez-vous amoureux qu’il appréhende et redoute : "je ne fus pas déçu par la toile que je trouvai plus belle encore que la Joconde." Tel un amoureux, il veut " profiter au maximum de la beauté et de la finesse des traits de la jeune femme." "J’étais comme hypnotisé par ce personnage." Une autre qualité de ce récit, c’est son maillage minutieux : ainsi un jalon est posé avec le détail sur la main et l’hermine pour justifier une 2ème visite. Et puis une 3ème encore, où le tableau prend vie et se transforme : la jeune fille sent un danger et appelle à l’aide : " c’était moi qu’elle fixait et semblait implorer." Et puis ce cauchemar artistique : "la jeune fille avait perdu sa sérénité et me lançait un regard terrorisé." L’obsession est telle que le voyageur prend un aller-retour pour le weekend : l’hermine et sa maîtresse baignaient dans un bain de sang : on est dans une scène de meurtre, puisqu’on apprend ensuite que le tableau a été lacéré de coups de couteau : l’œuvre d’art assassinée ! A mon avis, il aurait fallu arrêter le récit à ce moment-là, ou bien dire juste quelque chose comme : "il n’a pas pu faire ça !" où le voyageur reconnaitrait implicitement l’identité de l’assassin mais se dissocierait de son acte… |
MarieL
14/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Un récit intéressant qui accroche, le tableau devient une idée fixe qui finit par absorber toute la vie du héros. Il sombre dans la folie, semble-t-il.
Un beau voyage artistique, bien écrit et bien décrit. |