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Anonyme
25/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Mes remarques et conseils (relatifs) concernent essentiellement la forme.
Attention à la ponctuation : « Une vie pleine, mais qui a bien failli se terminer il y a quelques mois sur des cartons près du métro Bonne-Nouvelle, où sa fille est venue la ramasser, dans un sale état, pour la mettre à l'hospice Saint Michel, dans le 12ème. » Quand je lis une phrase avec beaucoup de ponctuation, notamment des virgules, j'essaie de la lire à voix haute en marquant un temps d'attente plus long que celui qu'implique le signe utilisé. Dons dans cette phrase, en utilisant cette technique, il me semble que l'on bute sur : « Bonne-Nouvelle « , » où sa fille est venue la ramasser « , » dans un sale état « , » pour... » Pensez à utiliser le point virgule trop souvent oublié. Ou bien faites des phrases plus courtes car moins risquées. Pour les incises telles que : »Sa propre fille -qu'elle n'a jamais chérie, il faut bien se l'avouer- », il y a des règles typographiques : incise avec un – (tiret demi-cadratin « – » et non un trait d'union « - ») ; La difficulté est de trouver le bon signe qui n'est à priori pas sur le clavier. Si vous utilisez Open Office, il doit normalement se trouver dans « insertion, caractères spéciaux », ou plus simple, vous faites un copier/coller du signe ci-dessus et vous le mettez de côté pour utilisation ultérieure. Ici : « Sa propre fille -qu'elle n'a jamais chérie, il faut bien se l'avouer- est repartie dans le brouillard de cette grande ville complètement folle, avec la complicité anonyme de tous, mais définitivement, cette fois. », il me semble qu'il y a un problème de formulation (ou de style si vous préférez). D'autres phrases également : « C'est un peu inespéré d'être là, vu d'où elle vient. » : il me semble, mais c'est subjectif, que c'est plus proche du langage parlé. « Mais quand elle lit, quand elle raconte, la vieille baroudeuse se raccroche avec tant de foi – foi ! Elle n'aurait vraiment jamais pensé en arriver là- à cette réalité du monde, qu'elle sait ne jamais devoir s'arrêter. » : là l'incise n'est peut-être pas la bienvenue (elle est longue et on peut perdre le fil) ; ce qui semble gêner est le mot foi qui figure 2 fois et casse le rythme (la phrase écrite est un peu comme la phrase musicale). Quand je lis un texte il y a toujours, sous-jacente, une petite musique (parfois aussi ne grande, mais là on touche au sublime). « A sa propre échelle de vieillarde qui a depuis longtemps dressé le bilan de son existence, il reste une conviction : agir sur le monde reste l'unique moyen de survivre. » : curieusement exprimé (peut-être : à l'aune ?). Un site que j'aime bien utiliser car très complet en ce qui concerne la langue (lexicographie, synonymes, etc...) : http://www.cnrtl.f En vrac, les phrases qui posent quelques petits problèmes : Agit-elle sur ces enfants qui grandissent dans l'ombre d'un banlieue glauque ? : ici dans l'ombre avec des gens d'un autre univers, (ici univers) Elle n'en sait foutrement rien : foutrement fait partie du « langage vulgaire » (ce n'est pas péjoratif) mais pourquoi pas. Cet après-midi, Marie-Thérèse a rendez-vous au collège, dans un entrelacs de fausses ruelles, au cœur de la cité : il manque peut-être un verbe. On dirait presque qu'il en a fait un havre de paix, au cœur de ce collège miteux : peut-être agencer différemment la phrase. Et durant la lecture, tout est heureux : tous sont ? A la fin de ce bénin miracle, ils repartent jouer dans l'excitation de la cour. : bénin miracle me semble ne pas convenir. Le petit la regarde par en dessous ses longs cils bruns : en dessous ? Le « en » est en trop. la cette faculté de descendre, comme en apnée, sous la surface du temps : l'image est évocatrice mais on peut, ce me semble, l'améliorer (sous la... temps). J'arrête ma lecture à cet endroit ; je dois m'absenter et je crains que le texte ne soit plus en espace lecture, aussi, pour que les commentaires ne soient pas perdus, je les transmets. Il y a du bon et un peu de travail à faire encore dessus. Bon courage pour la suite. |
ANIMAL
29/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le drame se noue par petites touches, l'interaction entre les protagnistes semble dirigée par un marionnettiste invisible qui se joue du destin des personnages.
J'aime bien cette façon d'amener des existences si différentes à se croiser, dans un style parfois un peu trop froid mais qui se lit tout seul et vous porte au bout sans accroc. Je regrette la fin de la vieille baroudeuse, et je ne suis pas sûre qu'Idrissa oublie si vite un tel incident avec un grand que tout le monde sait dangereux. N'empêche, j'ai apprécié cette nouvelle qui parle de la difficulté à communiquer. |
florilange
29/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est une histoire très plausible. D'abord la transplantation pas facile, les différences de cultures, les parents au boulot et les petits qui doivent se défendre des grands dans la cour de récréation. Oui, ce genre de fait divers doit se produire.
Ce n'est pas si mal raconté, assez en tout cas pour que l'on veuille parvenir à la fin de l'histoire. Pourtant, attention à de petites choses, par ex., au début, on croit que Marie-Thérèse est la maîtresse quadragénaire dont il vient d'être question. |
Anonyme
6/4/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Il y aurait matière à une excellente nouvelle si celle ci était bien plus dévelloppée et la fin moins convenue. Certes c'est un classique du genre, mais justement c'est dommage de le reprendre tel quel.
La narration est correcte, hormis cette fâcheuse habitude des incises avec tirets, le rythme pas désagréable. Mais la fin est trop prévisible, trop banale. Et il y a matière en travaillant à faire plus, plus long, mieux. Au travail! |
Anonyme
9/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
La nouvelle est intéressante, se relit avec plaisir bien que le passage concernant le passé de Marc-Antoine soit un peu confus. L'histoire étant belle, et intéressante, elle mériterait d'être plus "posée" et les personnages de prendre le temps de s'installer. Que ce soit concernant Marie-Thérèse ou Marc Antoine, leur passé, leur parcours, tout est esquissé, posé comme des jalons mais je n'ai pas vraiment eu le "temps" de m'attacher à ces deux personnages, pourtant attachants. J'aime beaucoup l'histoire et la fin. Dommage que j'aie eu l'impression de lire un fait divers. Bonne continuation à l'auteur |
placebo
18/4/2010
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au niveau du style, attention aux incises, elles sont utiles pour dévoiler les pensées des personnages sans casser la phrase, mais le rythme assez entrainant renforcé par le vocabulaire un peu cru pourrait très bien se retrouver dans des phrases courtes à la place de certains de ces tirets.
''Elle n'en sait foutrement rien, et en fait elle s'en fout'' j'ai trouvé moyen la quasi répétition, tout comme ''cour et accourent'' après ; bon voulu sans doute, mais j'ai tendance à sauter les phrases un peu monotones... j'ai eu un peu de mal avec certains passages de narration : ''Cet après-midi'' et ''Alors elle va venir ici, toutes les semaines,'' dans un flash back m'a un peu perturbé j'ai trouvé l'histoire plausible, certaines des situations sont convenues, mais c'est la réalité et je trouve louable de les rappeler à notre mémoire dans l'écriture. Cependant j'ai eu l'impression d'assister à une sorte de démonstration : on a quelques idées morales, quelques points d'éclaircissement - la main de fatma, merci au fait pour l'histoire - et pour finir un gars qui tue, un peu trop légèrement à mon goût, on a juste une brève biographie, j'aurais aimé les relations de groupe : il est sensé être solitaire et il traine avec d'autres par exemple... c'est aussi bizarre qu'ils soient tous les deux touchés par la drogue et que rien ne sorte de ce point commun. des maladresses, un manque de liant pour moi. le style est bon par contre j'ai beaucoup aimé le début, les contes, mais la violence fait irruption d'une manière trop bizarre : le meurtrier est longuement détaillé et son mobile presque injustifié j'ai trouvé. bonne continuation, placebo bon en fait j'ai écrit pas mal pour dire qu'il fallait rajouter une ligne, pas vraiment optimisé ce commentaire ^^ et pour la narration du conte, j'aurais plus vu les points de suspension de la deuxième phrase au début pour montrer que ça continue, je m'attendais à la suite, pas à la fin :) je n'ai pas vraiment aimé le titre du bouquin qu'elle aurait pu écrire, d'autant plus qu'il soulève encore plus de questions bon ok ce sera mon premier commentaire raté, mais je reprends encore une fois le texte, et il me semble qu'il y a des passages trop... heu naifs, la description des personnages est vraiment très étrange : je reprends le mot ''démonstration'' de tout à l'heure : on a le minimum syndical pour nous entrainer dans l'histoire, et tout est mis au service des idées ''À sa propre échelle de vieillarde qui a depuis longtemps dressé le bilan de son existence, il reste une conviction : agir sur le monde reste l'unique moyen de survivre.'' plus je lis, moins j'arrive à me décider pour une note... vais faire un tour dans tes anciens textes placebo (bis) |
jaimme
19/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Des fautes de syntaxe? Sans doute. Cela n'a pas ralenti ma lecture en tout cas.
J'ai lu en écoutant l'album de Gaetan Roussel. Là c'est pour la petite histoire. Une histoire qui me touche. Fortement. Je connais si bien ces gamins perdus. J'ai mis des visages sur ces noms, ces personnages. Ces yeux perdus, proche du "pétage de plomb", et parfois, rarement, de l'instant où tout bascule parce que la vie est devenue insupportable. La fin était peut-être prévisible. Peut-être. Mais. Mais... j'ai tant adoré certaines mots, certaines phrases, le plus souvent en fin de paragraphe (un hasard?). En voici quelques-uns: - "bénéfice collatéral", oui, si juste. La gentillesse est un boomerang. Il faut donner pour recevoir. L'attendre même. - "bénin miracle"! Quand les yeux des enfants s'allument! Magnifique - "inutile et fragile"! Et quand vient l'échec face aux enfants... - "descendre sous la surface du temps"!! - "l'aide à dire"! Et quand on peut leur prendre la main... Et tant d'autres! On sent si bien ce contact précieux avec les gamins. C'est si réel, si vêcu! J'ai un peu tiqué à l' "insouciance des rues de Bogota"... C'est sans doute ce qu'à ressenti l'enfant, mais je reste dubitatif. Et à "émotions de grand-mère". Je pense qu'il est possible, avec l'âge, d'arriver enfin à aimer les enfants. Oui, possible, mais je pense que c'est quelque chose de personnel, que l'on a ou pas. Bref, très touché par cette nouvelle au ton très juste et servi par des mots qui viennent directement du vêcu et du coeur. Jaimme |
Anonyme
26/10/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
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Il y a peut-être une histoire... et il est bien dommage que je ne puisse y adhérer parce que ne pouvant la suivre tant la forme me parait quelconque et me fait sauter une ligne sur deux dans l'espoir d'arriver rapidement à la fin.
Les différentes scènes sont beaucoup trop résumées pour pouvoir y mettre les émotions et les rendre vivantes, comme si on avait supprimé trois lignes sur quatre pour raccourcir le texte. Du coup il en reste très peu. " – Qu'est-ce que t'as, vieille pute ? crache-t-il. Marie-Thérèse se lève, blême de colère : – Mais qui tu es pour me parler comme ça ? " Ah bon ! Il y a donc d'autres personnes qui auraient pu lui parler comme ça ? Désolé, je suis un peu dur, mais je ne peux pas faire mieux. |
marogne
6/9/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Et bien, il y en a des fous et des déments dans cette histoire, on se demande d’ailleurs à la fin si ce n’est pas somme toute l’état « normal » dans ce monde fractionné.
« Un petit enfant » en sixième, 12 ans ?? Je crois que cela donne un exemple de ce qui m’a gêné. Trop d’imprécisions dans la façon de caractériser les personnages ou leur histoire. On pourrait comprendre qu’ils soient définis à grands traits pour se concentrer sur la partie psychologique de l’intention, mais les traits ici sont plutôt des tâches de couleurs qui se mêlent, et parfois sans être « assorties ». Cela, encore une fois, pourrait passer si on plongeait dans une analyse ou une description plus profonde de la psychologie des personnages, sur leurs motivations, leurs peurs ou leur folie ; mais non encore une fois. Là aussi cela va vite, n’est pas toujours cohérent, et puis on voit percer, trop, les bons sentiments, la volonté de trouver des explications, des justifications dans la vie, dans la folie. Et pourquoi pas seulement la méchanceté pure et claire, belle aussi ? |