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Asrya
4/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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"on procrastine la mort" --> joli.
"— elle en avait un plutôt inesthétique —" --> pas nécessaire, n'apporte rien au récit et n'est pas très joli à lire. "les politiciens ont trouvé un moyen pour que chaque individu vive ensemble, séparément et en paix : le mensonge." --> je pensais que c'était déjà le cas. "les philosophes, n’en parlons pas : ils s’aident peut-être eux-mêmes, mais n’ont jamais aidé personne" --> belle formulation. "scientifiques xanthodermes" --> je ne suis pas sûr que "xanthoderme" soit réellement approprié. "comme la Citroën, avec le h en plus" --> petite note d'humour ; appréciable. "il a les dents longues, mais pas aussi longues que celles des requins." --> un humour cinglant. "je suis trop extradiégétique pour ça" --> en plus d'être drôle, vous enrichissez mon vocabulaire. Un très bon récit ; de la bonne Science-fiction-humoristico-réflexive. J'ai passé un moment très agréable, vraiment. Hormis la fin... Quelle déception ! Cette lecture qui se passait si bien, c'était si bon ; prenant, vraiment. J'étais conquis, comblé, acquis, et cette fin... est venue tout gâché. C'est rageant. C'est votre choix. Pourquoi ? J'insiste ! Pourquoi en finir de la sorte ? Certes vous restez dans ce style décalé que vous tenez et que vous abordez dès le début de l'histoire, mais... c'est trop brutal (pour moi), trop expéditif, trop franc ; j'ai le sentiment que cette fin a été bâclée. Vraiment, je ne comprends pas. Votre nouvelle est si bonne, si vivante, si fraîche. Drôle qui plus est ! Vous réunissez de nombreuses qualités dans cet écrit et là... un si bon "travail" qui se termine aussi sèchement, sans la moindre saveur ; c'est vexant ! Avez-vous pensé à ma frustration de lecteur ? Avez-vous pensé à ceux, qui, une fois complètement absorbés par votre écrit se sentiront désœuvrés face à cette fin qui laisse pantois (pas dans le bon sens du terme) ? Y-avez-vous seulement pensé ?! Je "m'insurge" mais il n'en est rien. J'ai adoré votre récit. Votre style est... merveilleux. Je ne sais quoi dire d'autre, c'est puissant. Intelligent, subtile, drôle, riche ; une petite merveille d'écriture. S'il n'y avait pas eu ces "Hou, ha, ha !!!" ... et ce qui s'en suit... Passons. Vous m'avez accordé une lecture fabuleuse, Merci, vraiment, J'aurais grand plaisir à vous lire à nouveau, A bientôt. PS : "multibataire" ; merci. |
Neojamin
25/3/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Dès le début, a mon sens, trop de commentaires extérieurs qui m’ont sorti du récit. Exemples : «mais que le préjugé l’emporte toujours sur la réalité» «ils s’aident peut-être eux-mêmes, mais n’ont jamais aidé personne» «séparément et en paix : le mensonge» (peu original) «comme la Citroën, avec le h en plus» (Pas drôle du tout) «en plus j’aime le Ricard» ??? «À la maternelle, quand on mélange du bleu et du rouge, ça donne du violet. Là, c’est à peu près pareil.» Est-ce vraiment utile de le préciser...? «je préfère rester puceau...»...J’arrête là, c’est fatiguant à la longue, on a l’impression de lire le texte d’un commentateur télévisé! Au final, l’histoire de Robin manque de profondeur à mon goût, j’ai plus l’impression que l’auteur utilise ce personnage pour dire ce qu’il pense et faire des blagues (pas toujours très bonnes!) La chute est enfantine...et le texte présente à mon goût que peu d’intérêt. Désolé! Quelques remarques: - «politisant par le cuir chevelu» Original mais peu expressif à mon goût! - «néoténie» Ce serait intéressant de l’expliquer-.. - «elle en avait un plutôt inesthétique» Est-ce vraiment utile ? - «Elle l’a perdu.» Logique après un crash en avion dans l’océan non ? - «en 2108 une île encore inconnue de l’océan Pacifique» ? Je n’y crois pas. - «C’est une femelle. Jacques est déçu» Pourquoi déçu ? Bonne continuation! |
in-flight
6/4/2015
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Bonjour,
Je crois que c'est la tonalité humoristique qui domine tout au long de votre texte. La SF est une toile de fond pour servir une histoire comique (j'allais dire un peu potache). Quelques remarques lors de ma lecture: "les philosophes philosopheront l’air par un bouche-à-bouche adipeux" --> Pas saisi. "Ça ne prouve pas que l’essence précède l’existence, mais que le préjugé l’emporte toujours sur la réalité, si bien qu’on vit beaucoup plus dans l’imaginaire qu’on ne pourrait le croire." --> On peut aussi raisonnablement penser que le prénom Robin est statistiquement donné majoritairement à des garçons, inutile de mettre cela sur le compte du préjugé. "sinon je serais obligé de me marier avec elle"--> l'incursion du "je" m'a déstabilisé et sorti du cadre. "Exactement comme quelqu’un que vous connaissez." --> Hum... je réfléchis. Non personne à ma connaissance. Ah ça y est! Robinson Crusoé? "Son téléphone portable. Robin ne le retrouve pas." --> Toujours de simples portables en 2078! Bon l'avantage c'est qu'ils sont "waterproof". D'autre part, essayez de retrouver son portable en état de marche après un crash d'avion ayant fini sa course dans le Pacifique... Robin est une optimiste, au minimum. Je n'ai pas accroché à votre texte. Je trouve la chute bien sympatoche mais vraiment il ne me restera pas grand chose de cette lecture. La faute a un style d'écriture qui se cherche vraiment trop, des références comiques pas toujours très claires ou bien maladroites et un scénario assez plat au final. RDV lors d'un prochain texte. |
Shepard
6/4/2015
a aimé ce texte
Pas
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Salut Cosmine !
Le titre me rappelle quelques douloureux souvenirs d'endocrinologie, mais allons-y ! Le pitch de départ me paraît tiré par les cheveux, on a une super molécule miracle qui peut transformer les personnes en n'importe quoi de façon irréversible, mais on a pas résolu un problème de pollution ? Enfin bon, je n'y crois pas trop mais c'est pour la vanne que ce texte est écrit, alors je ne vais pas trop en tenir rigueur. Les vannes, je n'ai pas trop saisit, elles sont extérieures au texte, comme des commentaires, ça m'a plus dérangé qu'autre chose, surtout que certaines sont incompréhensibles (ou ne sont pas des blagues ?) exemple 'elle en avait un plutôt inesthétique ' ou la citroenne et le ricard, j'ai du passer à côté. L'avion se crash, juste avant on me dit qu'il n'y a plus d'eau, plus d'air, plus de bouffe, à telle point qu'on utilise le super médoc, mais y'a du kérozène ? Pareil avec le téléphone portable... Même si c'est humoristique au départ, je trouve dommage de ne pas prêter plus attention aux détails pour éviter les incohérences, cela fait décrocher du récit. Au final j'ai l'impression que ce texte est écrit juste pour UNE vanne, la fin, qui est au mieux... potache, et encore... Les personnages sont anecdotiques, le background aussi, un développement pour arriver à une guenon qui se serre Jacques de manière expéditive (il avait déjà un penchant pour les animaux le bonhomme ?). Et là encore, un 2076 avec le super médoc, il n'y a pas un test ADN pour déterminer l'espèce et voir qu'il ne s'agit pas du tout d'un chimpanzé "normal" (surtout, qu'à priori, on pourrait s'attendre à ce que genre d'accidents se produise). En fait votre idée départ aurait pu donner naissance à un univers plutôt très intéressant et coloré, en restant dans l'humour quelque chose de beaucoup plus fin et construit m'aurait largement convaincu. |
caillouq
6/4/2015
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Ca commençait très bien...
Une écriture qui emporte dans la dérision d'autorité, j'avais très envie de me laisser faire. Humour et SF proche, c'est pôs moi qui vais bouder ça... Mais dès le troisième paragraphe, des petits choix de temps du passé ont commencé à me figer. Juste après, le passage sur le Djaï-Scy manque de légèreté, il est trop explicatif, trop lourd. La suite est une alternance de saillies réussies (par exemple la déclaration d'amour qui tombe superbement à plat) et de décisions narratives qui me font grincer des dents : la concordance et temps et surtout, très vite, l'effilochure du récit comme si son auteur avait envie de s'en débarrasser le plus vite possible. Frustration d'autant plus intense qu'elle résulte peut-être (pas sûr, hein ! Peut-être) d'un manque de motivation, comme si vous n'aviez pas cherché à travailler votre texte le plus possible pour vos lecteurs. La désinvolture du style (<3 <3 <3) n'est pas incompatible avec le goût du travail bien fait... Du coup, je n'ai pas envie de noter. Il y a un trop grand gap entre ce que vous avez écrit et les potentialités que vous laissez entrevoir. Mais j'ai hâte de découvrir votre prochaine production. |
Anonyme
9/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le début est rythmé, entraînant, les petits commentaires qui n'apportent pas grands chose au récit en lui même sont plaisant à lire. Certain sont drôles, d'autre plus sarcastiques, c'est agréable. "les politiciens ont trouvé un moyen pour que chaque individu vive ensemble, séparément et en paix : le mensonge"; à propos du génie humain "il a les dents longues, mais pas aussi longues que celles des requins".
Pourtant, d'autres commentaires de ce types sont étranges, décalés, comme forcés, comme la remarque sur le nez de la mère ou sur le Ricard (quoi qu'il s'agit sans doute d'une référence que je n'ai pas, mais je ne crois pas être la seule à avoir été perdue à ce moment là). Quant à la fin, j'en ai été très déçue, à partir du moment "Plus tard, Jacques devient reporter animalier et Robin hôtesse de l’air". J'aurais aimé connaitre un peu plus le personnage de Robin, et pourquoi pas celui de Jacques aussi. Là, j'ai eu l'impression de lire l'ébauche de deux personnages, une ébauche inachevée, et hop, on les envoie vivre une histoire pour en finir. La fin parait bâclée, on dirait un conte pour enfant, la logique (je parle ici de la cohérence que le récit doit avoir avec lui même) et la morale de ce genre de conte en moins. Bref, j'aurais aimé lire une fin un peu plus construite, et avec des personnages peut être un eu plus profond. Malgré ça, le style reste très agréable, et j'ai hâte de lire d'autre texte de l'auteur. |