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Fantastique/Merveilleux
costic : La danse des Elyphons Foléolés
 Publié le 12/03/10  -  14 commentaires  -  9387 caractères  -  81 lectures    Autres textes du même auteur

La visite d'un enquêteur de La DEFNAC peut-elle vraiment changer la représentation superficielle que l'on a des blattes ?


La danse des Elyphons Foléolés


Quatre-vingt-huitième épisode. Je ne sais pas vraiment pourquoi je continue. Je me laisse bercer par les aventures d’Hermina Thaur. Elle suit le suspect dans la voiture. Ça sonne. Bizarre, on dirait la sonnette d’une porte d’entrée. Peut-être son téléphone ? Non, elle continue sa filature. La sonnette continue de tinter. Deux notes. C’est exaspérant, on dirait qu’elle n’entend rien. Soudain je réalise que ce n’est pas à la télé mais qu’il s’agit de ma propre sonnette. Je n’attends personne. J’affecte de ne rien remarquer. Mais le timbre aigu résonne encore, vrille mes tympans. Je n’aime pas les surprises. Je préfère me recroqueviller dans mon fauteuil. C’est sûrement une erreur. Mais ça continue. C’est pas bon du tout quelqu’un qui insiste de cette manière. C’est impoli, cavalier. Je pourrais dormir après tout, ou bien travailler, pourquoi pas ? C’est sûrement pour une collecte, ou alors un représentant, ou j’ai peut-être commis une infraction : les nouveaux radars sont, paraît-il, infaillibles. Ça n’arrête pas. J’y vais. J’ouvre. Un homme se tient devant moi, un géant, un peu gras, le cheveu rare, la peau rosée. Ses yeux noirs me transpercent :


- Ben alors qu’est-ce que vous attendiez ?

- C'est-à-dire, j’étais occupé, enfin je ne pouvais pas bouger si vous voyez ce que je veux dire.

- Non je ne vois pas.


L’homme hausse les épaules et continue :


- Vous êtes monsieur Bragulat ?

- Oui c’est ça.

- Je suis Monsieur Piscopat, enquêteur pour la DEFNAC.

- La DEFNAC ? Je ne connais pas.

- Défense des Nouveaux Animaux de Compagnie.

- Désolé, je ne possède aucun animal de cette sorte.

- Si. Nous avons un dossier complet, avec des photos.

- Des photos ? Je vous répète qu’il ne peut s’agir que d’une erreur.


L’homme pose sa main sur mon épaule, exerce une légère pression et passe. Il s’assied dans le canapé du salon. Je me sens obligé d’éteindre la télé, tant pis pour Hermina.

Je l’observe, médusé, ouvrir sur ses genoux une serviette dont il extrait un dossier.


- Il vaut mieux vous asseoir.


J’obtempère.

Il me met une liasse de photos dans les mains.

Je découvre des espèces de blattes infectes, en train de se répandre à l’extérieur d’un vide-ordure.


- Vous reconnaissez le vide-ordure, sur votre palier ?

- Pas vraiment, ça pourrait être celui de mon voisin.

- Il s’agit bien du vôtre pourtant, regardez ce gros plan.


Sur la photo suivante on peut lire, en effet, un numéro de série.


- Nous avons vérifié plusieurs fois, il n’y a aucun doute, ces blattes s’échappent bien de chez vous, signe qu’elles y ont rencontré des conditions de vie désastreuses.

- Et alors ?


Le géant se tortille, rougit et répond dans un souffle :


- Alors nous les protégeons. Ces blattes font partie des nouveaux insectes de compagnie. Elles ont été tatouées, nous sommes en mesure de toutes les identifier. L’attribution à chaque animal d’une puce et d’un numéro exclusif s’est imposée comme une nécessité zootechnique et sanitaire. Nous avons pris des dispositions importantes en matière de protection des insectes. On ne peut plus maltraiter impunément ces animaux.


Je sens comme une boule dans l’estomac. Il doit s’agir d’une erreur, ou d’une blague. Mais l’homme a l’air sérieux, il continue :


- Nous avons constaté la disparition incompréhensible de plusieurs spécimens correspondant à ceux d’animaux faisant partie du cheptel qui vivait chez vous. Un enquêteur a pris les clichés de votre vide-ordure.

- Écoutez, je ne suis là que depuis un mois. Je suis locataire, peut-être devriez-vous prendre contact avec le propriétaire ?

- Vous avez signé la clause stipulant que vous vous engagez à fournir à ces animaux des conditions de vie salubres. Vous pouvez relire :


Il me tend un papier, aplatit son énorme index en bas. J’arrive à peine à déchiffrer tant les caractères sont minuscules : « Le présent locataire s’interdit en tout temps, dans la zone du meublé, la destruction ou l'enlèvement des œufs, des larves et des nymphes, la destruction, la capture, l'enlèvement, l’élimination aux fins d’abandon des insectes suivants : l'Ascalope ambré, l'Osmicyle à tête jaune, la Panorpe aplatie, le Zabre gourt, le Panzer multiponctué, le Poésile tricolore, l’Elyphon Foléolé, le Paroxciste angustatus, le Synoque des bois. »


Les yeux du géant me fixent maintenant, dans l’attente d’une réaction qui ne vient pas. J’observe ses joues arrondies parcourues de méandres roses. Je ne peux plus bouger.


- Vous avez donc porté atteinte à la colonie d’Elyphons Foléolés domiciliés ici même au 3 bis rue Boutefeu.

- Je suis profondément désolé, je ne savais pas…

- Votre défense ne tient pas. Vous avez signé. Il vaut mieux nous dire la vérité.

- Ben, c'est-à-dire, ça me revient maintenant : la semaine dernière, dans la nuit, je me suis levé pour boire un verre d’eau. Je suis allé dans la cuisine sans prendre la peine d’allumer et j’ai entendu comme un craquement sous ma mule.

- Nous y sommes ! C’était le numéro 4533, nous avons enregistré sa disparition le 5 janvier dernier, à minuit dix. Je suis quand même soulagé, sa mort fut rapide. Très bien, continuez.

- Eh bien, le lendemain je crois, j’ai découvert plusieurs insectes en train de dévorer mes corn-flakes. Je ne pensais pas qu’ils faisaient partie d’une espèce protégée voyez-vous…

- Et ?

- Et je me suis rendu dans une grande surface où j’ai fait l’acquisition d’une bombe insecticide.


Le géant devient alors tout pâle, il serre les poings sans mot dire.


- J’ai juste vaporisé un léger nuage dans la cuisine, mais comme l’odeur était épouvantable j’ai vite arrêté.

- C’est donc pour cette raison qu’ils se sont enfuis. Ces petits êtres font preuve d’une intelligence remarquable ! Malheureusement les numéros 4553 et 4676 n’ont pas eu le temps d’échapper à votre gazage. Mort lente et douloureuse.


Il me dévisage avec cruauté. Je baisse les yeux et tout à coup, je m’aperçois qu’une colonie de blattes s’est installée sur la table du salon. Immobiles elles forment un arc de cercle parfait.

Monsieur Piscopat les regarde d’un œil attendri.

Il me reprend le dossier.


- Rien d’autre ?

- Non rien vraiment. Mais je vous répète…

- Nul n’est censé ignorer la loi. Nous allons noter les faits et vous n’aurez plus qu’à signer vos aveux.


L’homme extirpe de sa serviette un ordinateur portable extra-plat et commence à tapoter le clavier. Je me demande comment il parvient à éviter de taper deux touches en même temps, tant ses doigts sont épais, boudinés, monstrueux.

Sur la table les blattes n’ont pas bougé.

Je me demande si je suis bien éveillé. Demain j’aurai tout oublié, rien n’aura eu lieu.

Bientôt un papier imprimé sort de la fente de l’appareil.

L’homme saisit délicatement le papier et me le tend :


- Signez.

- Permettez que je lise d’abord.


Je relis, je dois constater que les faits ont été relatés sans passion excessive.


- Je risque une amende ?


Monsieur Piscopat éclate alors d’un rire féroce qui laisse apparaître deux rangées de dents remarquablement aiguisées, à croire que sa dentition ne comporte que des incisives.


- Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

Dès à présent nous allons laisser les animaux dans l’appartement dont ils pourront librement disposer. Je vais vous demander de me suivre.


Je me sens défaillir. Les blattes s’éparpillent joyeusement, forment des rondes, on dirait qu’elles dansent.


- Mais si je m’engage à modifier mon comportement et à les chérir dès à présent et pour toujours ?

- Trop tard. Vous n’avez pas su profiter de leur présence, de leur beauté et de leur talent. Personnellement je ne comprends pas comment c’est possible.


Je n’arrive plus à détacher mes yeux de la table basse sur laquelle les Elyphons Foléolés exécutent des mouvements réguliers, comme incantatoires. Leur envoûtement opère et je me sens hypnotisé par ce langage abstrait.


- Laissez-moi quelques minutes, juste pour leur dire adieu.


Il regarde à son tour les volutes mobiles et picturales des Elyphons, pousse un profond soupir, et répond :


- Accordé.


L’homme s’affaisse profondément dans le canapé.

Je fixe à nouveau le plateau en verre fumé. Je ne parviens plus à réfléchir. Ces insectes parlent, dans une langue de mouvements. Rien n’est beau comme leurs corps ovales et aplatis. Leurs têtes oscillent délicatement. Les ailes presque bleues reflètent une luminosité indescriptible. J’arrive à croiser leurs grands yeux à facettes. Il existe donc un monde au-delà du nôtre, si proche pourtant. Je me laisse aller dans cette union nouvelle. J’observe les dessins mouvants, éclatant dans l’espace. Je n’ai plus de volonté. Quel gâchis ! Je suis couvert du sang de ces êtres auxquels je n’ai pas su unir mon destin. Une histoire s’écrit devant moi, aux liens innombrables. Je veux interpréter leur pensée dans l’enroulement de leurs spirales filiformes.


Quand je me réveille, je suis incapable de dire combien de temps s’est écoulé. La lumière orangée des néons à travers la fenêtre ouverte me tire de ma somnolence. Je reste là, sur le sol. Un insecte rampe sur ma joue, et progresse jusqu’à mes lèvres. Je me concentre sur la douceur du baiser.



 
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   florilange   
3/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Idée originale & bien traitée, 1 rêve à faire froid dans le dos. Ce n'est pas Kafka mais pourrait y faire penser.
L'avenir appartiendrait-il aux insectes? Gare à celui qui écraserait par mégarde 1 fourmi. Où la protection des animaux et le règne de l'Administration s'arrêteront-ils?
Cette courte nouvelle est bien écrite, souvent avec 1 humour sous-jacent, elle se lit d'1 trait, aisément, même s'il ne s'agit pas de mon sujet de prédilection.
Florilange.

   Anonyme   
4/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bien écrit.
Echange humoristique entre les deux personnages.
Nous sommes tenus en haleine du début jusqu'à la fin ...
De bonnes idées et un traitement qui réussit presque à nous rendre sympathique les dits insectes ! La présence en arc de cercle des insectes sur la table basse est un moment fort et renforce le côté fantastique...qui jusque là ne pouvait apparaître qu'absurde...Peut être que ce côté fantastique aurait pu être davantage poussé ...
La chute avec le réveil du personnage principal nous laisse penser que tout a été rêvé...mais pas la douceur du baiser !

   Anonyme   
12/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas
yeurk.

Pas fan ni de l'histoire ni de la manière dont c'est raconté.
Énormément de répétitions (surtout avant le dialogue)...

EDIT : A la demande de l'auteur :

Sonne revient 4 fois dont 3 sonnettes si je ne m'abuse...
Continue revient 6fois plus un continuez...
Comme 7 fois
Je 58 fois
Homme 7 fois
Nouveau 4 fois et nouvelle 1 fois
Mais revient 7 fois...
Alors 6 fois
Blattes 6 fois
Arrive 3 fois...

Je peux continuer mais ça fait déjà beaucoup pour une nouvelle si courte.


Le style est plat, peu original, ce qui donne l'impression que rien ne se passe.
Trop vite l'auteur met la puce à l'oreille du lecteur pour le rêve.
Aucun suspense.

Bref désolée mais sur moi ça n'a pas pris.
Bonne continuation.

   ANIMAL   
8/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un humour noir bien caustique et sans doute prémonitoire... Avec la dictature écolo qui se met en place sournoisement, on va y avoir droit d'ici quelques années :-))

Le fond est croustillant, la satyre bien menée, les réactions des personnages logiques. Cette impuissance des petits face à l'administration rouleau compresseur est tout à fait rendue et ils se trouvera toujours des serviteurs pour exécuter même les pires délires. La réflexion est profonde, donc, sous des dehors futiles.

Quant à la forme rien à redire, la nouvelle se lit toute seule.

Bravo pour cette anticipation que j'ai lue avec un réel plaisir.

   Anonyme   
13/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour costic

Bien aimé le traitement de cette idée originale. Je me suis demandé comment l'auteur allait s'en sortir, et où il allait m'emmener, ce qui est pour moi très bon signe.

J'ai trouvé l'écriture très agréable, la nouvelle glisse toute seule.
Le paragraphe qui m'a cependant le moins plu est celui qui suit l'annonce de la sentence. Au moment où le héros regarde ces insectes d'un autre oeil. Je me suis dit qu'on allait partir dans les contrées hautement fantastiques, et bon... me suis dit aussi : Hé quoi ! parce que ces elyphons vont lui coûter chaud, du coup, ils lui sont sympathiques ?

Ca m'a fait penser ensuite à ce reportage, 'tention, hein : reportage ! où ces braves bêtes sont estampillés bijoux par de grands créateurs et servent de support à des pierres précieuses tout en restant vivantes.... Mâdââme les promenant parfois même en laisse. (Des fois que ça te donne des idées scénaristiques pour un prochain opus...)

Conquise par lafin, épouvantable et très amusante. Soulagement aussi de voir que tout ceci n'était qu'un rêve.

Un agréable moment de détente.
Merci et bonne continuation.

   Anonyme   
13/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai aimé cette nouvelle jusqu'à la chute snif

Je trouve l'écriture sympa fluide et agréable. Le sujet bien traité. il parait vraiment réel...
Les dialogues sont assez réussis (peut être avec un niveau de langage trop soutenu pour des dialogues mais je chipote), les personnages ont chacun leur personnalité

Mais pourquoi diantre terminer sur le rêve ? Ça ôte pour moi une grande part de l'attrait de cette nouvelle. Et c'est vraiment dommage

En tout cas merci pour cette vision du futur que je persiste à ne pas vouloir un rêve.

Xrys

   Anonyme   
13/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Citation : L’attribution à chaque animal d’une puce et d’un numéro exclusif s’est imposée comme une nécessité zootechnique et sanitaire. Nous avons pris des dispositions importantes en matière de protection des insectes. On ne peut plus maltraiter impunément ces animaux.

Je suis bien d'accord mais uniquement pour les nouvelles de cet acabit. J'ai senti naître en moi, après avoir ingurgité deux grands verres de rosé, un éclat de rire inextinguible.

Quant aux insectes, quelle imagination : l'Ascalope ambré, l'Osmicyle à tête jaune, la Panorpe aplatie, le Zabre gourt, le Panzer multiponctué, le Poésile tricolore, l’Elyphon Foléolé, le Paroxciste angustatus, le Synoque des bois. »

Quoiqu'il en soit ne vous laissez pas envahir par le Panzer ; ceux qui ont fait la dernière guerre s'en souviennent encore.

   nemson   
14/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Amusant, bien ecrit, excellente idée, mais pourquoi terminer sur un reve? la crainte de ne pas etre suivi? regle N°1 ne pas prendre le lecteur pour un : ( ci-git une infinie serie de qualificatifs). Oui dommage pour ce reve, meme les scenaristes des plus grands nanards n'osent plus nous la faire.
Amicalement

   zorglub   
25/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte très agréable à lire. Il joue sur des peurs et des interrogations qui sont d'actualité, tant liées à l'écologie qu'à l'impression d'être broyés par la machine administrative. L'humour est présent et allège notamment le thème.

J'aurai le même regret que plusieurs autres commentateurs : la chute était meilleure sans le dernier paragraphe. Autant rester dans le fantastique jusqu'à la fin.

   Anonyme   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai trouvé l'idée de cette nouvelle très intéressante : la protection des blattes, alors que ce sont des animaux que nous chassons de nos maisons...
Comme d'autres lecteurs, je trouve la chute un peu trop facile, voire un peu trop gentillette...
Normalement, dans le fantastique, le lecteur doit se demander si l'histoire est réelle ou non, même à la fin du récit... Ici, le suspens est gâché...
Très bon récit cependant

   jaimme   
8/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je déteste ces saletés et je rentrerai dans la Résistance Anti-Blatte, c'est juré!
En plus j'ai lu un article disant que ce sont des bestioles très propres (enfin dans leur lieu d'habitat), beurk! Je reste anti-cafard, m'en fous!
Ah oui, pardon, la nouvelle!
Idée très sympa. Le colosse m'a fait penser aux gars qui allaient d'appart en appart, il y a quelques années, pour poser la question: "Vous êtes sûr que vous n'avez pas de télé chez vous?" et le gouvernement comptait sur leur mine patibulaire pour extorquer des aveux et faire payer la taxe sur l'audiovisuel.
Oups, je m'éloigne encore là!
On y va: un premier paragraphe à retravailler. Pas d'accroche suffisante, un style plat.
Le reste m'a bien amusé. On est dans l'absurde, jusqu'à la repentance finale. J'écrase ces saletés jusqu'à ce qu'on me dise qu'elles sont gentilles, protégées, voire intelligentes. Et là un bisou, merci!
J'ai aimé, pas fan absolu. Mais j'ai aimé.
Je trouve l'ensemble sympa, effrayant, plutôt bien mené.

jaimme

   wachmotep   
8/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
je n'ai pas trop aimer cette nouvelle. L'histoire est trop improbable pour que l'on s'y implique totalement.
Le texte est pourtant bien écrit : l'homme complétement inconscient du monde (à fond dans la télé) subi un enseignement (assez violent psychologiquement : prison expulsion de chez soi) par un espèce d'ogre (pourquoi ?).
Mais il apprend et à la fin devient présent à ce qui l'entoure.

Peut -être cela serai plus vraisemblable si on placer les Elyphons Foléolés en tant que espèce protégé ? (peut être ne suis je pas prêt à voir les blatte en tant qu'animal de compagnie aussi ^^).

Le titre est très jolie aussi. Je met donc un moyen +

   Anonyme   
29/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Enfin une histoire vraisemblable et pleine de raison pratique.
Les blattes étant effectivement d'une intelligence quasi excessive, on se trouve saisi d'un doute : lutter ou céder ? Mais là n'est pas le problème ni même la question.
La question est : s'agit-il d'une bonne nouvelle ?
Excellente est la réponse ! Bien écrite, tout simple, tout net.
Et je me suis bien marré ! :-))))))))
Bravo.

   Flupke   
13/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La fin m'a bien fait rire. Merci.
Insérer une puce dans des insectes. Effet rhétorique comique.
Complètement déjantée cette histoire à l'instar de certains problèmes d'éthique, insolubles. Piscopat pourrait être une pique à l'intention de ceux qui soulèvent de faux problèmes bio-éthiques se targuant d'une autorité exégétique imaginaire.
La transformation de la mentalité du protagoniste est amusante. Bon OK le vieux coup du rêve, mais c'est de bonne guerre pour cette saine fanfaronnade. Mais le style gagnerait à certains endroits à être un peu plus travaillé dans ce texte.

Amicalement,

Flupke


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