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Anonyme
8/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ce n'est pas que je n'ai pas aimé... J'ai trouvé du charme à cette histoire à petites touches, c'était bien agréable et optimiste. Tout en douce gaîté. Faut croire que ce n'est pas ce que je préfère en littérature, je dois apprécier plutôt des choses plus expressives, même au prix de la lourdeur. Là, disons-le, je me suis gracieusement languie, un poil ennuyée.
Un poil de préciosité à mon goût (je viens de revoir passer les "rires de duvet bleu", vraiment c'est pas mon truc) qui pour moi n'arrangent pas l'ensemble. |
Lunar-K
12/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Un joli texte dans l'ensemble. Pas mal écrit du tout malgré quelques préciosités ci et là. Ce qui n'empêche en rien ce récit d'être tout à fait agréable à lire, assez vivant même alors qu'il n'est pourtant que descriptif, totalement dépourvu d'action. C'est déjà une petite réussite en soi je trouve : donner vie au simple descriptif. Mais n'est-ce pas, après tout, autour de cela que tourne la totalité de ce texte ? J'ai d'ailleurs bien aimé tout ce développement, cette double série qui met en parallèle, d'une part, l'intervention de l'autre dans la vie du narrateur et l'évolution de leurs rapports, et, d'autre part, la vie de la maison elle-même (Un peu à la manière de "L'écume des jours" de B. Vian donc, mais à rebours, en plus positif). Ou comment l'intimité peut se trouver radicalement changée à la présence d'autrui. Le récit se montre peut-être un peu trop optimiste à cet égard, manquant de nuance à mon avis. Ça reste une belle histoire, bien sûr, mais avec finalement assez peu de relief, un peu trop naïve peut-être. Je le regrette. Bref, un bon texte dans l'ensemble, abordant sans doute le thème le plus éculé qui soit, mais sous un angle assez original, je trouve... |
macaron
17/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une étonnante nouvelle servie par une écriture intimiste très littéraire. J'ai beaucoup aimé. Cette renaissance de la maison endormie dans le respect des morts et de leurs valeurs, vous nous l'imposez par petites touches d'une banale histoire d'amour. Du côté des vivants est la vie, et tout est balayé par les rires et les enfants. Le ton exprime bien l'embarras de l'auteur tiraillé entre les convenances, le poids du passé et les boulversements du présent. On voit la maison s'ouvrir les fenêtres, respirer enfin. Un très bon moment de lecture!
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pieralun
17/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Que dire sur le fond: le passage progressif d'une vie "encaustiquée" dans le passé à la vie dans le présent. Le tout grâce à la fraîcheur, la désinvolture d'une femme qui vient d'on ne sait où. Pourquoi pas! La progressivité est bien là, le film est crédible.
La forme ressemble à ce que l'on voit dans la littérature actuelle: in texte très ponctué, des phrases courtes, des descriptions épurées, un mélange de passé composé et de présent. Le style est efficace. si on rajoute quelques images peu habituelles, c'est une belle écriture. |
placebo
18/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une écriture que j'ai trouvé assez précieuse au début et qui se libère sur la fin. Comme dans certaines poésies, j'ai loupé quelques belles images (il y en a) je pense pour avoir survolé certains passages.
À côté de ça, j'ai réussi à retrouver le texte d'origine à partir de cette même écriture :) et ça explique la présence constante d'un élément que j'avais remarqué. Honnêtement, le texte se lit mais je n'ai pas été plus emballé que ça. Un peu d'émotion avec le renouveau dans la vie de cet homme ; un sentiment de langueur permanent. Cette femme ne m'a pas touché, ses enfants ou sa fille à lui non plus. Tout semble évoluer en surface, contrairement à la vie intérieure du narrateur qui est à la fois pauvre et développée (début du texte sur ses considérations animistes). Bonne continuation, placebo |
brabant
19/5/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Costic,
Intimiste et poétique. Ce que j'ai trouvé le plus intéressant c'est que la maison elle-même s'est laissée apprivoiser (jusqu'à l'éventration possible de son toit, c'est dire !) et les objets vénérables qui l'habitent : le bahut devenu à la fois caverne de spéléogues et paroi d'alpinistes, les magots japonais abandonnant leurs sabres pour jouer des batailles de chevaux de bois, les livres semant leurs secrets pour libérer des contes d'enfants ; oui il y a de l'animisme dans tout cela, les âmes se libèrent. Bon, la fille est dans son rôle de femme de substitution, jalouse, conservatrice et dominatrice qui veut garder égoïstement ce qui est : le moindre mal. Momificatrice ! J'ai adoré cette histoire où l'amour et les baisers se cajolent au gré des "rires de duvet bleu". Jamais, au grand jamais, Mesdames, ne gommez ce duvet émoustillant ! J'attends avec impatience ma prochaine nuit d'insomnie pour aller jeter un coup d'oeil sous le pommier au fond de mon jardin car, mais ne le répétez pas, ma femme "Pauvre B... Pauvre Misère", ce n'est pas un duvet mais une véritable paire de bacchantes qu'elle arbore ! Lol ! C'est pas vrai ! ps : Très, très réussie cette relation textuelle consentie. D'un texte l'autre. En tout bien tout honneur. Bravo ! |
matcauth
22/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour,
je n'ai malheureusement pas accroché à cette histoire, trop oscillante à mon goût, entre réalité et fiction, poésie. Je ne comprend pas l'apparition : "Une forme, une silhouette, un corps. " est-ce une réalité, une allégorie, j'ai été perdu dans ce morceau de texte et par la suite, difficile de se remettre en selle. De la même manière, ce texte déliberement optimiste l'est bien trop, le fossé trop marqué entre le début et la fin du texte. Par contre, la scène est bien posée au début, on "sent" l'ambiance, on la respire, la voit et l'entend. De plus, votre plume a un côté doux, un côté rond qui permet d'adoucir les phrases, les scènes, les mots, même. Peut-être, paradoxalement, cela donne t-il un côté aseptisé trop marqué, ôtant le relief et l'émotion au texte? en résumé, j'ai trouvé ce texte bien écrit mais trop fade, sans prise de risque, sans surprise. Trop prudent, en somme. |
AntoineJ
24/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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j'ai opté pour la poésie dès le départ plutôt que le réalisme.
facile de se laisser bercer par ce doux rêve de rencontre entre la vertu et le sourire, entre la rigueur et la folie. en seconde lecture, j'ai essayé le mode plus classique "une histoire de rencontre" ... et là, j'ai beaucoup plus de mal à y croire. j'aime beaucoup le lien entre l'homme et la maison, qui se renvoient des échos ... je l'aurais poussé encore plus, après tout une maison peut ressentir beaucoup de sentiments et contenir énormément de secrets. |
Flupke
13/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien aimé l’originalité du style poétique, pointilliste, impressionniste.
De très jolies phrases légères qui dansent avec la description de la vie que cette femme insuffle à la maison. |