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Anonyme
13/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ah, la fin me déçoit... Je sentais venir depuis la cave pleine de salpêtre que les flèches étaient "pour de vrai", et je trouve que c'est une solution de facilité. Dommage, parce que sinon j'ai trouvé le texte très drôle, l'écriture alerte, les personnages bien campés (une mention pour la boulangère !). Dommage à mon avis, oui, qu'entraînés par l'escalade, le "toujours plus" imposé par le sujet, les auteurs n'aient trouvé que cette chute facile.
Très bonne idée de base, sinon, je trouve. "Le titre, « La vie des saints », fit affluer d'homophoniques images de rotondités blanches dans son esprit surchauffé." : excellent ! |
Anonyme
22/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un rythme prenant dès le départ, tout va crescendo. La catégorie choisie m'a fait sourire en commençant la lecture de cette nouvelle.
Je suis curieuse de savoir comment les deux auteurs sont parvenus à mener une telle intrigue dans un style similaire ? L'écriture est d'excellente composition, le style pointu. On perçoit la recherche ou les connaissances des auteurs. Réalisme, hein !? En tous cas, l'histoire brille par sa crédibilité, excepté pour la boulangère, une note de fantaisie probablement. Le fil trivial, j'entends évident par trivial, est grandement appréciable car le vocabulaire reste simple, on ne tombe pas dans la vulgarité. L'imagination est elle, prépondérante. J'ai aimé tout particulièrement la dernier section du texte, ce personnage de Persée accessoiriste et la conclusion tout bonnement hilarante. Au plaisir de vous lire et de vous découvrir. |
Charivari
14/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Alors, dès le départ, j'étais aguiché par cette intrigue loufoque et cette écriture pleine de verve... Vraiment très drôle, avec beaucoup de rythme et des expressions sympas. Et puis, peu à peu, je trouve que ça retombe. L'inspiration sexuelle trouvée dans les hagiographies, j'ai trouvé ça tout bonnement génial comme idée, tout à fait irréverrentieux, mais je n'ai pas vraiment été convaincu par le traitement. Le passage avec Persée dans le bar à vins m'a paru longuet. Quant à la fin, je trouve qu'elle est beaucoup trop abrupte et aussi, un peu attendue. Dommage.
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brabant
13/3/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup apprécié ce récit, très original. Un mini "Seven" de l'amour et de quelques pratiques hors norme en quelque sorte. L'incipit prend toute sa valeur : "Jusqu'où ira Marcel...", ben, jusqu'au bout... "pour sa Béatrice ?". Quant on sait que Beatrix était la fiancée d'Alighieri : jusqu'au bout du bout... de l'Enfer ! A trop vouloir pervertir les Saints !... J'avoue que l'entrée en matière m'avait quelque peu fait peur : "renifler les doigts", "odeur... corrompue" fût-elle de fruit et de girofle ! Amours glandulaires, m'étais-je dit, prépare-toi au pire ! Eh ben non ! La belle n'est pas une bête au sens de bestial(e), elle veut de l'imagination, et de l'imagination les auteurs en ont, dans une belle langue ("épectase..."), ce qui ne gâte rien. On a ici "De la nouveauté... du frais, de l'inédit" . Eh ben non, il n'y a rien à jeter : "lying ovation... bookcrosser compulsif... ces allumés de l'épectase... Passy ? Chatou ? Jouy-en-Jossas ?... l'Augustin... Béatrice Bride... l'expurgation capillaire des pieds... partouzeuse prosélyte... Et mes saints, tu les aimes mes seins ?..." La liste n'est pas exhaustive. Le choix des noms a été soigné lui-aussi. Marcel mouille le maillot, Persée... perce. Les malheurs de Sophie... J'aime quand on s'y attarde. C'est essentiel en ce qui me concerne. Peut-être le personnage de Béatrice pourrait-il être précisé. Mais il n'est que le prétexte à l'histoire, l'élément déclencheur. Merci pour cette escapade amoureuse. La représentation terminée, les acteurs vont se relever et saluer car, on le sait, il n'y a pas de vrais morts au spectacle. Bravo Mesdames et Messieurs ! Vous avez été à la hauteur ! Tant mieux... et tant pis pour le "Quadrille à terre" ! Vous avez réussi à me surprendre ! Applauses ! Encore Merci ! Edition : "Blagounette" mise à part il faut que je modère mon enthousiasme moi... : Moyen + Réédition : Annulation de l'opération "Déplumage" : TB réaffecté. :D |
alvinabec
22/2/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
On démarre dans un registre hilarant, le rythme est excellent puis, après le 3eme RV, l'intérêt retombe un peu. La convocation, iconoclaste, des saints est tout bonnement une trouvaille épatante. Ecrire à 4 mains demande bien du doigté, c'est certain, mais il me semble que certains termes employés sont plus proches de la surbrillance (épectase, vénuste) que de la réelle nécessité. En outre, cela casse la lecture sans apporter un "plus" signifiant à l'histoire. Le dernier paragraphe, trop annoncé, très convenu, enlève du sel au récit de cette tornade amoureuse. A vous lire... |
widjet
22/2/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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En tout cas, il y une volonté évidente d’innover, « d’originaliser » d’autant que l’amusement (dans l’écriture) assez palpable et par moment communicatif. Saluons cette intention audacieuse.
Même si j’ai trouvé ça un peu longuet par moment (avec le RDV n°1, n°2, n°3…ça donnait l’impression qu’on me racontait une blague à rallonge), et que je ne suis guère friand de ce genre de texte, je ne vais retenir que la légèreté - à la Guitry (le titre est sans doute un clin d’œil à l’homme de Théâtre) – de ce chassé croisé amoureux, élitiste (j’ai appris quelques mots) et coquin qui a le bon goût d’éviter la vulgarité. Reste que par moment on n’évite pas toujours la confusion et la visualisation des scènes peinent à convaincre. Enfin, je suis certain qu’il y a pleins de clin d’œil (que mon inculture n’a pu repérer) qui doivent rendre le texte encore plus riche qu’il ne l’est. J’encourage donc. W. |
jeanmarcel
22/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Après un début qui autorise toutes les audaces, façon Dernier Tango à Paris, l'intérêt du récit s'amenuise au fil des rendez vous des amants.
J'ai ressenti une retenue, presque une auto-censure, destinée peut-être à ne pas trop choquer. L'humour est bien présent mais cette recherche du plaisir et de la douleur est assez hermétique, intellectualisée à l'excès. L'absence de simplicité dans l'histoire d'amour, ou de sexe, boursoufle un peu le propos. Pourtant le héros s'appelle Marcel. Si des amants veulent se surprendre, ils ne préparent pas leurs futures étreintes aussi laborieusement, avec autant de documentation, le calendrier dans une main et le fouet dans l'autre. Je me suis bien amusé malgré tout et je félicite le(s) auteur(s). |
zenobi
24/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le style est enlevé, plaisant, l'angle d'attaque, piquant.
(Il m'a semblé qu'il i y avait un petit "bug" temporel lors du passage "pendant ce temps, B.B . etc.") La fin m'a grandement déçu, un vrai Cupidon en lieu et place de ce Persée qu'on devine bien vite m'aurait peut-être davantage convaincu. |
Sybelhe
25/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le texte fonctionne bien. La recherche de plaisirs toujours différents nous éloigne vraiment de toute la mièvrerie normalement associée au thème de la rencontre charnelle. J'aime beaucoup l'absence de sentimentalité entre les personnes. Elle n' a pas lieu d'être. L'évocation de l'ortie me laisse songeuse mais non surprise. Par contre la fin me déçoit. Voulue ou non cette lointaine référence à Cupidon peut-être, me parait peu crédible.
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Anonyme
25/2/2012
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Marcel a baisé trois heures... Bien. Marcel a appelé maman. Bon. Marcel a recouru à "dame nature". Pourquoi pas? Marcel fait appel aux Saints. Ah bon? pas encore rassuré le bonhomme? Eh non! Il lui faut Sophie et ses seins siliconés, et un Persée pour mourrir ou souffrir ou aimer. Pauvre Marcel!
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Anonyme
26/2/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je suis déçu par ce texte qui commence bien puis s'éternise.
Le début est vif, enjoué, drôle, il évite la vulgarité, le côté grivois lourd que ce genre d'histoire pourrait déclencher. Il y a une belle utilisation de la langue, de jolies trouvailles : "ces allumés de l'épectase" par exemple. L'idée de la découverte de la vie des Saints et aussi une bonne chose. Mais la suite se traine en longueur. Ce n'est pas prévisible en soi, mais ça devient de moins en moins original, le style parallèlement s'en ressent avec une rythme plus lourd, moins enjoué, et j'ai fini par m'ennuyer. C'est je crois l'écueil de ce genre de textes basés sur le renouvellement de la situation initiale: il faut beaucoup de rythme, de vivacité pour arriver à garder l'esprit du lecteur. Là c'est dommage mais ça ne marche plus. Un texte donc un peu long qui s’essouffle mais avec une très bonne idée de départ. |
caillouq
17/3/2012
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(ce comm que je ne peux pas enlever est le résidu du gag désopilant qui consiste à commenter -brièvement- un texte auquel j'ai participé, afin de brouiller les pistes des -trop clairvoyants- leveurs d'anonymat ...)
Re-re-edit : j'en profite pour signaler remerciements et petite discussion là: http://www.oniris.be/forum/dans-les-formes-de-l-amour-je-demande-le-quadrilatere-t15242s0.html |
Margone_Muse
5/3/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bravo aux deux auteurs pour avoir relevé le défit, pas évident du tout.
Le thème de l'escalade est sympathique, assez plaisant à suivre. Quatre rendez-vous, c'est le bon chiffre : ni trop long, ni pas assez. Les démarches de Marcel sont déjantées et ce n'est pas déplaisant, bonne créativité des auteurs qui n'ont pas lésigné sur la fantaisie. Mais c'est surtout l'écriture que j'ai apprécié, très vive. Beaucoup d'expressions m'ont fait sourire ("lying ovation", "hésitant d'une colline à l'autre", et bien d'autres non relevées...). Pour les points négatifs : Les petits encarts au sujet de Béatrice sont insignifiants au final, sans incidence sur le récit, je n'ai pas bien saisi. Soit on en parlait un peu plus, soit pas du tout. Là, c'est extrêmement peu et ça s'intègre mal au récit du coup, comme un intrus, d'autant que les pensées de Marcel suffisent largement à se faire une idée sur le personnage. Et la fin, elle se laisse voir venir quand même. Après, dès que Persée tire ses flèches, ça ne traine pas et c'est un bon point, c'est vrai. L'ensemble est cohérent, plutôt bien géré. Encore toutes mes félicitations. Margone |
Selenim
19/3/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Malgré une écriture singulière, le texte accumule trop d’écueils pour vraiment l'emporter.
Les éléments positifs de ce récit : une écriture qui a de la personnalité et un rythme maitrisé. Cette belle plume m'a maintes fois charmé. Cruelle, impertinente, racée, voyeuse, cynique. Je me suis plusieurs fois délecté de certaines phrases ou idées. Il y a là un style, une identité, c'est indéniable, surtout pour la première partie de l'histoire. Concours oblige, le duo d'auteurs n'a pas su effacer suffisamment la charnière entre les deux parties. Si la première est plus jubilatoire, plus libre, la deuxième se concentre sur l'intrigue et la chute. La débauche et le vice laisse place à une simple vengeance. Je me suis retrouvé à lire la fin d'une histoire dont je n'avais pas lu le début. Malgré tout, le texte est très plaisant à lire. Avec une intrigue plus cohérente et une vraie homogénéité, ce texte aurait pu s'orner de plusieurs plumes. Selenim |