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doianM
4/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un "flash", une photo d'un environement urbain qui nous cache ses raisons pragmatiques sous un aspect agréable.
Le narrateur nous l'apprend à partir d'une petite expérience de SDF. C'est bien écrit. Le prétexte de cette excursion dans un domaine familier, soudainement devenu hostile, est peut-être léger. Mais dans les conventins du récit on l'accepte facilement. Le texte ne manque pas d'humour. Développant davantage il aurait pu s'engager dans l'idée générale de "la misère qui se cache souvent sous le beau". Texte qui pourrait se situer dans la catégorie "Dissertations" ou "Humour". Bonne continuation. |
Anonyme
5/10/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Le style est agréable, mais le fond me laisse très dubitatif. Comparer la richesse à des mobiliers urbains, je trouve ça un peu trop simple pour ma part. Partant de là je trouve l'histoire trop évidente dans sa narration.
A revoi je crois. |
Anonyme
6/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
je me souviens avoir vu récemment un reportage sur la façon dont les architectes urbanistes sont désormais sensibilisés au phénomène des sdf et à la façon de concevoir effectivement des mobiliers dissuasifs. Il y a une chanson de bénabar aussi qui y fait une brève allusion... J'aime bien le personnage décrit, ce glissement social qui s'opère en même temps que la dégringolade dans la rue et cette prise de conscience. J'aime le regard désenchanté, contemplatif et un peu imbibé que l'auteur a su lui donner. Je déplore cependant qu'on manque d'info sur la déliquescence du couple. Nicole est ce qu'elle est, l'a toujours été semble-t-il. Quant à lui, l'alcoolisme est présenté comme un héritage familial. Pourtant, ils se sont rencontrés, aimés, mariés en tout cas. On peut donc supposer qu'il a appartenu à ce monde-là, lui aussi (malgré le peu qu'on sait d'elle, on n'imagine pas Nicole s'éprendre d'un raté affiché). J'aurais aimé que la rupture soit évoquée, ce qui l'a conduit à décrocher de ce monde bourgeois et qu'il juge affecté, de retourner à son atavisme, à sa vue fataliste et contemplative de l'univers. C'est ce qui manque pour moi dans ce portrait d'un homme blessé. Muzil disait que les hommes n'étaient qu'un désarroi sur pattes, ce portrait attachant le confirme. L'écriture a le mérite d'être simple et de savoir se faire oublier pour servir le propos. J'ai tiqué sur une ou deux virgules, mais je suppose qu'elles seront corrigées avant publication, si... Ah oui, quand même, je croyais que l'absinthe était interdite de nos jours. On peut encore s'en procurer ? (le mec intéressé...) :-) Bonne continuation Jphil |
jaimme
13/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un instantané de la vie. J'aime le fait que le héros ne soit pas cet homme et son histoire personnelle. Le tout était de comprendre (à mon sens) que tout est fait pour l'exclusion de l'exclu.
Et exclu cet homme en est un. Alors de là à généraliser... A chacun de. L'écriture est soignée, intéressante. Une petite longueur sur la partie dans le parc, rien de bien grave. Nouvelle riche et originale. Merci. |
alvinabec
13/10/2010
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Style fluide, plaisant à lire.
La chute gagnerait sans doute à être plus insolite. |
Niels
13/10/2010
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Oui, la narration est très agréable ; parfaitement fluide ; quelques tournures très chouettes.
À la première lecture, j'ai eu une drôle d'impression au début ; j'ai beaucoup aimé le premier paragraphe, et puis au deuxième, je me suis demandé ce qui se passait ; le changement de ton et de caractère m'a arrêté dans la lecture, et j'ai été obligé de reprendre le récit avec un autre point de vue (donc ça, ça m'a agacé). Passé cela, j'ai lu avec plaisir. Un peu déçu du manque de surprise global. On sent assez vite arriver le côté "protest-song", et on ne s'en détache pas ; mais c'est un choix assumé, donc c'est bien aussi. J'ai trouvé un peu curieux la "vision parabolique" du début, et le choix du mot "atavisme" qui pèse à mon avis bien plus lourd que ce qu'il décrit ici (même si, bien sûr, l'alcoolisme est loin d'être la joie). J'ai beaucoup aimé "La façon de se noyer ne regardait que moi." ; et la situation du couple, comme le côté avec lequel la prend le héros, m'ont bien plu aussi. |
Jagger
13/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une tranche de vie intéressante à lire, une aventure urbaine sympathique qui pose un constat dérangeant, qu'il est plus facile de faire des banc anti SDF que des accès handicapé. Le texte est donc plus "politique" qu'il n'y parait.
Merci |
Anonyme
13/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'écriture est fluide, l'idée sympathique.
Cette descente dans les strates de la société pour se représenter la réalité d'un SDF et des difficultés de sa situation est plutôt bien décrite. La fin pourrait être un peu plus travaillée, une chute serait du plus bel effet. Seul la phrase "En fait, on voyait bien qu’ils s’emmerdaient" m'a laissé un peu dubitatif, l'homme est sur le balcon à cause de son alcoolisme mais pourquoi les amis de sa femme son si artificiel? Cela serait à développer à mon avis. |
alpy
14/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour costic,
Un récit sympa sur la créativité des architectes urbanistes. L'écriture est correcte et se laisse lire facilement. J'aurais aimé un peu plus de travail sur l'introduction et la fin. Bonne continuation, Alpy |
Anonyme
15/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Clic-clac. Un texte lu à la même vitesse que le déploiement de ces canapés dont le seul objet est de vous faire passer une mauvaise nuit. Ou alors si tu préfères à la même vitesse que le héros de cette aventure urbanistique met à descendre son flacon d'absinthe ou la gouttière. Un bon moment donc, passé à déambuler nuitamment dans les avenues et le parc de cette ville si peu accueillante aux âmes errantes.
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emi
16/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Le point de départ est insolite : le mari bouclé sur le balcon pendant que madame reçoit les invités. Pourquoi en sont-ils arrivés là? On aimerait le savoir.
Puis vient l'errance nocturne; les dispositifs pour repousser les SDF sont bien réels. L'écriture est est simple, agréable, avec des notations piquantes: il examinait les invités «comme des germes à travers un microscope. » Une remarque; l'absinthe est maintenant permise, elle est débarassée de la molécule qui attaque le cerveau |
Perle-Hingaud
17/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Encore une nouvelle de costic, et un ton, une ambiance que j’aime particulièrement. Un personnage juste un peu « décalé », à côté de sa vie, de sa femme, des amis –qui ne sont finalement que ceux de son épouse… Un portrait très attachant. Ce qui fait en outre la force de ce récit, c’est à mon avis le fait que le narrateur ne reste pas sur des considérations nombrilistes, que la gêne ressentie dans son « confort » personnel débouche sur une découverte du monde de l’autre, celui qui est, lui aussi, « juste à côté ». Tout cela dans une langue très fluide, maîtrisée, non dénuée de cet humour un peu désespéré si élégant.
Merci pour cette belle lecture. Il ne manque plus qu’une histoire plus longue, plus fouillée, plus construite, pour lire du très bon. |
Anonyme
18/10/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est pas mal écrit. C'est fluide. Ca ne cherche pas l'effet à tout prix. Malgré tout, il y a quelques petites formules qui me plaisent, comme par exemple ce trait d'humour discret : "[...] il avait l’air d’un clic-clac déjà ouvert [...]".
Donc, côté écriture, ça me plait plutôt bien. Par contre, sur le fond, je ne suis pas du tout séduit. Je pensais d'abord que le type observait un appartement en face du sien, l'appartement de son ex qui l'avait largué. Ensuite, on apprend que le type a été "exfermé" par sa femme sur le balcon. OK... pourquoi pas... ça peut faire quelque chose de rigolo aussi. Je pensais qu'on en apprendrait sur les problèmes du couple et qu'on se lancerait dans une situation insolite. Et puis, finalement, que nenni ! Rien de tout ça. Le type erre dans son quartier pour se rendre compte que le monde est dur pour les exclus. Bon, je crache pas sur le thème, hein !.... mais je trouve que ce début alléchant laisse rapidement place à quelque chose d'assez mièvre et de peu de goût. Du coup, on se demande même ce que ce début vient faire là. J'ai noté un petit souci de temps, me semble-t-il, ici : "Ce soir, je n’aurai pas à me battre pour ouvrir le canapé du salon" Pourquoi le futur ? Je retiendrai malgré tout cette écriture qui me plait assez et que j'ai déjà trouvée plaisante dans d'autres textes du même auteur. EDIT: J'ai lu le commentaire de Jaimme. Effectivement, il y a le parrallèle entre l'exclusion du héros et celle des SDF. C'était sans doute ça, alors, l'intention prêtée au début du texte. Me reste malgré tout cette sensation d'avoir été alléché par le début et très déçu par la suite. |
marogne
31/10/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Oui, oui, oui….
Mais … c’est un nanti ce monsieur, un opulent, il y habite dans ce quartier, c’est un ivrogne c’est tout, même si un ivrogne bourgeois. Et là, la critique tombe un peu à côté. Pour décrire la situation des sans-abri, en tout cas pour y essayer la critique, il me semble que le point de vue choisi n’est pas adapté. Peut-être parce que je viens de finir « Melancholia » de Murakami ? Cela donne de plus un ton humoristique à la nouvelle, pourquoi pas d’ailleurs, mais la conclusion alors, qui se veut sérieuse détonne et devient déplacée. Non, je n’ai pas vraiment accroché, tant pis pour le soulard bourgeois, et dommage pour ceux qui souffrent dans les rues. |
Anonyme
6/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très agréable lecture.
Le récit avance sur la pointe des pieds vers une chute inattendue. J'ai apprécié ce personnage à l'ivresse lucide qui malgré sa vision déformée par l'absinthe voit si juste. Un détail : est-il vraiment possible de se laisser glisser en s'accrochant à ces engins plastifiés tout compte fait assez fragiles ? Je trouve le début - ce silence sur les rapports entre le héros et sa... - très bon. Cette situation au départ, en soi pathétique, particulièrement visuelle qui conduit à une autre, plus rude, permettant au héros une saine relativisation. J'aime également l'économie de la plume. Peu de mots pour dire et décrire ce qu'on ne veut plus voir. |
Anonyme
6/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir, Costic,
Je ne voulais pas rester sur mon commentaire de "Résurgences", j'ai donc fondu sur cette nouvelle comme la misère sur le pauvre monde (ha ha, de circonstance). Bonne nouvelle : j'ai trouvé le style de celle-ci plus abouti. Je ne vous assommerai donc pas de mes chichis de lectrice énervée. Sur le fond, j'ai bien aimé le début, car j'y trouve la promesse d'une histoire, et j'aime bien les histoires. La deuxième partie, descriptive, m'a laissée sur ma soif. Non que le sujet soit mauvais, au contraire. Je le verrais même bien en noir et blanc, dans un bon vieux Charlot ! Mais le problème (pour moi), c'est qu'elle n'est que descriptive, ce qui aurait pu passer avec une vraie chute, et non une morale. Merci tout de même pour le "film" (car votre description est suffisamment bien menée pour que je puisse dessiner tout ce joli, inconfortable et très chic environnement urbain). |
Flupke
12/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, avec son protagoniste déjanté et ses visions subjectives.
Il ne me restait plus qu’à rejoindre la périphérie. - pas très clair ce que l'on entend par là ? bien aimé : Dans la famille, on se noyait de père en fils. Comment lutter contre un atavisme aussi puissant ? La façon de se noyer ne regardait que moi. Mais quand on y réfléchit bien c'est dingues les excuses que certaines personnes vont chercher pour se justifier. J'ai souri en lisant. Malgré le texte court le "vagabond-sédentaire" est bien campé. Amicalement, Flupke |