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Anonyme
31/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dans l'ensemble, cette histoire est drôle, on y trouve quelques trouvailles heureuses : les épingles du chignon comme autant de moustiques, les slows cousent les couples, les frissons sous les robes des mères...
Drôle : le coup des torches électriques. Le mouvement est perceptible, la musique aussi, pour un peu on voudrait baisser le son. "Aux vices grossiers et aux passions charnelles redoutables", c'est peut-être un peu fort. "Aux passions charnelles" auraient suffit. Comment savent-elles qu'il s'agit du soutien-gorge de Mlle Lili ? Peut-être aurait-il fallu ajouter un signe distinctif. On attend le soutien-gorge avec impatience et je ne m'attendais pas à cette fin, c'est une surprise, et on imagine aisément la suite. |
Anonyme
5/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bon, c'est un peu caricatural mais ça passe bien quand même. Par contre je ne suis pas certain que dans les années soixante les jeunes filles étaient autant épiées par leurs mères. L'étau commençait à se desserrer. En fait votre scène, je l'aurais plutôt vu au début du 20éme, au son d'un bal musette, où là effectivement on ne rigolait pas avec les bonnes moeurs ! Mais c'est une appréciation toute personnelle qui n'enlève rien au comique de la situation.
L'écriture est plaisante, très imagée, et nous transporte aisément au milieu de cette jeunesse en fusion. |
Robot
21/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bravo pour le style. l'écriture est vraiment agréable. L'histoire est assez mince mais plaisante. Un bal des débutantes pour jeune fille de pensionnat religieux probablement, car à l'époque, ça bouillonnait déjà dans l'école publique et la pression parentale donnait déjà des signes de relâchement dirons les uns, d'ouverture pour les autres. Je ne retrouve pas non plus ce que j'ai connu dans ces années 60 période ou l'envie d'émancipation et d'autonomie était ce que jeunes gens et jeunes filles recherchaient avec volonté, quitte à y perdre plus qu'un soutien gorge.
Mais bon, le texte rempli les conditions du concours, un soutien gorge et une demoiselle Lili échappant ici à la vigilance de son chaperon. |
Bidis
22/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Les mères au balcon, les éventails…, on se croirait dans du Jane Austen, donc à la fin du 19ème siècle, alors qu’à d’autres égard on se situe un demi siècle plus tard. D'autre part, la toute grande différence entre les années 50-60 et aujourd’hui, c’était la pilule qui n'existait pas alors, ce qui faisait une sorte de protection naturelle et la majorité des adolescentes ne se conduisaient pas comme l’héroïne de cette nouvelle, pour cause simplissime de trouille monstrueuse de se trouver enceintes. Mais bien sûr, il y en avait. Celles-là avaient généralement des mères compréhensives ou alors elles agissaient en cachette. Mais, les mères en sentinelle, non, non et non. Je ne crois d’ailleurs pas du tout que ces mères craignaient le danger des « vices grossiers et passions charnelles redoutables » du moment que cela se passait dans le mariage. Il fallait convoler à tout prix, c’était ça. Tous leurs conseils allaient dans ce sens unique là. Et elles savaient très bien que leur présence pouvait dissuader les prétendants. Et quand la pilule est arrivée, beaucoup de médecins ne les donnaient qu’à des femmes mariées, toujours pour maintenir la peur de la grossesse chez la jeune fille, tellement c'était là une dissuasion naturelle et suffisante.
Donc, si j’ai trouvé cette nouvelle assez bien écrite et amusante, je ne l’ai pas jugée vraisemblable et cela a complètement gâché ma lecture. |
dodo-chan
21/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir costic,
L'écriture est bonne, fluide, mais je pense que vous ne vous êtes pas cassé la tête pour mettre en place l'ambiance, et les dialogues en subissent les conséquences, rattachés à des explications visuelles ( qui cassent le rythme)pour palier le manque d'information sur les personnages, et l'atmosphères, hors, en deux trois descriptions bien placées vous pourriez planter un décors et des personnages bien réels et solides. Pour le reste j'ai passé un bon moment de lecture. A bientôt. |
VinceB
22/1/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Costic,
J'ai été pris par le fil de la narration qui m'a emmené jusqu'au bout en souplesse dans cette scène très visuelle, j'étais au balcon avec ces dames surveillant leurs filles, se lançant des petites piques, inquiètes de tout. J'aurai aimé un peu plus de truculence de la part des personnages. "vices grossiers et passions charnelles redoutables" me semble excessif même dans la bouche des redoutables mamans. Hormis ces détails j'ai passé un agréable moment, merci. |
Coline-Dé
23/1/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Curieusement, j'ai lu toute cette nouvelle en voyant des images d'Almodovar ! Le texte en a l'excès et la drôlerie. Vous campez des rombières redoutables auxquelles ne manque que le chapelet !
L'écriture a le côté un peu formel qui va bien avec le sujet. Mais vous auriez dû les nommer Pilar, Consuelo ou Amelia ! En France dans les années où l'on dansait le madison et le twist, les mères ne chaperonnaient pas de cette façon, vous pouvez me croire : j'ai beaucoup fréquenté les années soixante ! |
Acratopege
25/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Du style, je veux dire un style vraiment personnel et peu conventionnel dans cette histoire de mères au balcon. " Les mères en soupirs agacés expirent leurs espoirs enchagrinés..." c'est peu être un peu trop, mais ça passe. L'idée du bal et du balcon d'observation est excellente. Rien de réaliste, mais la réalisation d'un fantasme maternel de surveillance, de jalousie, de rivalité, bien rendu dans cet espace double. Le bal verbal des mères vaut bien celui des filles en contrebas.
Mais la chute est un peu décevante. Tout se dilue et la découverte du soutien-gorge apparaît dans ce contexte un peu trop anecdotique. Merci. |
aldenor
28/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le procédé est intéressant : toute l’action se passe du point de vue des mères spectatrices. Difficile pourtant de maintenir l’intérêt dans cet angle. Quelques idées comme les piliers mal placés et les torches sont bienvenues, mais j’ai trouvé les descriptions du spectacle un peu lassantes.
Un style recherché avec quelques fulgurances. A noter : « ...les couples s’y relayent. » : « y » pour la piste ? La référence est trop éloignée. « ...clouées à des siècles de leurs progénitures... » m’a paru obscur. |
Janam
30/1/2015
a aimé ce texte
Bien
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On sent le vécu ! Une belle écriture je trouve et un humour consommé pour nous décrire ce bal d'antan, oui d'antan !
Je trouve la fin un peu tronquée, mais j'ai eu plaisir à lire cette nouvelle au parfum des sixties tant le reste est si bien évoqué pour moi. Merci ! |
carbona
16/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Cette scène est très sympathique, on s'y glisse avec plaisir et à vrai dire on a envie de faire partie de ce décor. Votre écriture est agréable, un peu trop sophistiquée par moment : "apprennent à louvoyer entre les écueils des traits lumineux. Ils savent glisser en boucles improbables, tendus, leurs yeux effilés comme des dagues, fouineurs, malins." "Les ténèbres s’éparpillent en rayons fébriles au-dessus de leurs têtes" J'apprécie davantage quand vous utilisez des mots plus simples. "Véronique réapparaît, surgissant de l’angle maudit, sa barrette scintillante de travers, des boucles s’échappant d’un chignon tortionnaire qui menace de s’écrouler. " < je suis étonnée que ça attaque si vite, le bal commence à peine, mais bon les occasions de batifoler doivent être rares alors on se précipite ;) Merci pour votre texte. |