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Anonyme
11/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une histoire vraiment prenante, je trouve, où vous savez ménager les effets d'une logique implacable et le retournement tout aussi logique... et en même temps décalé, qui ouvre sur un abîme de supposition, sans pourtant clore. Vous l'aurez compris : j'ai trouvé la construction vraiment habile.
Et l'écriture très bonne, ce qui ne gâte rien. J'adore absolument tout le début descriptif, avec ses pointes ironiques, cela jusqu'à Ponctuel, le salaud. Ensuite, j'ai le sentiment que cela dérape un peu, j'ai trouvé que par moments vous "chargiez" trop, notamment dans le petit sentier qui se détache de la voie principale, et qui troue la haie d’honneur des graves sapins, le mènera aux jardins qui font tout le tour de la propriété Trois relatives introduites par "qui" dans la même phrase, cela me fait sortir du flot qui jusqu'alors filait fluide... Mais rien de grave, j'ai adoré l'histoire et le regard porté sur les différents personnages, tendrement railleur et juste ! Une mention pour les touches prosaïques correspondant aux réactions d'Etienne, elles apportent pour moi un contraste bienvenu dans le langage en général très soutenu. |
Tadiou
9/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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(Lu et commenté en EL)
Remarque préliminaire : la phrase d’accroche, décalée, est très drôle et met l’eau à la bouche. Des descriptions attachantes avec des objets qui sont personnifiés: ** « Noire, elle (la nuit) se frotte aux vitres des maisons abandonnées au sommeil. Même le réverbère du bout de la rue, recroquevillé comme un vieillard, se laisse endormir sous ses caresses froides. » **«le lampadaire laisse échapper comme un petit cri de lumière » La tension monte d’un cran : «C’est qu’ils sont tous les deux un peu loup. L’homme sent naître un sourire bizarre au coin de ses lèvres. Il enfile ses gants et saisit les barreaux d’une poigne ferme. » Le personnage d’Etienne est bien amené, progressivement. L’intrusion du rôdeur dans la propriété est racontée de façon précise, lentement, avec des détails corporels qui permettent de la visualiser. Belles analyses de la peur, du ventre, bref des pensées d’Etienne. Et puis tout bascule brusquement. On tombe dans l’irréel, le farfelu, presque le burlesque, le romantique, peut-être une ancienne histoire d’amour : à la discrétion du (de la) lecteur (trice). Très bel art du conte, et, en arrière-plan, en filigrane, considérations sur l’âme humaine. Texte très riche à l’écriture délicieuse qui prend son temps et assoit posément les actes et les choses. |
Anonyme
6/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Quelle écriture, belle, nuancée, emmenant en profondeur dans une histoire simple et pourtant intense par la façon dont vous posez et associez les mots : jeux de lumière ou de moustaches et bien d'autres... L'histoire est d'abord déroulée dans le tempo interne de l'homme à l'arrosoir, puis vient la rencontre et l'inatendu: merci d'avoir osé cet inattendu là ! Dans un monde où l'attente est la montée en puissance du drame, du crime, vous avez opté pour une histoire tendre, d'amour sans doute. "– Votre arrosoir, monsieur : il est trop petit." Le lien entre les deux hommes s'est modifié: c'est très beau. "comment il va expliquer tout ce merdier à M. Solier". D'un tel merdier , j'ai respiré la vie, l'amour , le rituel de l'arrosage pour garder le lien avec la vie, l'amour ou pour survivre. Il va trouver Etienne qui a su entrer en empathie avec l'intrus au petit l'arrosoir jaune, arrosoir qui fait penser à un arrosoir d'enfant et qui permet beaucoup de voyages et d'ainsi étirer le temps pour garder les fleurs de vie en vie... Votre nouvelle est extrèmement belle, touchante... MERCI. Nadine |
Perle-Hingaud
7/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cox,
J'aime votre façon de raconter, avec rythme et humour, vos histoires. Celle-ci me plait davantage que les autres, peut-être parce que vous changez de genre en cours de route, que finalement une jolie poésie se dégage de ce récit ? L'inventivité toute simple que l'on retrouve dans le titre, par exemple, dans vos mots, qui ne cherchent pas l'esbroufe, c'est chouette. Et puis, ils sont vivants, vos personnages. Vous les aimez, je crois. Bref, continuez, j'ai hâte de lire votre prochaine aventure. |
GillesP
7/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès le départ, j'ai été happé par votre écriture. Le premier paragraphe m'a enchanté (je le vois, ce réverbère "recroquevillé comme un vieillard" qui "crache des éclats d'ombre"). Ces petites trouvailles stylistiques se retrouvent à différents moments de votre nouvelles. Vous réussissez à éviter toute emphase, tout en donnant à votre style quelque chose de poétique et d'humoristique en même temps.
L'histoire, que l'on découvre par petites touches, m'a aussi plu. Pour chipoter un peu, trois choses m'ont chiffonné: - Je trouve le paragraphe suivant un peu maladroit:"Étienne est l’homme à tout faire des Solier. [...] Ça fait près de cinq ans qu’il est embauché par la famille, d’abord par piston, puis par routine. [...] Étienne sait bien que si les Solier le gardent c’est essentiellement par pitié, et pour la satisfaction de faire leur bonne action. [...] À ce point que même quand ils l’ont licencié, il ne leur en a pas trop voulu." Vous écrivez que c'est l'homme à tout faire depuis cinq ans, puis qu'il a été licencié. Le présent suggère pourtant qu'il est encore embauché, au moment où débute le récit, non? Certes, on comprend peu après qu'il a été licencié, puis à nouveau embauché, mais il n'empêche que la contradiction de ce paragraphe a gêné ma lecture. - J'ai éprouvé le même sentiment à la lecture de ce paragraphe: "Qu’il n’ait pas simplement appelé la police comme il était censé le faire, cela s’explique sans doute par son ventre ; celui qui se liquéfie. Si l’idée l’avait frappé à cet instant, il aurait fait demi-tour à toute vitesse pour courir vers le téléphone. Ça lui a d’ailleurs traversé l’esprit ; c’est pour ça qu’il s’est retourné de la fenêtre. [...] Quand on a peur comme Étienne a peur en ce moment, on ne pense pas immédiatement à appeler à l’aide.": vous écrivez qu'il ne pense pas à appeler la police, mais que l'idée traverse quand même son esprit. - Dans le paragraphe suivant, on a au début du mal à comprendre exactement qui fait quoi: "L’homme se retourne un instant avec sa lampe et pose son regard sur le gardien. À peine. Son blouson sous le vent lui fait de vastes ailes. Il y glisse la main et y attrape quelque chose. Étienne se met à courir. Il a juste le temps de voir une poignée surgir du blouson que, déjà, la matraque s’abat. Étienne sent la violence du coup qui remonte son bâton pour lui ébranler la main et le poignet": dans "Etienne sent la violence du coup", on peut avoir l'impression que c'est lui qui subit un coup. Mis à part ces trois petits éléments de détail, votre nouvelle m'a enchanté. Merci pour cette lecture. GillesP |
vendularge
8/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cox,
J'aime beaucoup cette histoire et surtout son écriture dense qui crée une atmosphère très particulière, sombre, propice à l'installation rapide d'un récit ténu qui nous tient en éveil. Il faut un talent certain pour mettre ainsi en scène une action de quelques minutes. Un grand bravo à vous lire Vendularge |
plumette
8/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Cox,
J'ai envie de qualifier cette nouvelle de "nouvelle d'athmosphère". Avant l'entrée en scène d'Etienne, le lecteur est immédiatement hapé par cette nuit humide et cette silhouette chaloupée qui s'apprête à escalader la grille de la propriété. Il y a une tension bien amenée et très prenante jusqu' au coup de matraque. Je trouve que les digressions sur la peur du guetteur ( avec les différentes manières dont le ventre réagit à la peur sont un peu longues parfois ( ou répétitives). La nouvelle perd de sa force à la fin avec cette histoire d'intrus qui vient arroser les fleurs. Le dialogue ne me semble pas très crèdible. Quitte à faire du contraste, la nouvelle aurait alors pu se déployer dans un autre genre ( fantastique/merveilleux). J'ai beaucoup apprécié l'écriture, je la trouve à la fois imagée et efficace. Pour l'histoire, je reste un peu mitigée car mon emballement du début n'a pas pu durer jusqu'à la fin. Plumette |
Cox
10/5/2017
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widjet
11/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà un texte qui mérite amplement ses plumes !
L'écriture est belle, élégante, terriblement imagée avec un savoureux mélange de raffinement et de familiarité. Le suspense du début est d'une redoutable efficacité et le virage limite ubuesque est très réussi, démontrant le savoir-faire de l'auteur dans le domaine de l'absurde. Belle démonstration sur le thème des apparences trompeuses, j'y ai vu plusieurs niveaux de lectures aussi avec cet homme énigmatique, cet arroseur en "mission" qui veille sur les choses de la vie à quelque chose de divin, d'angélique (l'image des ailes du blouson n'est pas anodine). Beaucoup encore à dire mais je suis à l'extérieur et ne peut développer comme je le souhaiterais, que Cox me pardonne. Un texte étonnant, poétique, visuel (je ne peux relever toutes les métaphores réussies) qui me pousse à lire les précédents d'autant que l'artiste sait manier plusieurs genres, poésies, comédies, thriller, SF...). Respect littéraire ! W |
aldenor
13/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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L’idée de la nouvelle est originale et intéressante : montrer combien on peut se tromper dans l’interprétation du comportement d’autrui.
De la recherche et de la qualité dans l’écriture. Mais du moment que le sens du récit repose sur la perception qu’a Etienne du rodeur, je pense qu’il faudrait mettre toutes les descriptions dans son angle de vision. Or je n’ai pas le sentiment que la marche de l’homme dans la rue reflète l’observation d’Etienne calfeutré derrière un carreau. Elle est trop précise. Et ensuite il est dit : « On peut deviner le corps de l’homme qui se tend ... ». Ca devrait être Etienne et non pas l’impersonnel « on », qui devine cela... Hormis ce détail, un très bon texte. |
mimosa
16/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Merci pour cette nouvelle passionnante et étonnante de bout en bout; j'ai beaucoup aimé vos descriptions de la nuit, du lampadaire, des hommes...
Bref, je me suis régalée à la lire, et la fin est touchante d'humanité. Par contre, soit je n'ai pas compris, soit je trouve décevant que ce soit la mère: mais sinon qui était cette "elle" qui arrosait les fleurs avec cet arrosoir, qui était-elle pour l'intrus? un mystère qui me vaudrait une réponse... merci pour ce bon moment, Mimosa |
Bidis
6/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette nouvelle, qui s'est fourvoyée dans le genre policier, me fait penser à la chanson de Brel "Quand on n'a que l'amour"...
Un thème traité ici avec force, avec puissance. Et quelle belle écriture ! |
hersen
9/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La construction de l'histoire est son point fort, car le lecteur se fourvoie dans la première partie du récit.
Donc, c'est un excellent point. D'autant plus que la narration est très bonne, et que c'est imperceptiblement que l'auteur nous entraîne du policier annoncé en catégorie vers une histoire très touchante, qui laisse place à une émotion inattendue au début de l'histoire. Surprendre le lecteur est une excellent chose, Cox, et vous le savez et savez le faire! De plus, le texte est saupoudré d'humour. Et puis, le petit arrosoir de plastique jaune, je suis fan :) Merci de cette lecture, hersen |
Anonyme
12/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cox,
Je ne cours pas spécialement derrière les nouvelles à chute. Une bonne ambiance bien vivante et bien rendue me comble déjà d'aise. Ici, tout y est ! Votre chute est un amour de chute. Une du genre qu'on attend pas. Même si tout le long de ma lecture, je me doutais qu'une surprise, pas forcément mauvaise, guettait dans tout ce noir. Certainement à cause de la poésie qu'il y a dans vos mots. Poésie et aussi une tendresse attachante sur toutes vos lignes. Comme cet adorable arrosoir jaune. Clou du spectacle. Je ne reviendrais pas sur où vous avez péché. D'autres l'ont déjà fait, et ce ne sont que peccadilles. N'ai-je pas compris qui était cette personne qui arrosait régulièrement les fleurs, ou bien est-ce une astuce pour que le mystère entretienne mieux votre nouvelle ? Ne voulant pas spoiler l'histoire, je n'ai pas encore lu votre forum dédié. Merci pour le partage. Je vais vous suivre à la piste... petite coccinelle :)) Cat |
vb
6/7/2017
a aimé ce texte
Pas
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J'ai dû m'y reprendre plusieurs fois pour lire ce texte, son style ampoulé m'étant très indigeste. Pour émettre un avis avantageux je dirai que cette nouvelle m'a fait pensé à L'ombre du vent de Zafon (que je n'ai pas aimé non plus). La quantité de commentaires dithyrambiques m'a cependant convaincu qu'il fallait que j'y mette mon grain de sel et que, pour cela, il fallait que je lise ce texte jusqu'au bout. La fin ne m'a pas déçu : elle ressemblait au début. Donc voici mes commentaires, c'est-à-dire les raisons pour lesquelles je n'ai pas aimé.
1) Comment un homme peut-il traîner une nuit derrière lui? Je trouve cette prose trop poétique et surtout ne cadrant pas avec Étienne qui est un personnage très réaliste avec des intérêts très terre à terre (pas du tout du genre Petit Prince). J'ai l'impression que le narrateur adopte le point de vue d'Étienne et que ce type d'image ne lui va pas. 2) "démarche chaloupée", "mollesse dans ses pas" pourtant "étrange lenteur". Tout ça pour dire qu'il marche lentement. C'est un peu fort de café! Et puis il marche lentement ou pas : le "pourtant" souligne une opposition mais une opposition entre quoi et quoi? Entre "lent" et "lent"? 3) "comme si la poix nocturne savait alourdir tout ce qui vit", cette image (très lourde à mon goût) est en contradiction avec "air coupant". Qu'est-ce que c'est? Est-ce qu'il fait froid? Ou est-ce qu'il fait lourd? Pour moi la poix est quelque chose de chaud et gluant (au moins mou) et pas vraiment coupant. 4) "il abandonne à l’air coupant de petits nuages blancs qui se perdent derrière lui" Fume-t'il? Est-ce un personnage magique comme le marchand de sable? la fée clochette? Les images s'entrechoquent et ne vont pas bien ensemble. 5) "un petit cri de lumière" : qu'est-ce que ça veut dire? La lumière ne crie pas. Ensuite on lit le mot "flash". Je pense à la presse, au paparazzi du temps de Tintin ou de Marylin Monroe mais pas à un petit cri de lumière qui me fait plutôt penser à un feu follet ou à une elfe. 6) "lion en fonte", "faucons de pierre", "fiers et grotesques". J'ai cru à ce moment là avoir compris. Il s'agit d'un palais néogothique, l'antre d'un monstre. Cela se confirme avec les mots "morsure" et "loup". Avec "un sourire bizarre au coin de ses lèvres", on sent le mystère du gendre romantisme noir. On imagine cet homme comme un genre de Freddy, de serviteur de Dracula. Je trouve que cela ne correspond pas à la fin qui est plutôt genre Petit prince amoureux d'une rose. 7) "C’est qu’ils sont tous les deux un peu loups." Le "Ils", ici, c'est l'homme et l'hiver. De mon humble avis, l'image est un peu lourde. Cet homme, finalement très doux, comment peut-on le comparer à un loup? Pourquoi comparer l'hiver à un loup? Ça me fait penser aux "Loups sont entrés dans Paris" et encore une fois ça ne cadre pas. 8) "L’homme se retourne un instant avec sa lampe et pose son regard sur le gardien. À peine. Son blouson sous le vent lui fait de vastes ailes. Il y glisse la main et y attrape quelque chose. Étienne se met à courir. Il a juste le temps de voir une poignée surgir du blouson que, déjà, la matraque s’abat. Étienne sent la violence du coup qui remonte son bâton pour lui ébranler la main et le poignet. L’inconnu tombe tout net, presque liquide." Selon moi le le premier "Il" de l'extrait est "l'homme" et pas Étienne comme on le comprend plus tard (trop tard à mon avis). Jusqu'à "L’inconnu tombe tout net, presque liquide.", je n'avais pas compris que c'était Étienne qui frappait. Pourquoi "liquide" pour moi c'est une pierre qui tombe d'un coup pas un liquide. Est-ce que l'inconnu se fluidifie? Cela corroborerait son aspect fantastique, magique. Mais non finalement on apprend que ce type est en fait assez normal (un peu cinglé mais pas trop en tous cas pas magique du tout). 9) La conclusion "comment il va expliquer tout ce merdier à M. Solier". Quel merdier? L'homme n'a pas l'air de vouloir porter plainte? Le choix du mot merdier correspond bien à la voix intérieure d'Étienne mais pas tout au ton fantastique et poétique de la nouvelle. Il y a beaucoup de remarques négatives que j'aimerais faire comme par exemple la surabondance de détails inutiles comme la référence à la Russie ou à la "résistance face au terrorisme banlieusard", mais comme j'aimerais conclure je terminerai ici mon exégèse. En conclusion, il faudrait relire ce texte en éliminant les images qui se contredisent, qui inspirent des sentiments opposés (beaucoup élaguer!). Soit c'est un récit poétique soit c'est un thriller. "crache des éclats d’ombre plus volontiers que de lumière" ne va pas avec "horrible gargouillement l’a fait vibrer de tout entier de l’estomac à l’anus". |
moschen
6/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai bien aimé l'atmosphère de cette nouvelle. De prime abord, j'ai pensé que la fin avait été bâclée. Cette histoire d'un arroseur qui arrose la nuit, ça me paraissait pas rationnel. Puis je me suis dit qu'avec son petit arrosoir jaune, ses ailes, son entêtement, ce ne pouvait être qu'un ange ou une fée.
Et j'ai pensé au manneken-pis puisque lui aussi personnifie le sens de l'humour. |