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Neojamin
23/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Un texte très bien écrit, l'histoire d'un chat que j'ai trouvé excellente... tant qu'elle restait focalisée sur le chat ! J'avoue que le reste m'a laissé de marbre, j'ai eu le sentiment qu'on utilisait le chat alors que je me contentais très bien de juste le suivre.
Quelques petites incohérences peut-être, j'imagine mal un chat faire sauter une latte de plancher, un peu gros, je trouve. Je n'ai pas trop cru non plus au reflet qui lui fait si peur et je n'aime pas qu'on dise des chats qu'ils sont stupides ! Mais bon, c'est très subjectif bien entendu. Il a manqué un brin de folie, je trouve pour rendre tout ça plus originale et faire honneur aux déambulations succulentes du félin. |
Annick
29/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un récit auquel j'ai accroché d'emblée. D'une part, l'exergue m'a intriguée et amusée.
D'autre part, quand on me parle de chat ou de chien, j'accours... Cet animal plus vrai que nature est un personnage phare dans la mesure où il est intéressant, attachant. J'ai suivi ses pérégrinations avec bonheur. Les descriptions et narrations concernant le chat en mouvement sont remarquables. Puis, peu à peu, j'ai compris qu'il avait un rôle déterminant, l'air de rien, dans ce récit. Il révèle des indices marquants comme un policier de la police scientifique, tout en vivant sa vie de chat. Ses centres d'intérêt sont bien éloignés, évidemment, des centres d'intérêt du lecteur : (Une idée plus qu'astucieuse. Je dirais ingénieuse). Le désintérêt du chat pour ce qu'il voit est inversement proportionnel à l'intérêt du lecteur qui, lui, découvre l'horreur de la situation. L'animal qui pourrait n'avoir qu'un second rôle est un personnage à part entière. Il crève l'écran si je puis dire, aussi parce "qu'il ne sait pas". Il reste un animal. J'ai relevé une petite erreur : écrire "affolé" et non "paniqué". "Panique" s'applique plus à un groupe. Le titre est bien trouvé car je m'attendais à une "vraie" histoire de chat : quelle surprise ! Il y a des qualités d'écriture indéniables. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Un vrai bonheur à lire ! Merci beaucoup. Annick en EL. |
Pouet
16/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Slt,
j'ai trouvé que cette histoire se lisait bien et j'ai vraiment bien apprécié la première partie, jusqu'à ce que le chat commence à se faire les griffes. Alors je sais pas, tout ce début, ce portrait de chat m'a vraiment bien parlé. Très bien écrit, poétique, par exemple : " On dirait presque qu'il s'amuse à faire jouer la rousseur de son pelage sous le jaune semblable qui tombe des lampadaires fatigués." Bon je cite ce passage mais l'ensemble de cette description féline est sautillant et réjouissant, mutin. Demeure un peu comme une ambiance de film policier, de détectives, bien campée. On sent bien la volonté de lier deux atmosphères qui vont se rejoindre. J'ai bien aimé que le texte mêle cette " enquête " du chat avec cette histoire de collectionneur. Jusqu'à un certain point. En effet on comprend, lorsque le chat déchire les coupures de journaux ( malgré la licence AEC) que le felidé se trouve dans l'appartement du tueur en série et là j'ai décroché (j'ai d'ailleurs trouvé un peu pénible le passage du répondeur). Comme un sentiment de sortir et de rentrer dans la trame tout en restant tissé entre les deux... Je ne sais pas trop comment expliquer mon ressenti, mais je trouve que le filon n'est pas assez "poussé ", qu'on ne rue pas assez dans le décalé à mon goût, que ce chat détective malgré lui ne nous offre pas tout son potentiel et que l'ensemble demeure finalement un peu dans l'attendu. Il me manque comme une sorte de liant et/ou de folie, je sais pas dire mieux et ne suis pas certain d'être très clair. |
Robot
16/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une histoire qui démarre sur la paisible description des pérégrinations d'un chat, intéressante en elle même et qui aurait pu suffire à satisfaire mon plaisir de lire.
Puis peu à peu une sorte d'étrangeté vient bouleverser le bon ordonnancement de ce récit animalier. Jusqu'au griffure sur le panneau de liège, je n'ai rien soupçonné de la fin. Le récit policier se déroule alors pour apporter une conclusion inattendue à cette nouvelle au cours de laquelle, à aucun moment de ma lecture je ne me suis ennuyé. |
Malitorne
17/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Un chat en vadrouille s’introduit par hasard dans la demeure d’un tueur en série. Passée une légère surprise, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ça reste trop maigre comme intrigue, ne subsiste au bout du compte qu’une description assez fidèle d’un matou.
Par ailleurs le mélange n’est pas toujours très réussi entre les explorations du chat, les interpellations du narrateur et les éléments de l’enquête. Comme on ne veut pas que l’animal dispose d’un regard humain c’est celui qui raconte qui explique tout et ça finit par devenir maladroit, à la limite de l’incohérence. L’écriture fait ce qu’elle peut mais s’emberlificote en essayant de trouver une juste mesure. D’une façon générale et ça n’engage que moi, je regrette un gros manque d’originalité dans les nouvelles proposées en ce moment. |
hersen
17/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Cox,
L'idée du chat explorateur qui va finir par nous dérouler une intrigue policière est le point fort de la nouvelle, et c'est écrit de sorte que le soupçon du lecteur vient petit à petit, qu'il va bien finir par y avoir quelqu'un dans l'appart, sans se douter que ce quelqu'un justement en a fini avec lui-même. Le probleme que je trouve est que tout à coup nous basculons dans du beaucoup moins subtil, or c'est cette subtilité qui fait, ou ferait, la richesse du récit. Par exemple : le coup de fil de la fille est beaucoup trop explicite. Il arrive comme un cheveu dans ma souped'interrogation, j'aurais préféré du mystère jusqu'au bout, jusqu'à arriver dans la salle de bain. Décidément, un chat ça voir clair :)))) |
Louis
20/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Cette histoire de chat s’avère avant tout une histoire de regard, en ce que celui-ci constitue le sujet principal, me semble-t-il, de l'ensemble du récit.
En effet, le narrateur humain est à la fois absent du texte, et partout présent en lui. Présent par le regard. Il est ce regard qui suit les déambulations d’un chat dans une ville. Dans une "scène extérieure nuit", un « matou » est suivi dans sa flânerie. Le narrateur précise bien s’être exclu de la scène, le chat : « est seul dans la rue, il se sent seul dans la ville » Personne donc pour voir le minet, et pourtant il est suivi par un regard sans yeux pour voir, suggérant que le regard n’est pas simplement une question d’œil ; suivi aussi comme par une caméra, si bien qu’un film se tourne devant nous sans qu’apparaisse physiquement le cameraman-narrateur. Celui-là laisse entendre que ce qui va arriver ne sera dû qu’à la seule curiosité du chat et au hasard, il feint de n’en être ni le metteur en scène ni l’auteur. Il se contenterait d’ouvrir un champ visuel au lecteur, et de braquer son objectif sur les errances d’un félin, curieux, qui veut voir. Le regard du narrateur restera extérieur au chat, le comportement de l’animal en chacun de ses gestes sera suivi avec attention et retranscrit avec minutie, mais le regard du narrateur ne s’identifiera pas à la vision du chat. Ce qui sera marqué, c’est une nette différence entre le regard et la vision. Le regard qui suit le chat est d’abord observateur. Ainsi le passage du « matou » de la lumière à l’ombre est remarquablement rendu par cette observation, « et voilà que ça glisse dans l’ombre comme ça paradait dans la lumière ». Elle a pour corollaire un regard toujours aussi net, aussi "clairvoyant", celui d’un narrateur situé en une position de "panoptique". Le regard s’accompagne ensuite d’explications à ce qui survient, et se porte sur ce que le chat ne saurait voir. Le regard du narrateur n’est pas simple vision comme celle de l’animal. Ce n’est pas seulement l’œil du narrateur qui voit, mais aussi le raisonnement qui guide le regard. Ainsi est expliquée l’origine de ce qui blesse le chat, un éclat de verre brisé d’une licence encadrée, alors que le regard du seul narrateur se porte sur un clou : « on voit encore le clou auquel on l’avait suspendue à côté d’autres distinctions d’ex-flic ». Ce regard est lecteur aussi, capable de lire ce qui était suspendu, et se trouve maintenant brisé : « Une licence AEC de détective privé au nom de Daniel Bukowski ». Il dévoile ainsi le lieu où l’on se trouve. Chez un détective ; chez un "inspecteur". Le chat inspecte avec le narrateur le logement d’un inspecteur. Inspection de l’intérieur d’un inspecteur, "in-spection" au sens premier, étymologique, qui signifie regarder à l’intérieur, par quoi se laisse entendre le jeu du regardant-regardé, un regard qui voit et qui est vu, un regard qui se voit être vu. La peur du chat, provoquée par un reflet de lui-même dans « le cadre d’une petite photo », montre pourtant qu’il est incapable d’ "introspection". Ainsi la vision du chat est toute à l’extérieur, incapable de se retourner sur soi-même, dans une inaptitude à se voir soi-même. Incapable, contrairement à d’autres animaux, comme la pie, de se reconnaître dans un miroir. Incapable donc d’’introspection’, mais seulement d’extrospection. Le chat finira quand même par comprendre. Mais le regard du narrateur, comme tout regard, est aussi un regard qui juge, et le chat est vu alors comme un animal « stupide », aux capacités limitées. Ainsi sont examinées, dans ces passages du texte, diverses modalités du regard, qui le distingue de la simple vision. Les capacités réduites du félin se retrouvent encore dans sa vision d’une photo : « il dévisagera avec incompréhension l’image de cette jeune fille souriante ». Le chat voit, mais ne sait pas regarder. Sait-il seulement qu’il a affaire à une image, une "prise de vue", une photo ? Il ne saisit pas qu’il a en vue une reproduction sur papier de ce qu’un autre a pu voir. L’image fait signe, et renvoie à une autre image, qui permet de conclure : « Reconnaît-il que c’est l’une des enfants du portrait précédent, maintenant devenue plus âgée ? … Non, pour le chat peu importe. » La représentation du chat dans le récit est celle d’un animal incapable de représentation. Les articles sur le panneau de liège, représentatifs, n’attirent donc pas son attention, ils ne sont pas observés. Seul, le panneau, support de ces articles, a du sens pour le chat, mais non les articles, qui exigent regard et lecture de signes. Ainsi toute une réalité échappe au chat, mais se trouve placée devant notre regard de lecteur, non pas directement, mais par la médiation de négations du regard félin : « Il n’a aucune considération pour les coupures de presse affichées en désordre sur le panneau en question… » ; « il continue sa destruction avec une jouissance et un sadisme croissant, envoyant voler au passage le dernier article de journal épinglé ». Le regard du narrateur déchiffre alors ce que le chat voit, mais ne regarde pas. Et c’est toute une réalité dramatique qui s’ouvre peu à peu à notre attention. Tout un scénario terrible se constitue, pour lequel la vision du chat reste aveugle. « Le chat se calme enfin » dans un contraste entre l’effroyable qui se découvre au regard humain, et le comportement tranquillisé de l’animal. Qui montre la différence entre la vision animale et le regard humain, qui juge, et s’émeut. Parce que ce regard peut reconstituer un scénario, en tant qu’il n’est pas vision parcellaire, éparpillée, indépendante et isolée, de chaque élément de vla vision, photo, article, etc. mais parce qu’il est une mise en relation entre ces éléments tels des « indices », dans une union des "di-visions". Le regard permet non seulement de voir ce qui est présent, mais de « revoir » ce qui s’est passé et n’est plus. Le chat en passant d’un objet à l’autre amène le regard qui le suit à voir par reconstitution le film d’un événement dramatique, l’amène à une vue d’ensemble et du lieu, et des faits qui ont eu lieu. Il est le fil conducteur qui tisse aveuglément la trame d’une histoire criminelle. Le chat reste "détaché", dans ce qu’il voit, devant le drame qu’il ne comprend pas et n’est pas le sien. Ses peurs sont seulement imaginaires, il a juste peur de son ombre. Le sang ne l’effraie pas non plus, au contraire… Apparemment, la scène où se joue le regard se situe dans le logement d’un inspecteur, lieu d’un homme du regard, pas seulement par profession, puisqu’il semble aussi le coupable de meurtres en série, et semble correspondre au « collectionneur ». Or celui-ci coupe les doigts de ses victimes et les conserve. Pourquoi ces amputations, sinon pour avoir les doigts sous les yeux, pour voir en eux ce qu’ils symbolisent, dans le cadre de sa folie criminelle ? Le chat, « par hasard », et par curiosité, c’est-à-dire par désir de voir, s’est retrouvé chez un criminel qui voulait voir et avoir avec lui, auprès de lui, des symboles féminins ; le chat voulait voir et s’est retrouvé dans une folie du ‘voir’. Mais peut-être s’est-il retrouvé aussi devant une vaste mise en scène, jusqu’au suicide apparent du « collectionneur », et destinée au « regard » qui l’accompagne. Peut-être se trouve-t-il devant une vaste illusion, un spectacle qui abuse jusqu’au regard du narrateur, pris semble-t-il dans un flottement, à qui donc le véritable criminel a donné à voir autre chose que la réalité, hypothèse qui relativise la puissance du regard. Un texte donc intéressant qui porte sur les modalités du regard, et sa distinction avec la vision, sous-jacente au récit très visuel. Merci Cox |
Catelena
23/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Cox,
Comme je le dis sur ton forum, je te le redis ici : ton idée est très, très originale. C'est d'ailleurs ce qui m'a frappée en premier, cette faculté de raconter une histoire à travers une description. Tout s'emboîte et s'explique. La scène du répondeur automatique, par exemple, qui donne la clé au lecteur mine de rien, est super bien amenée. Quant à l'approche cinématographique, elle est indéniable. J'avais le déroulé de la scène sous les yeux en lisant, bruitage compris. Ma seule réserve toutefois, c'est l'enroulé des phrases, leur fluidité pour que l'histoire glisse... J'ai du mal à mieux m'expliquer. Sinon, tu penses bien, c'est moi qui l'aurait écrite l'aventure de ce couillon de chat. Du coup, je retente une nouvelle lecture, pour voir si je peux dégoter un exemple qui éclaircira ma remarque. En attendant, merci encore pour l'agréable moment passé à te lire. Cat |
chacalchabraque
24/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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belle description littéraire des mouvements du matou curieux et scénario qui découvre lentement le suicide de l'homme; mais je ce que j'ai compris est que le Collectionneur est le tueur en série de jeunes filles ...dont sa propre fille Mathilde puisqu'il a caché sa collection immonde sous des lattes ce qui ajoute à l'abjection...j'ai l'impression d'être à côté de la plaque; le scénario n'est pas ce que je préfère dans la nouvelle bien ficelée quand même.
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Donaldo75
5/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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L’exergue m’a fait rire. L’écriture est propre, n’accrochant rien à la lecture, pas de scories, du travail de précision. Je lis. Je suis ce chat. Jusque-là, rien ne me donne envie de plonger dans ce texte que je parcours passivement, un dimanche matin avant d’aller chercher mon petit déjeuner tardif à la boulangerie, comme je regarderais un tableau du dix-neuvième siècle pour ce qu’il détaille et non ce qu’il m’inspire. Puis le coup de téléphone. De l’action ? Du suspense ? En tout cas, le message téléphonique amène quelque chose de nouveau. Le coup de la latte de parquet me semble un peu tiré par les cheveux mais vu que je ne veux pas les couper en mille-vingt-quatre je me dis que ça passe, que le gars n’est pas le criminel du siècle et qu’une telle erreur est possible dans le monde réel puisque après tout Lucky Luke a toujours arrêté les frères Dalton et parfois grâce même à Rantanplan. Bon, la fin arrive de manière abrupte mais j’aurais dû m’y attendre car des indices avaient été donnés. Je trouve que la partie documentaire où le chat déambule peut plaire un maximum aux fans de félidés mais prend beaucoup de place pour masquer le vide de l’histoire. Il y a des pistes du genre le coup de téléphone et le message laissé par la fille mais tout ceci est effleuré. Du coup, de profondeur narrative il n’y a pas juste des spots par ci par là un peu comme des polaroids mais sans le truc, le cadeau Bonux peut-être, qui magnifie ma lecture. Au final, je me suis ennuyé ferme et j’ai cru en un début de démarrage de quelque chose dans la dernière partie mais vu qu’elle a été traitée trop rapidement je n’ai pas trouvé mon compte. Je comprends le parti pris d’écriture mais telle est ma perception. La dernière phrase de ce texte résume presque mon commentaire.
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