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plumette
7/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Du bon et du moins bon dans ce texte étonnant.
D'abord je pense qu'il serait plus à sa place dans la catégorie "fantastique". Je dois dire que j'ai failli passer mon chemin à cause de la phrase du résumé "Edouard se faisait chier" alors qu'il n'y a rien de grossier dans cette histoire. je commence par ce qui m'a dérangé; une certaine lourdeur dans l'écriture au début. Le 2 ème paragraphe qui expose la lutte d'Edouard pour s'extirper du sommeil illustre cela. Il y a queqlue chose que je trouve excessif dans les mots utilisés ( lutte palpébrale, vision infernale, prit comme un rat) et puis le ton se veut ironique sur ce début, j'ai eu un peu de mal avec cette ironie d'un narrateur observateur et omniscient. Je trouve que l'ironie marche mieux quand le narrateur s'exprime en son propre nom ( je) et qu'il porte lui-même un regard distancié sur sa vie. Ce que j'ai aimé, c'est cette balade en C3 et le trouble progressif d'Edouard qui gagne le lecteur. Et le dialogue avec le chauffeur. J'en ai oublié les lourdeurs de l'écriture! il y a du souffle, les bizarreries de ce voyage séduisent et ce que je comprends c'est qu'Edouard est trimballé dans des visions de rêve qu'il a eu autrefois peut-être. Cette histoire très singulière a réussi à me séduire petit à petit, j'ai aimé le basculement du réalisme eu fantastique et j'ai apprécié , n'étant pas moi-même très habile pour "finir" mes histoires, qu'il n'y ait pas vraiment de fin explicite. Alors si je fais une sorte de balance avec tous ces ingrédients, je mets Bien parce que j'ai envie que ce texte soit publié ! Plumette |
Anonyme
7/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un récit onirique, plus fantastique que sentimental.
La morale dit, si j'ai compris, que les rêveurs seront récompensés. Un tout nouveau testament, donc. C'est bien écrit. La chaleur me servira d'alibi car je ne mentionnerai aucune des formules qui m'ont touché. Merci pour ce rêve. Je me suis identifié au nuage que le héros a déchiré :) |
Anonyme
24/7/2017
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"Mais Edouard ne vint plus jamais nettoyer les locaux de New Vista, agence de pub située dans la rue Grange." : il a été incarcéré pour consommation de stupéfiants ? :)
D'ailleurs, j'aurais plutôt écrit "Mais Edouard n'alla plus jamais nettoyer...". Mais peut-être que le narrateur travaille chez New Vista ? J'ai cru à de l'absurde, ensuite à de l'onirique, pour ne finalement rien trouver. Encore une histoire dont je n'ai rien compris. Je suis peut-être fatigué. Désolé, je ne sais pas trop quoi écrire d'autre. Une prochaine fois... Stony |
Anonyme
23/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Sans que je le trouve captivant, ce récit m'a intéressé dans son ensemble. L'écriture m'a plu, nonobstant le "se faisait chier" qu'il n'était pas besoin de préciser ; le lecteur aurait compris sans ça.
Edouard se serait-il endormi en attendant le bus ? " Mais Édouard ne vint plus jamais nettoyer les locaux de New Vista " Peut-être est-il mort dans son abribus... |
Anonyme
23/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comment dire, Cox, j’ai piétiné un peu sous l’abribus, en me demandant où allait m’emporter l’histoire.
Ma patience a été récompensée au-delà du centuple, tant le voyage où tu m’as embarquée vaut son pesant de poésie au Pays des Merveilles. J’ai adoré me glisser dans la peau d’Edouard, dans la peau de ses rêves. Je me suis retrouvée en pays connu, l’air familier autour. Tout y est adorable, tendre, frémissant. Le passage le plus onirique de l’histoire, le plus touchant, c’est l’épisode ou Diane chasseresse court avec le bus. J’ai ressenti le désir troublé et troublant du narrateur avec une acuité très particulière. Preuve de l’efficacité de l’écriture. J’ai aussi noté la réplique du chauffeur, qui pour moi, résume toute l’aventure : « Nous ne sommes pas vraiment quelque part, monsieur. C’est tout le bonheur qu’il y a d’être en route. » Cox, « porteur de rêve ». Tout est dit ! Merci infinimment pour le voyage. A te relire Cat PS : je suis quasi certaine que C3 n’a pas été choisi au hasard. Je peux savoir, STP ? |
Bidis
24/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un rêve débouche sur une réalité qui présuppose un problème psychique. C'est ainsi que j'ai compris cette nouvelle dans la section romanesque.
Le procédé n'est pas nouveau, mais peu importe : ce texte est bien écrit et agréable à lire. Il fait rêver son lecteur, moi en tout cas. C'est pourquoi j'ai bien aimé. |
Pouet
24/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Moi c'est plutôt le tram T4 que j'emprunte... :) J'ai aimé vous lire, c'est sympathique et bien écrit ai-je trouvé. L'apparition de Diane est fort visuelle, elle apparaît d'une attirante dangerosité. Le tout me laisse sur une belle impression. La fin, bon. On ne peut vraiment pas dire qu'elle ne soit pas ouverte ça c'est sûr mais on peut aussi se dire que l'auteur a choisi la facilité et qu'il n'arrivait pas à trouver une chute au récit. Mais bon l'ensemble fut agréable. Une morale pitêtre? J'ai cru, quand la discussion avec le chauffeur avançait, que le narrateur allait être un écrivain amateur ou un poète occasionnel, mais non, on est sur la peinture, sur l'enfance. Voilà, le rêve, l'imagination sera "récompensée". Ou pas d'ailleurs... |
Anonyme
24/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé lire cette histoire, merci!
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Anonyme
24/7/2017
a aimé ce texte
Pas
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Histoire: 1/5. Edouard prend un bus onirique. Il ne se passe rien, ni au début, ni à la fin. L'histoire va littéralement "nulle part" (sic).
Personnage: 1/5 Edouard pourrait être n'importe qui, homme ou femme, âge indéterminé. Pas de caractérisation. Style: 2/5 un long poème en prose. Les figures de style, métaphores et autres imageries s'enchaînent sans créer de réel rythme. Plusieurs incohérences de style: "Lutte palpébrale", "jusqu'à la chute des cieux", "se faisait chier", "Il fit de son mieux pour en percer le langage secret, cette communication privilégiée. Que dalle." Ressenti global: ennui. Avis éminemment subjectif d'un lecteur lambda. |
Jean-Claude
26/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Cox.
Belle balade dans le rêve. Le chauffeur du bus a un côté passeur entre les mondes. J'aurais pu mettre "beaucoup" mais j'aurais préféré une fin plus incisive, coupée à "Il la trouva vide." par exemple, en tout cas sans l'avant dernière phrase. Pour la dernière phrase, je saisis l'idée mais je pense que le lecteur comprend sans cela ; elle peut toutefois être formulée différemment. J'aime les métaphores, et même les bizarres, mais j'ai quand même du mal avec la dextérité du bus sur laquelle j'ai mis le doigt. A une prochaine lecture |
Anonyme
26/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je tourne autour de ta nouvelle depuis hier, Cox.
Sans savoir par quel bout la prendre. Il y a du bon, et du moins bon. Moins bon, les premiers paragraphes qui s'éternisent avec cette phrase qui dénote "Édouard se faisait chier – beaucoup – mais il le prenait avec philosophie" Est elle une clé ? Si oui, pour quoi ? Il va où cet autobus ? Au pays des rêves, pardi ! Quand j'ai compris cela, j'ai pu embarquer avec Doudou. La deuxième partie est beaucoup plus fluide, plus fantastique. A partir de là, cela a été un jeu d'enfant de planer en Onirie avec toi aux commandes de la fantaisie. Je ressors mitigée de ma lecture, mais un mitigé tendant vers l'agréable. |
vb
21/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cox,
j'ai beaucoup aimé et je suis surpris d'avoir beaucoup aimé, parce que ce n'est pas mon genre d'aimer un texte pareil. C'est onyrique, très onyrique ; en soi ce texte m'a beaucoup surpris. Je me suis demandé où j'avais déjà lu quelque chose de pareil. J'ai d'abord pensé à Prévert, à Aymé ; puis je me suis demandé si la principale inspiration n'aurait pas été Carroll, sauf qu'ici j'ai trouvé Édouard plus attachant qu'Alice. Pour moi Édouard est un autiste, un type complètement dépassé par la vie, un gars pas du tout fait pour la vie moderne, pour les carcans qu'impose la société. Je ne sais pas si c'est ce que vous vouliez dire, mais c'est ce que j'ai compris. Je trouve cependant que le sens aurait pu être plus clair et que la morale de l'histoire aurait pu être plus apparente. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas aimé avec toute la passion que vous auriez certainement désirée. Quelques détails qui m'ont plu ou sur lesquels j'ai trébuché: 1) Le roulement de tambour des gouttes: double génitif. 2) Je ne connaissait pas le mot palpébral et après avoir lu sa définition je ne trouve pas qu'il soit bien adapté 3) J'ai aimé "Curieusement ... cadre." J'ai trouvé ca très beau, mais ai été décu par "Le mur qui ... poli" que j'ai trouvé de trop. Le bus avance. On ne peut pas voir trop de détails. 4) Je n'ai pas compris la référence à Hemingway. (J'ai lu tout Hemingway, mais ne vois aucun rapport; je trouve cette référence de toute facon superflue.) 5) J'ai aimé "roulait du ventre". J'ai pensé à un morse, un éléphant de mer. 6) "C'est tout le bonheur qu'il y a à être en route." Trop. Trop vite. La première phrase aurait suffit. A posteriori, cette phrase est logique dans la bouche du conducteur ; mais du point de vue du lecteur elle surprend trop et apparaît comme un déraillement du style. (EDIT: trop de voyelles: y a à ê!) 7) "trop étroit, aurait-on dit, pour lui-même" Enlever "aurait-on dit". J'a trébuché car "dire pour lui-même" existe aussi alors qu'il faut lire "trop étroit pour lui-même". 8) J'écrirais "aux côtés" au lieu de "au côté" (voir discussion dans http://www.cnrtl.fr/definition/côté ) 9) "lui faire l'amour" m'a paru décalé. "désirable" suffisait. À bientôt Vb |