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Asrya
23/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le texte est bien construit, on est rapidement pris par votre ton, votre style, les événements.
Le profil de votre personnage est intéressant, l'interview, le plateau, il y a de quoi se poser des questions et s'identifier. C'est simple, efficace, sans prise de tête. Le flashback survient, la nouvelle passion, la moto, le saut, le doute, la réception, bonne ? Et tout qui s'enchaîne. Les championnats, la réussite, les qualifications, l'interview et une phrase : "nos rêves ne vont pas descendre vers nous, il faut voler jusqu’à eux !" C'est bien senti. Et la fin... qui sème le doute, reprend l'ensemble, le début, rêve, réalité, imaginaire ou destin ; je dirai presque qu'on est libre de choisir. La fin est tragique, mais belle, bien ficelée. J'ai vraiment été surpris par cette nouvelle. Je ne m'attendais pas à apprécier un texte qui parle autant de mécanique... et c'est peut-être parce que je n'y connais absolument rien que j'ai accroché immédiatement. J'ai trouvé l'ensemble subtilement décrit, sans trop en faire, juste ce qu'il fallait : une réussite. Et puis le ton, les émotions derrière, la fin... Une histoire rudement bien pensé, et rudement bien menée. Bravo. Merci beaucoup pour la lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Tadiou
31/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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(Lu et commenté en EL)
Très beau texte, un style simple et tout en délicatesse. Tout se découvre peu à peu, de l'intérieur, les pensées, les rêves...Je plonge dans le personnage. Les détails techniques sont crédibles. Bel incipit et titre bien choisi, bluffeurs à souhait. J'ai cru à son histoire et à la possibilité de restaurant. La chute (!) n'en a été que plus dure. De la belle ouvrage ! Tadiou |
plumette
2/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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je n'ai pas beaucoup de sympathie pour le moto-cross, trop de boue, de boucan, ce harnachement d'extra-terrestre, et toutes ces saignées dans la nature!
je n'ai beaucoup apprécié le début de cette nouvelle, un peu trop caricaturale sur le milieu télé-paillettes et puis, je suis entrée doucement dans le rêve de ce jeune et toute la partie centrale qui explique comment Olivier a vaincu sa peur a réussi à m'emporter. Sur la forme, il y a du bon et du moins bon. Je n'ai pas toujours compris ce que l'auteur voulait dire comme par exemple: - il faisait des petits jobs partout dans le coin, parce qu’il aimait rendre service, et aussi parce qu’il aimait manger. Quel rapport avec le fait d'aimer manger? - un putain de poème: pas très convaincant pour décrire la dextérité de ce jeune chevauchant sa moto. Le lecteur peut se passer de ce surlignage -Il insulta la mère de la petite falaise mais elle ne s’en formalisa pas ??? là, pour moi, c'est un poil ridicule Par contre, j'ai bien aimé "Il était trop malin pour être intelligent, et l’école l’avait vite gonflé." dernière chose: la chute, au sens propre du terme! Pourquoi pas? mais j'ai eu un peu de mal avec la temporalité. On passe du plateau télé aux championnats du monde sans un seul mot ou phrase de transition et cela m'a déroutée. Surtout, j'aurais trouvé plus subtil de ne pas faire mourir Olivier. Dans tous les cas, la dernière phrase est totalement dispensable! Amputer Olivier d'une jambe aurait suffit pour donner à la phrase du cousin tout son relief. il y a du savoir faire dans cette narration, il faut le dire tout de même! Plumette |
Jean-Claude
22/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Cox,
Bonne histoire, bonne fin. Il manque juste une bricole pour améliorer la transition entre le rêve bloqué et la dure réalité, et aussi entre le plateau télé et le souvenir. Il y a sûrement des détails mais ma lecture ne s'est pas arrêtée dessus. Au plaisir de vous (re)lire |
Solal
22/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Tout un tas de belles trouvailles dans votre texte : - Sa narration, non linéaire, sous forme de poupées russes. On passe du présent, au souvenir puis aux hallucinations qui se transmuent en présent, etc... Des pirouettes temporelles aussi impressionnantes que des figures à moto. J'ai été dérouté ce qui me donne l'impression d'être actif durant ma lecture. - Son style, concis, un brin familier, se révèle pourtant d'une grande richesse. ("il était trop malin pour être intelligent" une phrase courte pour une pensée profonde) - Son thème, on jongle entre l'accident banal et un destin exceptionnel. Un contre balancier qui donne du volume au texte. J'ai juste du mal à comprendre pourquoi vous faites mourir Olivier. Une tel tension dramatique me semble incongrue pour un récit aussi court. Bref, un texte d'une grande maîtrise. Au plaisir. |
Thimul
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bon, que je vous dise tout de suite : je hais les sports mécaniques.
Pourtant j'ai plongé à fond dans cette histoire. D'une part parce qu'elle est très bien écrite avec un ton particulièrement juste et d'autre part parce que tout est centré sur le ressenti et les rêves de gloire du personnage. J'adore la fin. Elle est imprévisible et modifie complètement l'angle de vue de cette nouvelle et ça c'est vraiment très malin et très fort. Je m'incline. |
hersen
23/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un rêve tué dans l'oeuf !
Une transition un peu trop abrupte pour l'accident aux championnats du monde : le paragraphe est court et je n'ai pas percuté (!) tout de suite. Une transition graphique,genre * aurait suffit pour se détacher de la réponse à la journaliste. Le texte est court et donc avare de détails, mais quand même, pour que le casque soit destroy à ce point, sur quoi a-t-il tapé ? Et aussi, son cousin est sur les lieux et se précipite vers lui. mouais, aux championnat du monde, une équipe de secours devrait être sur place avant le cousin. je ne me sens pas dans l'ambiance de la course en fin de texte et c'est dommage; Sinon, comme toujours avec toi, l'écriture colle très bien au propos, ça se lit sans torticolis :) Merci de cette lecture. |
toc-art
23/11/2017
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Bonjour,
j'ai bien aimé ce petit texte, tout simple (ce qui n'est pas forcément le plus facile à écrire), avec un rebondissement assez classique mais très efficace. L'écriture est adaptée au format et à l'histoire, nickel. Parfois, on a tendance à lire un peu vite ou peut-être s'habitue-t-on à des textes très linéraires. L'accident n'a pas lieu pendant des championnats mais un jour d'entraînement lambda entre les deux cousins SUR une piste officielle. Tout le reste, l'interview avec la journaliste, les trophées, les victoires, ne sont que le fruit de ses divagations comateuses avant la mort. Enfin, si j'ai bien compris. :-) Bref, j'ai bien aimé. |
mimosa
29/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec les dialogues style banlieue, même si, comme dans ta nouvelle, il est impossible de se défiler: il faut y aller franco et c'est ce que tu as fait, ça marche.
Je n'ai pas bien compris l'importance des fringues avec la suite du récit, sinon pour faire apparaître la journaliste, mais même pour ça, la transition n'est pas évidente. Je trouve facile le lien sous-entendu entre l'intelligence du gars et l'école qui le gonfle, cela devient une rengaine de valoriser ceux qui détestent l'école et s'en sortent très bien: inutile d'apprendre quoi que ce soit sans doute dans ce domaine du sport extrême! La mort était-elle nécessaire? J'ai remarqué que la question se pose souvent dans les critiques de nouvelles, j'ai reçu moi-même des "dommage" pour une mort, sans doute parce que cela fait une chute un peu trop nickel! Et puis c'est vrai qu'on n'aime pas trop voir les héros mourir: un commentateur propose une blessure grave: pourquoi pas? Enfin, j'ai bien aimé, avec des bémols donc! Au plaisir de te lire! Mimosa |