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Tadiou
10/4/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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(Lu et commenté en EL)
Remarque préliminaire : « la phrase d’accroche » est excellente et se contredit elle-même, puisqu’elle conquiert le lecteur que je suis (et sans doute d’autres !!) Ouh ! là là ! C’est riche, ça décoiffe et tout est enchevêtré !!! Une fausse plongée dans le Futur pour survivre comme on peut à cette horreur d’avoir sa maman morte alors qu’on n’a que 7 ans. Et ça arrive tout à la fin, quand le lecteur a bien palpité au gré des explorations de Tom. Si ce lecteur croyait tranquillement qu’il était dans une cool histoire de SF, eh bien ! c’est raté. C’est extrêmement bien raconté, à petites doses, des mots bien choisis, des phrases qui sonnent bien. Ensuite il reste à se débrouiller pour interpréter ; on a un indice avec la chambre 412. Pour le reste : sauve-qui-peut !!! La fontaine, le mur, Steve, le docteur(non, l’enchanteur), le genou douloureux etc..etc… C’est très amusant que, sur cette planète futuriste, Tom en soit réduit à avoir des actions banales comme sur notre bonne vieille Terre, avec des objets banals : je n’ai pas pu résister au plaisir d’en noter : « shooter dans la boîte de conserve » (dans le Futur, on shoote.. et il y a des boîtes de conserve..) « il continua de courir vers l’éclat lumineux » (dans le Futur, on court..) « se fermèrent bientôt sous le poing de Tom, lancé en pleine course. » « Tom se plaqua lourdement au sol sur le corps de l’autre » « Il tenait une de ces vieilles pétoires automatiques » (dans le Futur, ça existe. Peut-être une Kalachnikov ???) « alla trouver l’abri d’un énorme rocher à côté de lui. » (dans le Futur, un rocher, ça sert toujours !!!!!) « Une moquette à motif s’enfonça doucement sous ses pieds, alors qu’il détaillait la pièce, son papier peint uni, son bureau en chêne, ses étagères croulant sous les bouquins »(la moquette, le papier peint uni, ça existe toujours..) Ces éléments apparaissent alors comme des indices indiquant qu’on est resté sur Terre, à notre époque, et qu’on est en plein rêve, éveillé ou non. J’aime l’expression « bout de rien » dans : « Il ne se sentait pas tout à fait bien, coincé sur son bout de rien. » « Une angoisse de spectre » : KESAKO ? Très agréable à lire, avec plein de sourires intérieurs. Ça se déguste….. Et j’en redemande. |
silvieta
25/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Emue par l'incipit je me suis lancée dans l'aventure.
La première partie est riche en suspense, c'est un thriller exacerbé, on se dit que Tom, le héros de l'histoire, ne chôme jamais, toujours sur le qui vive à éviter la déflagration assassine. Le fil conducteur est Steve: qu'est il advenu de cet ami de Tom ? on poursuit avec intérêt dans le but de percer l'énigme. La fin de la première partie traîne tout de même un peu en longueur et je n'ai pas obtenu d'information précise sur le sort de Steve, ou alors j'ai loupé quelque chose... Les quelques mots vulgaires semés en cours de narration ( "merde" "gueuler" "gueule"...) ne gênent qu'à peine puisque la narration est en focalisation interne c'est à dire vue à travers le héros. C'est là sa manière virile de s'exprimer. Arrive la deuxième partie: coup de théâtre. On ne l'avait pas vue venir celle-là. Coup de génie ou dénouement artificiel ? Pas évident tout de même de se convaincre qu'un enfant de sept ans s'exprime d'une manière aussi aboutie que dans la partie précédente du récit. Le style est très acceptable dans l'ensemble à part quelques coquilles telles que "on le fit franchir des portes". |
Donaldo75
26/3/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Je me suis fait avoir par le renversement de l'histoire, car jamais je n'aurais imaginé que ce soit un enfant qui joue. Ce qui est encore plus fort, c'est le second renversement, le passage au style fantasy dans le nouveau plan de Tom. La narration est alerte; on imagine bien la scène, un peu comme dans la nouvelle d'Asimov intitulée "les courants de l'espace" où le personnage ne cesse de courir. Comme Tom, on ne sait pas ce que cache cette planète Ulysse-412 mais on a envie de savoir. Le style va bien avec la narration; d'ailleurs, le procédé qui consiste à expliquer pourquoi Tom, un enfant de sept ans, raconte l'histoire de cette manière, évite les questions à deux balles du genre "c'est pas possible qu'un enfant s'exprime comme ça". Et puis, Ibarrart passant de docteur à enchanteur, cela donne une idée de l'imagination de Tom, et de l'auteur. Bravo ! Merci pour la lecture, il est l'heure de se coucher, Tom ! Donaldo |
plumette
10/4/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Cox,
Quand je vois SF, j'ai tendance à passer mon chemin. J'ai eu des difficultés à m'intéresser à cette aventure mais je n'ai pas lâché tant le style m'a semblé adéquat, collant à ces péripéties de combat entre agents spéciaux dont les rôles ne m'ont cependant pas paru très clairs. j'ai beaucoup apprécié l'histoire de l'escalade du mur invisible, c'est ce qui m'a semblé le plus original dans cette succession d'épreuves qui m'évoquent certains jeux vidéos que j'ai pu voir entre les mains de pré ado accros. quant à la mare de déchets chimiques, c'est resté très énigmatique... le retournement final apporte une humanité à cet univers tellement froid.j'ai eu envie de relire la nouvelle avec cet éclairage pour savoir si chaque action du jeu était inspirée à Tom par quelque chose se trouvant dans le réel. C'est là que j'ai pu penser par exemple que la mare de déchets chimiques avait à voir avec l'odeur de l'hôpital. au final, je salue la bonne idée de ce retournement, la qualité de l'écriture qui sert bien son sujet , mais toute la partie SF est un peu longue à mon goût! Plumette |
Pouet
10/4/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
C'est drôle, j'avais commenté en EL il y a quelques temps une nouvelle au thème similaire que j'avais bien apprécié et qui n'avait pas été publiée. Peut-être est-ce le même auteur? Quoiqu'il en soit je n'ai pas encore vu venir le truc. Un ton gentiment décalé de bout en bout, une certaine légèreté pour un sujet somme toute assez lourd. J'ai lu sans ennui, c'est bien le principal. Au plaisir. |
vendularge
10/4/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Cox,
J'adore cette histoire, je me suis laissée transportée et tout en me disant, c'est vraiment bien écrit, j'attendais de savoir ce qui était arrivé à Steve..quel brio, quel sens de la narration! Belle prestation, vraiment, bravo. Bon le commentaire est un peu court mais je viens de finir ma lecture et je suis encore dans les nuages vendularge |
Anonyme
10/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ,
Eh oui, nécessaire classement en SF ! ;-) Bien joué ! Et c'est tant mieux ! Superbe écriture, quel rythme ! J'ai suivi Tom dans son aventure SF. La seule phrase qui m'avait étonnée "déploya son large corps dans un saut de félin..." Large corps et saut de félin, cela me paraissait bizarre visuellement pour cette action et pour certaines autres ensuite. La chute est très dense émotionnellement, triste. Tom va repartir vers d'autres aventures, histoire de rendre l'insupportable supportable, question de survie... En tous cas, Tom ne semble pas être dans la psychose puisqu'il organise ses plans d'échappées belles en sachant que sa mère est morte. Je me rassure comme je peux, c'est qu'il attachant, votre petit Tom ! Pour ma part, je n'ai pas su localiser le procédé qui explique que Tom n'a que 7 ans. Il élabore une aventure SF très longue, complexe et cohérente, le niveau de langue, les enfants savent parfaitement jouer dessus, mais pour celui de Tom, ce serait plutôt 9 ou 10 ans, même si l'âge de 7 ans touche sans doute plus le lecteur du fait de la chute. C'est un point de cohérence, mais peut-être n'ai-je tout simplement pas vu le procédé évoqué dans un commentaire précédent. Merci et bravo pour ce texte ! Nadine |
Bartik
11/4/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé le style fluide, ironique, familier et très nerveux dans l'action...pour une chute qui surprend un peu négativement, si je peux me permettre, à cause du trop jeune âge du narrateur qu'on voit mal s'exprimer ainsi...Mais bon il faut bien une chute à une nouvelle et elle est là: c'est le principal!
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Leverbal
11/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle réussite cette vraie-fausse nouvelle de SF !
Le titre m'avait mis un peu sur la voie, avec une petite référence à Ulysse 31, mais n'a pas gâché mon plaisir. Le niveau de langue ne m'a pas gêné, après coup ça m'a rappelé Spif le spationaute, dans Calvin et Hobbes. En revanche, le gros coup de pathos à la fin est peut-être too much. Tous les enfants un peu désoeuvrés peuvent se créer ce genre d'univers, je pense qu'il n'y avait pas besoin d'aller aussi loin. Petite question: un rapport entre Steve et la mère de Tom? Si oui, pour moi c'est assez flou. |
Anonyme
12/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Epoustouflant, le retournement final ! On commence à comprendre lorsque Tom laisse tomber son premier « Vous êtes méchant », et je trouve que ce petit Tom a beaucoup, beaucoup d'imagination. Même si c'est le subconscient qui manœuvre pour fuir une réalité dramatique.
Bravo, pour ce récit au rythme palpitant. Votre écriture tient la route avec brio. Habituellement, je n'aime pas ces films d'action où ça court tout le temps, avec des tirs qui fusent de partout et des héros sanguinolents, eux qui résistent coûte que coûte à des blessures qui auraient tué depuis longtemps le commun des mortels. Mais vous avez l'art de bien raconter, et j'ai lu comme je bois un verre de lait chaud, avec délectation. Pour le plaisir, j'ai relevé (entre autres passages, tous aussi truculents), « le flingue en trois morceaux qui GLINGUELOTAIENT » et son joyeux néologisme, « l'enfoiré » qui aurait pu se passer de « susdit », et souri à « ça ne le tuait finalement pas bien souvent ». Une nouvelle longue, riche et bien menée, où je ne me suis pas ennuyée un instant. Merci, et à vous relire, Cox. Cat |
hersen
12/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé le temps un peu long dans la première partie de ma lecture. C'est très remuant, bien raconté, on se demande où on va. Mais pas trop grand-chose à se mettre sous la dent, au final.
Il faut arriver à la fin pour comprendre et là, j'avoue que j'ai été secouée de n'avoir rien compris avant ! Et j'oublie que j'ai trouvé un peu long le début ! Les refuges imaginaires de cet enfant qui cherche à échapper à sa douleur sont bien vus. Et cette façon qu'à l'auteur, à la fin, de nous relancer une nouvelle aventure, avec les mêmes noms, est excellente. l'enfant parle peut-être un peu trop bien de temps en temps, ce serait un peu mon reproche. Et c'est aussi la raison pour laquelle on ne se doute de rien avant d'arriver à la fin (enfin, pour moi en tout cas) Merci de cette lecture, hersen |
Anonyme
12/4/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bon, c'est dit et redit, mais il y a quand même un sacré décalage entre les pensées du narrateur et son véritable âge. Il y en a que ça ne gêne pas, moi si, car je suis convaincu que la cohérence d'un récit c'est aussi sa force. Il y avait moyen de respecter un scénario identique avec des termes appropriés à la personnalité d'un enfant, sans pour autant en dénaturer le fond.
Alors évidemment, on tombe sur le cul : c'était donc un gosse ! La vérité c'est vous nous avez mené en bateau avec un procédé déloyal (sourire). Ça reste agréable à lire, parfois un peu brouillon dans le déroulement des scènes d'action, cependant on ne s'ennuie pas. Pour conclure une idée vraiment intéressante, qui aurait été encore meilleure avec un souci d'harmoniser l'ensemble. |
Jean-Claude
18/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cox.
J'ai aimé l'idée, le ton, l'histoire et la chute, surtout la chute. Un jeu avec la SF, entre autre. Je trouve qu'on comprend bien l'usage du vocabulaire "grossier" grâce aux remarques du docteur mais ce vocabulaire est peut-être un peu trop élaboré, ou imagé, pour un enfant de 7 ans. Dans le paragraphe commençant par "Steve c'était un brave gars", il y a deux "c'est" qui ne me paraissent pas appropriés. Mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir. A une prochaine lecture. |
Pepito
3/8/2024
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Bonjour Cox,
Forme : ça croustille sévère, mais vu le ton déconnade, rien de grave. “genou qui devrait lâcher”... un allait me semblait aller mieux. ^^ “il déploya son large corps dans un saut de félin”... « Juste une égratignure… » Haaa, Rambo laisse toujours quelques traces. ;=) “pour voir les deux enfants”... observer “glinguelotaient”... faut jamais hésiter à inventer ceux qui manquent. ^^ “papier peint mal collé” … tss, tss, + pistolet laser, on frise l'anachronisme, là. “pointait déjà sa ligne de mire”... celle-là me rappelle un souvenir où les lignes de mire allait par paquets. “Les déserts d’Ulysse-412, comme tous les autres, manquaient totalement d’imagination. “... ;=)))) “de petites balles de plomb”... tss, tss, la SF, c’est plus ce que c’était. “ et alla trouver l’abri d’un énorme rocher à côté de lui.”... faut l’faire, vu que deux lignes plus haut le désert était tout plat. ^^ “Il rengaina de part et d’autre”... ;=))) “dédale de bâtiments à l’air sévère”... j’essaie d’imaginer un bâtiment à l’air “clément”. ^^ Fond : j’adore la SF barrée, si en plus c’est drôle, parfait. Mais voilà, la chute à la Shutter Island rebat les cartes. Un gamin de sept ans sort du chapeau pour tenter de nous apitoyer sur son sort de p’tit n’enfant orphelin. Ouais, ouais… mais non, désolé. A une autre fois sûrement. ^^ |