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Mare
30/7/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Beurk ! Mais c'est dégoutant !
Oups. Désolée, c'est sorti tout seul, ça. Faut dire que vous y allez fort quand même. Mais bref, cette première réaction émotionnelle passée, je vais quand même essayer d'être un peu constructive. J'ai un petit souci avec le ton de la nouvelle. Je n'arrive pas à décider si c'est de l'humour noir (ce que la chute et une bonne partie du final laisse penser) ou plutôt de l'horreur/épouvante (là, ce serait plutôt la deuxième partie). Je ne sais pas. Cela donne une impression assez étrange qui crée un malaise. C'est sans doute voulu (vu votre pseudo, j'imagine que vous devez adorer ce genre de chose), mais pour que cela prenne réellement, il aurait, à mon sens, vraiment fallu faire prévaloir une des deux dimensions sur l'autre (humour ou horreur). Là, cela aurait été super efficace. Sinon, votre écriture est fort agréable. Peut-être manque-t-elle juste un peu de folie, pour coller vraiment à votre récit ? Merci pour cette lecture (mais si je fais des cauchemars cette nuit, ce sera de votre faute !) |
in-flight
30/7/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bon, c'est une histoire d'amour finalement, la rencontre de deux cerveaux. L'un fonctionne, l'autre fonctionna jadis. J'ai trouvé l'ensemble plaisant. Plusieurs remarques:
D’autres tentatives de visites par d’autres de ses amis se révélèrent également infructueuses --> vous mentionnez un autre groupe d'amis pour venir en aide à Marion. Elle est censé mener une vie d'ermite et donc ne connaitre que très peu de gens. Je choisis ici de mettre des guillemets --> faite ce choix en silence si possible. J'entends: Ne le mentionnez pas au lecteur, ça le sort du cadre et ça produit un effet ironique raté pour ma part. Je me serais également passer de l'annonce du menu avant la venue de Marion. Une Marion qui aurait pu s'appeler Ana pour faire sens avec le titre (les chroniques d'Ana / Anachronique). Mouais... Quoique. J'ai tiqué sur la fin. Edgard remet seul son chapeau et s'en va: Aïe! Quel effet souhaitez -vous réaliser? Comique? Horreur? Surnaturel? Je n'ai pas aimé, ça m'a déstabilisé. |
Pepito
31/7/2015
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Salut Cthulhu !
Forme : a trop vouloir bien faire on s'prend les pieds dans l'tapis. "(la gente masculine) avait décidé unanimement de son statut de célibataire de longue durée qu’elle porte en étendard " si c'est les autres qui décident elle peut pas le porter en étendard et vice versa "sans revenir accompagné d’aucune réponse" si ça revient pas, impossible de savoir si c'est vide ou plein "Je tirai la paille la plus courte, chevauchai..." voilà, parfait, excellente concision. En plus il n'y a pas de "et", vraiment bien. "regrettai de n’avoir pas emporté mes chaussures de randonnée" très bon ;=) Fond : Hahahahaha ! Du gravement gras déjante, j'adoooore ! Marion est bien barrée, mais les autres M sont pas mieux lotis. Juste un bémol sur les préparatifs du repas un poil longuet, j'ai sauté. Peut-être penser à faire récupérer le bras arraché. Je verrais bien Valmont tenter de le coincer sous son bras qui, de fait, n'existe plus ... et finalement Marion le ramasser sur le sol... Je me suis bien marré, merci pour la lecture. Pepito |
AlexC
4/8/2015
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour Cthulhu,
Marion, rebut de la GENT féminine, est si repoussante et transparente aux yeux du Monde qu’elle cède à la folie et s’éprend d’un auteur décédé. C’est un point de départ qui ne manque pas d’intérêt. Mais la façon dont vous introduisez le problème et comment vous le traitez m’ont doublement déçu. Le narrateur parlant à la première personne et son style familier (“commencer par le commencement”), de même que la présentation successive et analytique des deux protagonistes laissent entrevoir un texte léger, voire humoristique. Cette introduction se prête mal à une chronique fantastique ou surréaliste. Elle manque de gravité pour que la suite du texte soit prise au sérieux. Du moins, c’est ainsi que je le perçois. Toutefois, étant donné que vous évitez soigneusement tout brin d’humour, je suis resté un peu déboussolé et attendait un traitement profond avec une analyse psychologique ou sociologique en trame de fond. Mais que nenni. Vous vous précipitez vers le twist final, la surprise de fin, comme si de rien n’était. Les convives réagissant à peine à la présence d’un squelette au bras de leur amis (un type de réaction qui n’a de place que dans un texte sarcastique…). Puis la chute. Qui m’a laissé perplexe. En tout cas, elle ne m’a pas fait sourire. En espérant que c’était là le but. Quelques remarques supplémentaires : - une chauve-souris dans un appartement, dont la porte n’est, en outre, pas verrouillée… - J’aurais mis le SMS en italique, ou l’aurait différencier du reste du texte narratif d’une manière ou d’une autre… - Un peu étrange que Marion s’éprenne d’un auteur dont l’ouvrage fait l’apologie du célibat... - Drôle que tous les amis de Marion ont des prénoms commençant par M, pas que cela me dérange, mais je n’ai pas réussi à comprendre s’il fallait y voir une référence ou un clin d’oeil quelconque… - Si c’est vraiment le squelette d’Edgar de Valmont que Marion est allé déterrer, un squelette vieux d’une centaine d’années, pourquoi celui-ci porte-t-il encore des restes de muscles et de chair ? - Le passage du menu, vous auriez pu nous l'épargner je pense... - “briser le silence” puis “briser la glace” - Pourquoi Edgar se laisse trainer, nourrir, etc s’il est capable de bouger par lui-même, de parler (pourquoi ne se présente-t-il pas en arrivant ?) ? Je tique : “La gente masculine, certainement intimidée par ses cheveux gras et emmêlés ou ses pull-overs en laine qui gratte, a de toute évidence décidé unanimement de son statut de célibataire de longue qu’elle porte en étendard ou en fardeau selon les périodes et les humeurs.” “Un ton désabusé et sarcastique, à la limite du mépris pour la race humaine toute entière, ressortait dès les premières pages lues devant l’étal au grand dam du vendeur à l’amabilité et à l’hygiène plus que discutables.” Si l’objectif de votre texte était de nous amuser par son final rocambolesque, je crains que le traitement global, très plat, ne le desserve. Si là n’était pas le but, je ne l’ai donc pas compris et je m’en excuse. Alex |
carbona
5/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Eh bien voilà, j'ai adoré !
Je me suis bien posée quelques questions au début de la lecture et puis ai vite adhéré à ce style loufoque, surréaliste ou absurde (je ne sais pas comment on le qualifie). Un vrai régal, surtout la scène du repas où j'ai ri à plusieurs reprises ; ça n'arrive pas si souvent dans une lecture et c'est fort agréable. La fin me convient totalement, je me demandais comment vous alliez clore le récit et c'est parfait ! Peut-être de petites choses encore à retravailler au niveau de la forme, j'ai repéré la répétition "de briser le silence" mais j'ai aussi remarqué de jolies tournures comme "tournant lunaire", j'adore ! Bravo et merci ! |
YvanDemandeul
2/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo ! J'ai adoré cette nouvelle très originale ! Cette espèce de dingue qui fréquente un zombie c'est vraiment une idée géniale !
J'ai également apprécié ce mélange d'humour et de fantastique ! Le style est également agréable ! Une autre ! Une autre ! |
Misou
28/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai bien aimé ce texte même si je n'ai bien compris le lien avec le titre. Lovecraft écrivait à la première personne, mais du point de vue de celui soumis à la folie. Sinon, j'ai aimé le jeu de mot pertinent d'un commentaire.
J'ai aimé le ton qui reste sérieux malgré la bizarrerie de la fille. Le commentaire reste objectif montrant bien l’intérêt de la narratrice pour son amie. La fin (attendue, que j'ai apprécié) ne colle pas avec le début. On dirait qu'elle reproche quelque chose à son amie, finalement, ce ne serait pas de découvrir un zombie qui est choquant ? |