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Horreur/Épouvante
Cyberalx : Une bonne fille
 Publié le 28/05/07  -  34 commentaires  -  9254 caractères  -  308 lectures    Autres textes du même auteur

Même les psychopathes ont parfois des jours sans...


Une bonne fille


Lundi.


Il en a partout : sur les mains, ses cheveux en sont poisseux et son corps en est recouvert.


Du sang.


L’odeur, cuivrée et enivrante, lui monte à la tête et il profite à fond de ce dernier instant, il inspire goulûment, la tête enfouie dans le ventre ouvert de la femme.


Il se lève doucement et se lèche la lèvre supérieure, le miroir est parfaitement disposé, il peut la voir, mais il peut surtout se voir, il bande ses muscles puissants et admire sa plastique parfaite : des années d’effort pour en arriver là, ses muscles sont une œuvre d’art, une ode à la beauté masculine, son cœur se gonfle de fierté.


Une onde de plaisir à l’état brut parcourt son corps de la plante des pieds au cerveau, c’est la sensation du sang séché sur la peau : « la vie sèche sur moi ».

Il rit et se félicite intérieurement de cette petite phrase, il se sent si exceptionnel, poétique, intelligent, sensible et fort.


Il regarde sa compagne de jeu et lui murmure à l’oreille : « Quoique tu puisses en penser maintenant, sache que je t’ai aimée du moment où je t’ai vue jusqu’à ce que je t’ouvre les entrailles. »


La mort ne le dégoûte pas, elle ne l’effraye pas, elle est naturelle.


Il sait qu’il devra mourir un jour, mais il ne disparaîtra pas, il y a veillé en confiant cette tâche à une société de cryogénisation : s’il décède (bien qu’il se soupçonne depuis peu d’être immortel) son corps sera conservé dans un parfait état, il sera ainsi magnifique, éternel jusque dans la mort.


Il a lu un jour dans un livre de psychologie que l’une des plus grandes peurs de l’être Humain est d’être mangé, la simple évocation de cette idée le terrifie : être soumis, digéré puis n’être plus rien pour toujours.


Il va dans la cuisine, ouvre les tiroirs et trouve enfin ce qu’il cherche : un couteau à désosser.

Calmement mais fermement, avec des gestes sûrs, il découpe, sépare, écarte et range les membres de la femme.


Il trouve les sacs poubelles dans le placard, sous l’évier et ne peut s’empêcher d’être désolé pour cette femme : le même rangement que toutes les autres, uniforme jusque dans l’intimité.


Il faut maintenant entamer la partie désagréable mais nécessaire : le ménage.

Il connaît parfaitement toutes les techniques d’investigations scientifiques, sait comment faire disparaître le sang, les empreintes, l’ADN, il s’y emploie en sifflotant une partie de l’opéra en quatre parties où il a rencontré cette femme : « L’anneau du Nibelung », une gigantesque fresque que son auteur mit plus de trente ans à écrire, ce Richard Wagner, quel génie !


Il est douché, l’appartement de la femme est impeccable, il se dit en gloussant que si elle le pouvait, elle le remercierait.


Il éteint les lumières, ferme la porte à clef derrière lui et jette les deux sacs poubelle par-dessus son épaule.


Le désert n’est qu’à 50 kilomètres d’ici, il met les sacs dans le coffre de sa voiture de sport et s’y dirige tranquillement en respectant les limitations de vitesse.


Il enterre toujours ses amies au même endroit, une façon pour lui de les réunir dans un destin commun.


C’est un endroit tranquille à l’ombre d’une montagne, c’est tellement plus agréable de pouvoir creuser sans transpirer, une fois que le trou est assez profond, il y dépose les sacs et les clefs de l’appartement puis fait un signe de croix après l’avoir rebouché, ce n’est pas parce qu’il s’amuse un peu qu’il doit se comporter comme un monstre après tout.


Vendredi.


Il est élégant, un costume italien fait sur mesure tombe parfaitement sur lui, ses formes dont il sait que les femmes sont friandes sont visibles à chacun de ses mouvements.


Un de ces associés lui a envoyé une invitation pour assister à la soirée d’inauguration de ce club select, il aime se mêler à la foule, discuter avec de simples proies comme s’il était l’une d’elles.


Une femme le regarde timidement du coin de l’œil, il l’ignore car celles qui l’intéressent sont franches et ont au fond des yeux ce regard de prédatrice, un regard plein de promesses qu’elles ne tiendront jamais, il repense avec délice aux centaines de femmes dont le visage s’est décomposé lorsqu’il a dévoilé sa vraie nature : la stupeur, puis l’incompréhension, la terreur et enfin la résignation.


C’est cette palette d’émotions qu’il souhaite peindre sur leurs visages, dans ces moments-là, il se sent comme un artiste, un élément inédit du Gesamtkunstwer de Wagner.


Il l’a trouvée.


Elle est assise sur un divan près du bar, seule.

Sa beauté est à couper le souffle, il peut voir des hommes s’approcher timidement et s’éloigner furtivement comme frappés par un mur invisible.


Elle doit avoir entre 21 et 25 ans.

Sa chevelure, noir de jais, contraste avec sa peau d’une pâleur presque diaphane, ses yeux sont verts et profonds : des yeux qui transpercent l’âme.

Son regard intense est fixé sur lui, lorsqu’il s’en rend compte, il tressaille, elle est la somme de la beauté de toutes les femmes.


Il la veut.


Elle se lève et s’approche de lui, il est comme pétrifié à l’intérieur, sans le quitter des yeux, elle lui dit avec un délicieux accent de la Nouvelle Orléans :


- Vous allez rester là à me regarder comme un idiot ou vous allez vous décider à me payer un verre ?


Il se reprend et rétorque :


- Je vous prie d’être indulgente, je ne suis certainement pas le premier à perdre mes moyens face à vous.

- Vous êtes au moins un des rares à l’admettre, dit-elle avec un sourire à faire chavirer les cœurs.


Ils s’asseyent à une table, elle commande un Gin Sour sans glace.


- Pour moi ce sera un Jus de tomate, je ne bois pas d’alcool.

- Faites-vous plaisir mon cher, la vie est courte.

- Ce n’est pas ça, j’aime juste garder le contrôle.

- Il ne vous arrive jamais de le perdre ?

- Jamais en si charmante compagnie, dit-il en lui décochant son sourire de séducteur, celui qui les fait toutes craquer.


Il la fait parler d’elle, c’est ce que les femmes aiment : elle lui raconte comment elle a atterri à Vegas : des études de Biologie, un petit ami violent et obtus qui ne supportait pas la séparation, une famille de ploucs Cajuns…


Las Vegas, c’est un nouveau départ pour elle.

Elle vit seule.


Il feint d’être attentif et compréhensif mais intérieurement, il s’imagine déjà en train de lui ouvrir le crâne pour caresser langoureusement les circonvolutions de ses neurones, peut-être lui arrachera-t-il les yeux pour pouvoir laper le fond de ses orbites…


Il sent sous la table la main de la jeune femme effleurer son sexe, elle sourit d’un air amusé et lui souffle :


- Je vois que vous êtes plutôt disposé à ce que nous fassions plus ample connaissance.

- Vous lisez dans mes pensées, dit-il sans la moindre gêne.

- Allons chez moi.

- J’allais vous le proposer.


Elle habite dans une maison isolée sur les hauts du quartier français.

« Isolée », pense-t-il, « ça va durer des heures, probablement des jours ! »


Elle le fait s’asseoir dans un petit salon décoré avec le goût d’une personne plus âgée : les murs sont ornés de photographies de grandes figures du Blues de la Nouvelle Orléans : Mahalia Jackson, Roy Brown et Snooks Eaglin.


Sur une table basse en noyer sont entassés des disques vinyles à côté d’un vieux Gramophone parfaitement entretenu.


Peut-être la massacrerait-il en musique ?


Elle s’assied à côté de lui et passe son bras derrière sa nuque, il l’embrasse dans le cou et effleure le bout d’un sein à travers le tissu.


Une douleur aiguë à la nuque le fait presque sursauter :


- Excuse-moi, c’est ma bague, dit-elle en soupirant.

- Je te le ferai payer en temps voulu.


Elle rit, pensant certainement à un trait d’esprit.


C’est le moment, elle ne s’y attendra pas, il veut voir la peur et le doute s’insinuer dans son regard, il prend appui sur ses pieds afin de se relever mais il est complètement engourdi.

Des fourmis dans les jambes, dans les mains, un picotement le long de la colonne vertébrale.


Elle se relève :


- Et bien mon cher, on a perdu le contrôle ?

- Je… Mais…


Il n’arrive plus à parler, son corps tout entier est comme une masse inutile.

Sa langue tombe dans sa bouche comme un poids mort.

Pourtant, il est conscient, il sent le contact des mains de la jeune femme sur ses cuisses lorsqu’elle lui ôte son pantalon, il sent le contact de la mousse à raser sur son pubis.

Il sent l’odeur dans la cuisine.

Il voit nettement l’homme obèse et balafré et il sent l’aiguille qu’il lui enfonce dans le bras.

Il entend le goutte-à-goutte de la perfusion.


- Et bien ma fille, c’est un beau spécimen que tu nous as ramené là.

- Merci père, j’ai tout de suite su qu’il vous plairait.

- Bonne fille, j’en ai déjà l’eau à la bouche.

- Je peux en prendre un morceau ?

- Non, va te laver les mains, nous passerons à table dans une heure, c’est de la bonne viande mais il faut le temps que ça cuise.

- Bien, père.


« Ça ne peut pas m’arriver ! Comment ai-je pu me tromper sur elle à ce point ? »

C’est ce que pensait l’homme entre deux hurlements intérieurs pendant qu’on découpait son pénis avec un couteau tranchelard alvéolé en argent.


Mais il est un point sur lequel il ne s’était pas trompé :


ça allait durer des heures, probablement des jours.


 
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   Dextroman   
28/5/2007
Bonjour,

J'ai beaucoup aimé votre nouvelle que je trouve très bien écrite !
L'histoire est captivante, c'est un peu "tel est pris qui croyait prendre".

En tout cas, Bravo !

Dextroman

   Tchollos   
28/5/2007
WOW ! Je trouve cela vraiment très bien écrit. Le style est cohérent avec le fond et le genre. Cela va droit au but. Le rythme est soigné. Excellent. On sent une certaine expérience, une maîtrise des différents éléments : le style global, l'exposition du héros, la chute. C'est de la dentelle. Je ne suis pas friand du thème, les tueurs en séries, mais c'est juste une question de goût. En revanche, je trouve que parvenir à intégrer une forme de morale ironique sans jamais quitter l'univers sombre, sans deus ex machina pompeux, est brillant.

   oxoyoz   
28/5/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Cruellement charmant. On rougit presque de se délecter d'un thème si noir. La "bonne fille", on sait qu'elle a qlqchose de particulier, mais je m'attendais à une simple flic. Là c'est superbe. L'histoire est courte, bien mené.

Le style maintenant. Un délice, ca sent le texte qui à eu le temps de s'affiner (si ce n'est pas le cas, bravo pour le jolie coup). "ce n’est pas parce qu’il s’amuse un peu qu’il doit se comporter comme un monstre après tout". L'humour est sadique, le personnage porofondément imbu de lui mêmé, il est entouré d'une aura de sur puissance. Ça rend la phrase de chute d'autant plus forte. La manière dont il regarde les choses, (il s'y croit déjà). C'est très fort tout ca. C'est fin, cynique, rythmé.

   Ninjavert   
28/5/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Aaaaah je suis dégoutté :) J'ai écrit une nouvelle bâtie exactement sur la même stucture y a quelques années que je voulais proposer quand je l'aurais retrouvée (elle est manuscrite), et maintenant on va croire que j'ai pompé...

Tant pis, je m'en remettrai.

Pour les critiques j'ai adoré ce souci du détail, ce perfectionnisme dans la description des ambiances, des musiques. Le cheminement de la pensée du tueur, qu'on suit dans ses délires les plus intimes m'a vraiment plu. Ca m'a fait penser, dans une certaine mesure, à l'excellent American Psycho de Brett Easton Ellis...
Le vocabulaire est riche, bien choisi et admirablement utilisé. Toutes les idées exprimés, les actions décrites, sont claires et parfaitement intelligibles. En gros c'est un régal.

La chute ne m'a pas surpris et je l'ai vue venir d'assez loin, mais le fait que j'ai utilisé à peu de choses près la même intrigue un jour y est surement pour quelque chose. Quoiqu'il en soit, le thème de l'arroseur arrosé est bien exploité, et le fait que ce soit le père qui commande à dîner, la nana ne faisant que le marché, est assez rafraîchissant :)

J'ai noté une ou deux chipouilles, ici ou là, qui sont totalement subjectives mais que je relève quand même car une critique sans critique n'est pas une critique. Il y a deux / trois phrases qui pourraient être plus agréables en déplaçant une virgule, ou en modifiant la ponctuation, afin de mieux servir le rythme. Rien de choquant mais je me suis dit à quelques reprises en lisant "tiens, cette phrase sonne moins bien que le reste". Rien d'alarmant, ceci dit, c'est quasiment du tout bon...

Bon boulot m'sieur !

   Pat   
29/5/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est bien écrit, bien que ça" foute les jetons". (beaucoup de précision dans les descriptions). Je pense que l'horreur s'équilibre avec l'humour. On est presque content qu'il finisse par se faire bouffer. Je ne comprends pas ce passage : "(bien qu’il se soupçonne depuis peu d’être immortel)". En ce qui concerne cet autre passage : " Il a lu un jour dans un livre de psychologie que l’une des plus grandes peurs de l’être Humain est d’être mangé, la simple évocation de cette idée le terrifie : être soumis, digéré puis n’être plus rien pour toujours.", peut-être aurait-il été mieux placé à la fin à la place, ou en l'intégrant à : « Ça ne peut pas m’arriver ! Comment ai-je pu me tromper sur elle à ce point ? ». L'histoire rappelle évidemment american psycho et Hannibal, mais comme je ne suis pas friande de ce genre, j'ai trouvé ça plutôt original, bien mené et... effrayant. Espérons qu'il s'agisse uniquement de votre imaginaire!

   Ten   
29/5/2007
Je m'attendais également à ce que le héros devienne l'arroseur arrosé. Enfin, je m'y attendais mais pas à ce point. Au final, la chute m'a donc un peu surprise, je dirai même agréablement surprise. Elle s'intègre parfaitement au reste du récit qui malgré les touches d'humour, reste terriblement noir. Les descriptions sont bien menées et procurent un vrai plaisir sadique, même au lecteur je pense. J'ai beaucoup aimé, bravo!

   nanardbe   
29/5/2007
... que dire? sinon bravo, c'est vraiment très bien écris, ça fou un peu les boules (hehe) mais c'est franchement génial.

J'ai passé un bon moment

   Apho_Goth   
24/6/2007
Bravo! Magnifique, je suisparticulièrement friand de ce genre de texte, surtout sur les tueurs en série, je les respectes, je ne sais pas pourquoi leur psychologie est tellement trouble et inexplicable, leurs façons de transmuter en un autre monde et d'y rester de ne pas éprouver certaine sensation que tout humain voudrait de temps à autres, ignorer. Bref, la fin est vraiment bien, j'adore le "père" fin je sais pas je l'imaginaire, bien gos, dégeulasse, un bon gros tueur écervelé. Félicitation.

   Anonyme   
29/6/2007
Bravo ! j'aime beaucoup ce genre d'histoire et encore mieux quand c'est bien écrit ! :) encore bravo !

   sebrac   
25/7/2007
Vraiment une bonne nouvelle.
J'aime bien les retournements de situation, l'arroseur arrosé qui ne se rend compte de la situation que ....trop tard!!!!!
Ca m'a beaucoup plus (comme "le diable a perdu un oeil")
Dépêche toi d'écrire la prochaine dans cette catégorie.

   Absolue   
30/7/2007
Quelle horreur!!!
J'espère ne jamais le croiser sur mon chemin ce type là...

   Anonyme   
22/8/2007
Encore une nouvelle efficace!
Par moment cela me fait penser à Clive Barker (du moins, sa traduction lol)
rapide, enlevé,gore, un ton tranchant, hé, hé!!
J'aime!

   Bidis   
23/8/2007
Suspense bien amené.
Du bon et du moins bon.
Sourire séducteur : oui. Des formes dont les femmes sont friandes : heu...
Ca se lit jusqu'au bout avec intérêt. C'est même palpitant.
A mon avis, bon style, sans plus -- mais je suis très difficile et ne peux pas faire mieux moi-même...

   Anonyme   
19/2/2008
Salut,
j'ai aimé cette nouvelle, plutôt cynique.

Le thème de l'arroseur arrosé est un classique, et la fin n'est pas vraiment inattendue, malgré tout on a envie de le lire jusqu'au bout et c'est bon.

C'est le style d'écriture qui m'a le plus accroché à vrai dire (Peut être que je me trompes mais il me semble que c'est un peu inspiré Stephen King..?).

Bonne continuation.

   Anonyme   
29/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ah, j’aime la psychologie du personnage principal ! En plus la nouvelle est merveilleusement gore ! La chute est bien sentie aussi ! Que dire de plus…
J’A-DORE !

   widjet   
27/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
On lit sans discontinuer jusqu'au final, ce qui en soit témoigne de ta capacité à intriguer le lecteur et à maintenir son attention (pas forcément si évident et fréquent que ça).
Verdict Widjetien (lol): C'est pas mal... mais j'ai lu bien mieux de ta part même si le genre était différent.

L'écriture est comme toujours fluide et encore une fois c'est assez court pour qu'on ne sente pas (enfin pas trop) le coup de theatre arriver. Le dénouement souffre d'un style plus lâche comme si tu étais pressé de faire cette révélation.

Merci & Bravo.

Widjet

   Anonyme   
27/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Succulent ! A déguster absolument avec le café du matin, un vrai régal, du nougat (hm)
Je n' ai à aucun moment suspecté la chute, malgré ma légendaire perspicacité.
Il est tout à craindre de la personnalité de l' auteur de l' esprit duquel ont émergé de telles idées ( nine, CAP de psychanalyse )
Bravo pour la maitrise et du genre et du contenu.

   victhis0   
16/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'ai pris mon pied !
Excellent de bout en bout sans que je vois la fin venir qui m'a cueilli tout net.
C'est drôle, cruel et vicelard : bref tout ce que j'aime. Deux trois trucs pour chipoter : des centaines de victimes, çà fait quand même beaucoup. Le "père" pour papa m'a paru inutile, un peu appuyé tout comme l'allure du père en question. J'aurais frissonné encore davantage sans ces petites caricatures. Un texte que j'eusse aimé produire...

   FILOMENE   
4/11/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
magnifique!!magnifique...et encore magnifique!

   Flupke   
4/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très bien écrit. L'effet gore est assez réussi et la mentalité du psychopathe aussi. J'adore ce genre de twist à la fin. Bravo !

   Menvussa   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce n'est pas mal du tout, une écriture agréable, mais ça se devine un peu vite, pas beaucoup de suspens... dommage. Mais ce qu'il y a de plus dommageable à mon sens, c'est la présence du père, comme si cette belle jeune femme ne pouvait pas être suffisamment monstrueuse à elle toute seule.

Tu ne serais pas un peu macho ?

Le titre indiquait déjà cette soumission de la belle, et ses airs d'affranchie n'étaient qu'une façade, voilà où réside la véritable surprise.

C'est la cas de le dire, je reste sur ma faim.

   oskarya   
22/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
wow! et bien... je l'ai lu d'une traite. Captivant et quelque peu... flippant.

   Anonyme   
16/2/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Des lourdeurs au début, du mal à entrer de plain pied dans l'histoire mais après... wouah.
La chute, qui se devine assez tôt, se laisse malgré tout dévorer.
Parce que j'espère vraiment, tout au long de la lecture que le héros va trouver "à qui parler".
Tu vas au bout de tes mots, de tes idées et assume le tout avec brio.
C'est vraiment du très beau travail.
Juste un détail. Un corps de femme pèse minimum cinquante kilos. Deux sacs poubelle jetés sur une épaule... je n'ai pas vraiment confiance dans la solidité des dits sacs et... le héros doit être balaise... mais bon, c'est de l'ergotage.

   Anonyme   
15/4/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
un texte très bien écrit et structuré, on rentre assez facilement dans l'histoire.
Bravo!

   NICOLE   
13/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est vraiment bien. Impossible de reprendre mon souffle avant la fin... Merci

   Anonyme   
6/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelques détails trop peu exploités, des petits cédages à la facilité (le coup des formes comme les femmes les aiment c'est pour pas décrire?) mais dans l'ensemble, la nouvelle fait son effet. Court, précis, structuré, le style me plait. Le rythme est bon, on avance à la suite du perso principal et c'est entrainant. Par contre, je trouve que la fin se laisse un peu trop vite deviner.
J'aime l'ironie de la mort de l'anthropophagophobe (ça se dit ça?)... le reste, le reste me fait plus penser à De Caunes qu'à King mais on sent de bonnes influences dans l'épouvante.
Le truc agréable, c'est que malgré la date de publication mathusalémienne on garde un texte qui se tient, qui reste dans l'air du temps (moui bon, si, non?).
Au final un régal!

   Anonyme   
6/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
En toute franchise, j'ai trouvé la chute beaucoup trop facile, le renversement est si évident ! Mais j'ai bien aimé le début, la description quasi clinique du psychopathe. La toute dernière phrase est amusante.

J'ai trouvé le texte un peu maladroit dans la scène de séduction, avec des expressions toutes faites :
"elle est la somme de la beauté de toutes les femmes"
"il est comme pétrifié à l’intérieur"
"un sourire à faire chavirer les cœurs"

   monlokiana   
30/6/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C’est peut-être le premier film d’horreur que je regarde sur Oniris. La description est tellement dégoutante (ce n’est pas un reproche) : « La tête enfouie dans le ventre ouvert de la femme », « il découpe, sépare, écarte et range les membres de la femme », « il s’imagine déjà en train de lui ouvrir le crâne pour caresser langoureusement les circonvolutions de ses neurones, peut-être lui arrachera t-il les yeux pour pouvoir laper le fond de ses orbites. (Je n’aurais pas dû lire ce texte la nuit, j’ai peur maintenant)
Tout de même, j’ai aimé l’histoire. J’aime quand la fin me surprend. J’ai cru que c’était un flic et qu’elle avait mis en cage l’oiseau
Une horreur, vraiment…
Monlo

   caillouq   
27/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis sceptique quant à la bonne qualité de la viande dopée au somnifère (ce n'est pas très bio), et puis comme on voit venir la prédatrice d'assez loin, j'aurais apprécié des détours dans l'intrigue qui rendent la chute moins prévisible.
Mais la mégalomanie du prédateur est bien rendue (j'aime beaucoup la petite mention du signe de croix en passant, on n'est pas des bêtes), le style est enlevé, bref, ça se laisse gober comme un oeil.

   souchys   
28/1/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je m'attendais un peu à la chute mais, malgré cela, cette nouvelle ma beaucoup plu ! Petit point : trop gore ( Pour moi), vous n'avez pas hésité sur les détails...
Sinon, j'ai bien aimé ! J'ai passé un bon moment de lecture.

   Anonyme   
26/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une très bonne histoire, bien écrite. Lorsque le tueur rencontre la jeune femme, j'avais tout de suite compris le dénouement mais le récit est fort agréable à lire. Rien de superflu, aucune longueur inutile, bravo. Amicalement.

   Anonyme   
7/9/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ton personnage me fait beaucoup penser à Patrick Beatman dans American psycho... enfin, très bonne nouvelle!

   in-flight   
31/3/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
L’auteur se fait plaisir dans l'horreur, j'ai pensé à "American psycho" lors de la première partie.
On devine rapidement que cette première partie serait prétexte à inverser la situation: de héros sanguinaire, le narrateur va passer de zéro sanguinolent. C'est capillotracté, selon moi.
Et la seconde partie est moins crédible, notamment la rencontre rapide avec la femme: pourquoi le choisit-elle? Et puis finalement, pourquoi manger une bite? Et surtout pourquoi en famille???

Je reconnais que ce n'est pas le genre de texte où il faut absolument chercher du sens, mais pour le coup, ici ça manque un peu...

Quelques bricoles:

"Il rit et se félicite intérieurement de cette petite phrase" --> ou c'est plutôt l’auteur qui s'en félicite ;)

"un signe de croix après l’avoir rebouché, ce n’est pas parce qu’il s’amuse un peu qu’il doit se comporter comme un monstre après tout." --> le geste de repentance après avoir commis des horreurs: blague un peu facile.

"Il sent sous la table la main de la jeune femme effleurer son sexe" --> peu crédible sauf si la relation est tarifée.

   cherbiacuespe   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une première partie menée tambour battant, on est d'ores et déjà dans l'ambiance sans avoir le temps de se chauffer. Le déroulé du récit est un festin de roi, si j'ose dire. C'est superbement écrit, logique et la fin est succulente. Une nouvelle de qualité !


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