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Laboniris
Cyrill : Experquision d’outremarge [concours]
 Publié le 27/10/24  -  16 commentaires  -  1819 caractères  -  264 lectures    Autres textes du même auteur

Les appres de l’éphrosion.


Experquision d’outremarge [concours]


Ce texte est une participation au concours n° 36 : Des courts littéraires atypiques

(informations sur ce concours).



Linguelitérant l’éphrose au plus jouxte de sa genose, je voulus m’enniaquer d’un poi de liverpé. Mau m’en prit, l’on fut inoreillant à ces tympales embrômes. S’en porvuisirent à contremoi quelques immolises exbrûlées et altres simacres putecrites. On me piedaucula des cercleries linguantes, on m’éructepulsa des crapultés ablitérantes. Tantfait que mes spoirs d’empalme s’enlovèrent en schœsmes avec les gringolanches d’idiocrités et de dégoûpits tourmentissants.

Mais de clapissemain pas l’éporce d’un soil.




Je fis de ces esquetentives mon éphrosion simpulière, ne me foussiant que poi d’être pinglé aux noies. La liverpé spoirée dans l’oivreux jheurnoulier fut mon imburant. Elle impopulait ma soiletude de grandesques ambillutions. Je crus enfinal avoir désemprudé les chièdes et merdu le coi à crétaines animoses. Je me gorgenpissais d’impersolence et jà m’œilletonnais empoistouillé d’oiglustre.




Laf ! L’éphrosepé que je brivendiguais avec tant de charnâpre était de lerchebail lucubrée. L’omignorèse impiaffée m’avait veuglé. Les alphbêtitiens, cuiderogants et sorgues du alte de leurs chiases et guinderigueux dans leur vestigerie verturée, eurent matin fait d’outredafer mon oivre au princex qu’elle ne liverpait que du vent.




Bon soir, leurs arguèteries falsongeuses m’offensposèrent un poi. Mais mau dans son moursoi n’est point succomberie. Je remis l’oivrepain sur le méplanchier avec un flammecœur centicuplé, infort de l’assenti que l’éphrose est en incessernel enmoive.


 
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   Cristale   
14/10/2024
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime beaucoup
Je ne sais pas si ce texte est de qualité littéraire mais je me suis bien amusée à sa lecture.

Quant à révolutionner l'ancien langage il n'y a qu'un pas... mais un grand ^^

Comment j'ai trouvé l'écriture ? "Inqualifiable" mais y'a pas ce mot à cocher dans le système d'appréciation...

Bonne chance pour le concours !

   Geigei   
28/10/2024
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Court ? Oui.

Littéraire ? Je n'ai pas pu lire. La langue utilisée m'est inconnue.

Atypique ? Trop !

Je ne sais comment apprécier. Je pourrais me tromper si la langue évoque des images extraordinaires et rares...

   Donaldo75   
17/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Lire ce texte m’a fait penser à du parler rabelaisien. Même si le cerveau tente de réconcilier un vocable proche de son quotidien avec ce qu’il a l’habitude d’entendre, l’exercice s’avère à la fois difficile voire pénible mais également amusant pour ne pas dire ludique. Je trouve que dans le cadre de ce concours cet écrit est original, risqué puisqu’il peut braquer le lectorat mais vu qu’il est court il n’y a pas péril en la demeure. Personne ne risque de devenir fou en le lisant. Et comme il ne faut pas contrarier les fous, comme disait ma grand-mère, je lève mon verre symbolique aux lectrices et lecteurs qui vont se lancer dans cette exploration.

   Lebarde   
27/10/2024
Puisque le sujet du concours l’y autorise pourquoi se priver, c’est même le but de faire dans l’atypique!

Mais dites moi où se trouve l’intérêt d’une telle écriture, pour laquelle on ne peut même pas reprocher à l’auteur(e) de sortir du cadre et qui risque quand même d’indisposer bon nombre de lecteurs.

Pourtant au bout du compte il faudrait noter en prenant conscience que l’auteur (e) a dû se donner beaucoup de mal avec sa propre logique ( parce qu’il doit bien y en avoir une, très rigoureuse sans doute ), que le pauvre lecteur malheureusement ignore et qu’en ce qui me concerne je n’ai pas voulu chercher, pour inventer cette nouvelle manière d’expression.

Désolé je suis dans l’incapacité de juger et de mettre une appréciation, surtout sur quels critères le faire, je suis totalement démuni et n’ai guère le goût à jouer…mais d’autres sauront le faire.

   papipoete   
27/10/2024
bonjour concurrent
en voilà un dialogue original ?
sans vouloir vérifier les règles de conjugaison, et autres COD bizarrement je me suis amusé à lire ce texte, me prenant pour un Champolion des temps modernes.
Nous n'avons pas encore exploré tous les continents de notre Terre, et qui sait si des contrées retirées, on ne s'exprime pas de la sorte ?
NB je devine quel est l'auteur derrière ce récit, et nous verrons bientôt la traduction de sa participation au concours.

   Dameer   
27/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Hello,

J'ai triché et demandé à ChatGPT de me traduire le texte !
Et du coup j'ai compris ce que je subodorais déjà - mais je ne vais pas gâcher le plaisir des lecteurs en donnant la traduction.
Grosso modo :
L’auteur, doué d’un esprit créatif, malgré le rejet et les moqueries, persévère dans sa quête de vérité et de sens, résolu à suivre sa passion malgré les illusions et les critiques.

Bravo à l'auteur/autrice pour nous avoir offert cette énigme linguistique !

   Myndie   
27/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Eh bien, si ce n'est pas du Laboniris, ça, je rends mon tablier, ferme mon encrier et repose ma plume !
Il y a derrière ce qui ressemble à un vaste foutoir, un travail d'écriture indéniable, une réelle contrainte qui mobilise le langage et crée un univers à part. Un peu comme l'Oulipo. Ou le parlage d'un ivrogne.
Comme aurait dit le poète immense et vénéré, vous avez fait un bail de trois- six neuf aux adjectifs et joué au casino les subjonctifs !

Je n'ai pas compris grand chose mais j'ai apprécié grandement tout le sel, tout l'humour de cette bonne claque à la sémantique.

Bel exemple d'expérimentation littéraire !

   Catelena   
27/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Il suffit de se laisser prendre au jeu de la traduction, pour que ce petit ovni littéraire dévoile sa causticité bon-enfant, fignolée à la sauce linguelitérante.

Ça tombe bien, j'aime jouer et avoir les neurones qui frétillent et les yeux qui brillent à chaque nouvelle découverte.

J'aime aussi imaginer et ressentir le plaisir pris par l'auteur lorsqu'il s'est prêté à ce jeu d'écriture.

Ici, le plaisir pris est évident, ainsi que le travail en amont pour travestir les mots de manière à ce qu'ils nous parlent quand même, et tout cela donne un certain cachet à cette fantaisie débridée. Il en faut de l'imagination !

Après, eh bien après avoir dépiauter les néologismes (je ne suis pas certaine qu'il s'agisse d'une langue ayant réellement existé ?), le sens prend toute sa place, et c'est plutôt rigolo...

« Mais d'un clapissemain pas l'éporce d'un soil »

Je vous en offre, moi, des clapissemains ! (je cherche un adjectif pour les qualifier ces clapissemains, mais c'est pas facile à mêtraiser la linguel comme vos :))

Bravo, et merci pour cette joyeuseté en lignes.


Cat

EDIT : je repasse par ici pour mettre en exergue ce passage purement jouissif, après avoir savouré les mots dans tous leurs sens, car il y en a des sens :
« Je cru enfinal avoir désemprudé les chièdes et mordu le coi à crétaines animoses »

   Eskisse   
27/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Pour moi, ce texte, c'est du Tardieu à la vitesse V c'est à dire qu'on est dans Un mot pour un autre format XXL. Le résultat est à la fois déstabilisant et intrigant pour le lecteur.
A mon sens les mots travestis auraient pu être un peu moins nombreux, le procédé moins systématique afin de laisser un peu de sens au lecteur...
Mais j'ai pris plaisir à essayer de déchiffrer quelques unes de ces hiéroglyphes :
Je trouve très beau par exemple ce " falsongeuses" qui ricoche sur fallacieuses / et mensongères ou sur songeuses et falsifiée ?
EDIT
(Plus je relis cette Experquision, plus j'écris d'éloges...) donc je rehausse mon appréciation

Et ce fameux "plinglé aux noies" ne tire-t-il pas sa " génose" de être porté aux nues ?
On ne saura probablement pas mais c'est une bien réjouissante manière de tordre le cou au langage...

Le plaisir est ici bien -esthétique-: les mots ont une apparence à la fois neuve et surannée qui touche à la grâce humoristique.

   Provencao   
27/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

L'authenticité dans la dimension de cet écrit ne peut être restreinte à des mots comme " Linguelitérant l’éphrose au plus jouxte de sa genose ".
L’attention de la justesse pour illustrer cette écriture est méritoire et juste et apodictique, mais elle doit s’arrêter, à mon sens, au seuil du mystère, de l'indéchiffrable et de la révélation. La juste connaissance au contraire existe, non pas contre mais par-delà la conscience à l’écoute de l'indéfini.

Je me suis beaucoup amusée à essayer d'y apposer une valeur de recherche d'échos et de sens.

   Luz   
27/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonsoir,

J’ai beaucoup aimé ce langage d’un moyen âge parallèle ou du soixantième siècle après JC. C’est terrible l’éphrosion ! Enfin, je ne sais pas, n’ayant presque rien compris au texte…
En tout cas, c’est magnifique : « … immolises exbrûlées et altres simacres putecrites. », tout le texte est génial en fait.
Bravo et bonne éphrosion pour le concours, si je puis m’exprimer ainsi…

   Dugenou   
28/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Je salue l'exercice, qui évoque beaucoup le Jabberwocky de Lewis Caroll. Faut-il y voir un hommage au Maître ? Ou, tout au plus, une simple inspiration ?

Bonne chance pour le concours !

   BlaseSaintLuc   
28/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Voilà le paradoxe de cet exercice : se plonger dans une recherche pure et exigeante tout en voulant obtenir l'assentiment des lecteurs.
Le laborinis est particulièrement bien réussi ici, mais y a-t-il cette touche de magie qui séduit le public ?

   Vilmon   
30/10/2024
Modéré : Commentaire remettant en cause les choix éditoriaux et, en récusant un mode d'écriture en général, ne traite pas du texte en lui-même.

   Cleamolettre   
15/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Bonjour,

Je sens bien qu'il y a un "truc" à découvrir pour donner du sens à ces mots, mais je n'ai pas trouvé le code.
Honnêtement, je n'ai pas cherché longtemps, la lecture m'a fait sourire sur quelques phrases qui m'ont semblé me délivrer du sens malgré tout, mais j'ai surtout trouvé l'exercice fatiguant à lire. Presque énervant, j'avoue.
Peut-être qu'avec une traduction je pourrais souligner le littéraire du texte, mais pas en l'état
En revanche, au niveau de l'atypique, il est probablement difficile de faire mieux.
Et même si je reste en dehors, je souligne et admire l'exploit de ce langage inventé et à nul autre pareil.

   aldenor   
15/11/2024
Je m’abstiens de noter. J’« aime beaucoup » ce texte toutestpermiste, mais il me semble défier le système d’évaluation d’Oniris : je ne saurais que dire de son « degré d’aboutissement ».

Plutôt qu’une langue nouvelle, j’y vois un jeu, un miroir déformant du langage...
Je n’ai pas tout compris. Loin de là. Juste quelques phraselettes de ci de là et, peut-être, le sens global.

Mais qu’importe le sens, ici règne la forme.

Je salue l’intention iconoclaste. Comme la créativité de tous ces montages de mots drolatiques.


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