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Myndie
12/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cyrill,
et bravo pour être le premier à t'être essayé à ce nouvel exercice littéraire. Ni poésie, ni récit, ce texte très personnel me semble tenir ses promesses ; en tout cas, il tient la route. Voici ce qui m'est venu dès la première lecture : « Oh la la la vie en rose Le rose qu'on nous propose D'avoir les quantités d'choses Qui donnent envie d'autre chose Aïe, on nous fait croire Que le bonheur c'est d'avoir De l'avoir plein nos armoires » Je ne te ferai pas l'affront de citer son auteur ni de me dédouaner d'un commentaire ! « Je me gobergeai d’un trop-plein de vide jusqu’à saturation des polarités » : cette phrase est l'illustration même du titre, de l'incipit, en d'autres termes de la démonstration de l'auteur. Voilà ici résumés les temps modernes, faits de ce magnifique contraste entre le dénuement et la faim pour les uns et l'abondance pour les autres. C'est la dénonciation d'une certitude, celle de pouvoir satisfaire toutes ses convoitises et ses besoins les plus sophistiqués jusqu'à l'indigestion, jusqu'au trop plein.. C'est en même temps le désir manifeste de revenir à de vraies valeurs, à la simplicité, voire à « l'ascèse ». Et c'est enfin l'expression d'une certaine culpabilité que je perçois surtout dans ces termes bien spécifiques que sont « l'apostasie » et le « crédit propitiatoire ». Tout cela est bien mis en évidence par ce génial et saisissant contraste qui compose chacune des propositions du texte, à l'instar d'une métaphore filée en poésie. Hyperbole réussie ! Encore bravo à toi. |
Lil
12/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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L'écriture est foisonnante à la limite de l'indigeste mais tout à fait propre à illustrer le propos si tant est que j'ai bien suivi l'auteur (et je n'en suis pas certaine)
J'applaudis l'exercice de style qui ne doit pas être facile. Belle démonstration d'écriture en tout cas qui jongle entre les hyperboles, les jeux de mots et les images Le thème (si là encore je l'ai bien suivi) est lui un peu moins original, j'y ai vu (toujours sur la pointe des pieds) une critique de la société qui en nous donnant tout, nous faut désirer plus encore et implique le manque... (ou le contraire) Bravo vraiment |
Vincente
13/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Que peut offrir une écriture oximorique extrême ?
Par exemple, ici dans ce cas d'école de pensée, une mise en scène et en abîme de paradoxes œuvrant à montrer la vacuité du tout confronté à son contraire quand il se "goberge[ai] d'un trop-plein de vide jusqu'à saturation des polarités", entendons de l'effet moussant des oppositions extrêmes comme références absolues. Comme si les pôles des polarités ne se contentaient pas d'être des références mais avouaient aussi être des points d'ancrage d'axes des sphères de pensée (ou de rotation comme celui de la sphère terrestre). Comme si, l'individu en difficulté ontologique se trouvait happé dans un écartèlement intellectuel tel qu'il en perdait ou ses valeurs ou sa raison. J'ai vu là une métaphore, dans le champ politique, de la rencontre si troublante des extrêmes… la gauche radicale qui s'accorde à force de radicalité à la droite la plus extrémiste, chose qui apparaît si navrante qu'on peine à lui trouver des mots explicatifs censés être sensés. Ce que cette brève parvient pourtant "clairement" à sa manière à formuler. |
Pouet
14/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
j'ai lu le contraire de ce que j'ai lu, mais peut-être n'ai-je lu que l'oubli, une mémoire vide à satiété. Parce que les idées gravées n'existe déjà plus. Il y a des mots roboratifs pour combler notre faim de gouffre , du bon manger pour notre être que nous avons conscience d'avoir, nous avons nos avoirs pour être, mais ils sont restés sur la table entre les miettes de vocables car satiété de vacuité. Nous sommes devenus mystiques le temps d'un sentiment ou bien d'un clin d'œil gras. Nous avons bu la mer puis recraché le ciel, désolé pour la bave ; elle se fera nuage. Nous avons compté tous les moutons du sommeil et la broche du méchoui de songes continue de tourner de tourner de tourner. À pleines mains nous avons saisi le rien, nous nous sommes raccrochés à la paluche du vent. Nous ne sommes pas tombés, nous nous ne sommes pas envolés, nous n'avons pas rampé. Nous avons croisé nos doigts sur nous-mêmes, sans nous saisir. Puis nous avons roté, un fusil braqué sur un rossignol. |