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Anonyme
25/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai apprécié la saveur très aigre-douce un peu de cette nouvelle, même si à mon goût le narrateur en fait un peu trop et que sa voix intérieure me donne l'impression de clamer dans un micro pour la galerie (c'est justement ce qu'elle fait, mais j'eusse préféré pouvoir m'immerger dans la fiction où cette voix, c'est la mienne ; là, impossible pour moi de sortir de ma peau de lectrice qui prend connaissance de l'extérieur des pensées d'un narrateur).
Je salue l'accent mis sur l'olfactif, d'une manière très convaincante me semble-t-il. Le développement musical, l'insistance sur Trenet, m'a moins intéressée, peut-être parce que le sens convoqué est plus courant en littérature. Une nouvelle colorée, je trouve, des teintes franches de l'humour mais non dénuées d'une patine de tendresse. En résumé, un récit bien fichu, peut-être un peu long pour ce qu'il a à dire selon moi. |
Anonyme
23/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Voilà une nouvelle olfactive qui commence dans le glamour avec les fuites d’anus artificiels de vieillards. Les dents pourries et la vieille sueur font écho à cette déliquescence rapportée du mouroir. Je note une faute d’accord au passage (attribué au lieu d’attribuée) une autre de genre, effluve est masculin, et des manques de virgules çà et là (systématiquement une virgule avant « c’est ») mais ce ne sont que des détails. Pour l’histoire, ce cacochyme aux relents xénophobes est amoureux d’une mémé à eau de Cologne, faut être tordu parce qu’est-ce que ça schlingue ce truc ! (je m’insurge en passant sur le parler parigot soi-disant « crasseux » des cafés de la rive gauche d’une certaine époque, parce que c’est bien tout le contraire dans mon esprit) Donc, nos petits vieux vont se livrer à une dernière amourette en attendant le croque-mort. Une tranche de vie d’EHPAD assez interlope à laquelle j’ai trouvé quelques petits instants amusants à travers ma lecture mais le manque de fluidité globale de la nouvelle ne m’a emportée d’avantage. Également une touche de tendresse aurait peut-être été la bienvenue. Merci pour cette lecture gratuite et le temps que vous avez passé dessus. Anna en EL. |
Angieblue
23/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte réaliste et cru qui ne donne vraiment pas envie de vieillir et encore moins dans un Ehpad.
Moi qui suis une idéaliste, ça m'a tourné et donné la nausée toutes ces odeurs de vieillesse. C'est bien écrit, mais pour me captiver, il aurait peut-être fallu que ce soit plus caricatural. Là, c'est trop sage, l'attente de la mort à écouter des chansons de Trenet avec une dernière amoureuse. C'est trop résigné même si c'est tellement vrai qu'à cet âge-là, on ne peut que regarder vers le passé. J'aurais voulu plus d'émotion, de la colère, de la tristesse, de la révolte, de l'angoisse, et plus de poésie dans la description de la déchéance, du naufrage qu'est la vieillesse. Je pense que le réalisme est un choix de l'auteur. Je salue quand même la scène un peu absurde avec la passoire qui est très symbolique et contient tout l'implicite que j'aurais aimé que le narrateur hurle comme quelqu'un qui serait enfermé vivant dans un cercueil et qui voudrait qu'on l'en délivre... |
JohanSchneider
23/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Si la vieillesse est un naufrage, en voici un qui vous a des allures de Titanic de l'hospice, de Radeau de la Méduse du bassin à vider et du pilulier.
Le trait est un peu gros et forcé par endroits et quelques petites tautologies étaient dispensables ("Soyons réalistes, nous allons bientôt mourir"/"Nous ne sommes pas éternels, loin s’en faut.") mais dans l'ensemble c'est de la belle ouvrage. |
Anonyme
25/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui se retient avant tout c'est que vous avez le don de créer une ambiance propre à chacune de vos nouvelles. Si ça c'est pas le talent !
Dans la voix du vieil homme la vieillesse en épade (mention particulière pour votre orthographe !) a le goût du rance. Ces relents de géronte, comme dit dans le premier paragraphe sans concession sur cette déchéance due à la déshumanisation des lieux. Si on se perd un peu dans les détours de cette dernière histoire d'amour urgente à vivre, derrière le rideau déchirant d'un réalisme outrancier qui fait tellement mal à lire, on trouve une immense et poignante tendresse pleine d'impuissance rageuse. Ne reste plus qu'à espérer que cette vision soit seulement une exagération dans la bouche du bonhomme plus que la réalité vraie des hospices ! |
plumette
25/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette nouvelle me rappelle les contraintes d'un récent défi!
Et je la trouve très bien écrite mais pas très ragoûtante. Est-ce une méthode conjuratoire qui vous fait explorer par l'écriture les odeurs des vieux corps en voie de décrépitude? La lucidité du narrateur ne l'empêche pas d'avoir un grand appétit de vie qui passe par l'envie d'être amoureux. C'est touchant; J'ai vraiment apprécié cette écriture qui nous plonge dans une ambiance à la fois olfactive et sonore. |
Cyrill
28/10/2022
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Donaldo75
29/10/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Cyrill,
J’ai lu dans ton fil de remerciement que tu n’étais pas très satisfait du résultat en ce qui concerne cette nouvelle ; mon impression de lecture va dans ce sens, je n’ai pas été emballé par ce que j’ai lu et c'est un euphémisme. Je ne sais pas ce qui m’a le moins emballé, si c’est le récit – mais au fait, il y a-t-il une histoire ici ? – ou la narration ou le bavardage auquel j’ai eu l’impression d'assister. Parce que ça cause, ça jacte, ça caquète mais ça n’avance pas. Je cite : « Soyons réalistes, nous allons bientôt mourir. Dans ces conditions, autant aimer et faire tourner la gamberge jusqu’à en crever. » C’est peut-être là le hic. La gamberge ou comment occuper ses neurones alors qu’ils pourraient tranquillement rester dans la simplicité ; hélas, ce n’est pas le cas et ça se ressent dans le texte qui part à mon avis dans tous les sens et se regarde presque lire. |
Tadiou
12/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Cyrill. Je suis partagé entre la vision d'un narrateur en bout de course, à la canne blanche et celle d'un homme ayant assez d'énergie pour employer un langage "d'jeun"; entre quelqu'un à bout de forces et décrépit et quelqu'un qui a encore la vigueur de s'intéresser à une dame et de se sentir concerné par l'érotisme.
Cette contradiction me gêne car je ne peux alors pas me créer une image cohérente du narrateur. En revanche j'apprécie que ce vieux monsieur continue à se "battre" pour continuer à vivre le plus fortement possible, sans plaintes et sans pathos. J'ai été gêné par les mots suivants (pour ne citer que quelques exemples), qui ne m'évoquent pas un langage de "vieillard" : une gouaille un brin aguicheuse kif ex-rockeuse craignos bouquet d'onguents sur pantoufles floutage de gueule (jeu de mots d'un vieillard ????) faire tourner la gamberge à en crever etc.... A chaque fois cela m'a heurté et empêché d'être ému. En revanche je trouve un brin de sincérité et de vérité dans la dernière phrase dans laquelle le narrateur envisage sereinement et lucidement la suite, dans un climat de complicité, peut-être de tendresse. A vous relire avec intérêt. Tadiou |