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Cleamolettre
2/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
C’est un texte prenant, bien écrit et qui se lit avec plaisir en se demandant quelle en sera la chute. Et elle ne m’a pas déçue, j’ai bien aimé cette interrogation sur sa propre existence dans la mémoire de ceux qu’on a côtoyés dans la vie. Avant il y a ces vies entières résumées en quelques mots, l’essentiel, les métiers, les enfants, les lieux, les maris et femmes et ces changements d’époques, de la difficultés des élèves aux outils de communication modernes. Tout est survolé et pourtant se dressent deux tableaux des personnages assez précis. On a l’impression de les connaître et d’évoluer avec eux. J’ai apprécié aussi que ça ne se termine pas par des retrouvailles et un amour enfoui qui se révèle enfin, on aurait pu s’y attendre mais l’auteur choisit une autre voie, moins convenue. Les deux vies restent parallèles, à distance et pourtant avec cette proximité des personnes qui ont une mémoire en commun. Mémoire au centre de tout, preuve d’un passage sur terre, besoin de marquer les esprits pour qu’on se souvienne de nous de peur de disparaître et d’avoir vécu une existence vaine. Ça se discute mais l’idée est intéressante et interroge. |
Donaldo75
13/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé cette nouvelle. J'ai trouvé l'écriture de très bonne qualité. Elle m'a embarqué tout au long de ces souvenirs. A aucun moment je ne me suis senti éloigné, en tant que lecteur, pas parce que j'ai vécu la même chose car ce n'est pas le cas mais du fait de la narration qui donne envie de suivre ce chemin de vie. Le thème est très bien traité, finement, apparaissant vraiment dans toute sa crudité à la fin. Il n'y a pas besoin d'approfondir dans ce cas là, les souvenirs sont suffisamment bien exposés pour que la photo se précise au fur et à mesure. Le personnage de Patrick parait en filigrane alors que finalement il est très important, jusque dans les dernières phrases. Elles permettent de le comprendre, de réconcilier une intuition de lecteur avec une certitude écrite. Je pourrais dire que ces lignes de fin tombent un peu comme un cheveu sur la soupe si je m'en tiens au thème mais je ne le dirais pas car c'est un choix d'auteur, une manière d'exposer différemment le narrateur, un biais narratif qui ne minore pas la qualité de l'ensemble.
Bravo ! |
Jemabi
18/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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En EL, j'avais reconnu l'auteur de cette nouvelle dès qu'il y était question d'aller enseigner en Afrique. À la relecture, je trouve le récit toujours aussi plaisant à lire, dans une écriture à la fois simple et profonde, ce qui semble être votre marque de fabrique, le tout sur ce ton de confidence qu'on trouvait déjà dans "Phaneromeni". La comparaison tourne quand même à l'avantage du texte pré-cité, car ici la fascination qu'exerce Elle sur le narrateur n'est rien d'autre qu'une attirance physique. D'autre part, le dernier paragraphe me paraît trop explicatif, à part bien sûr la dernière phrase. Mais encore une fois, le plaisir de la lecture est là.
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Lil
19/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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C'est un texte tout en douceur, bien écrit, il se lit facilement , ces vies racontées ne semblent pas survolées, bien au contraire on s'attache au narrateur et à elle, on a l'impression de les connaitre.
Le personnage de Patrick qui n'est qu'esquissé donne une clé à la toute fin, c'est un récit fin et intelligent. Et le thème en est magnifique, j'ai ma en effet les personnes qui disparaissent de nos vies (soit par leur départ leur éloignement ou leur mémoire qui nous oublie) emportent avec elles de petits bouts de nous. bravo et merci. |
Celia1993
20/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J'ai lu (et relu) ce texte d'une traite avec plaisir mais j'avoue être un peu "à l'ouest" concernant la conclusion que je ne partage pas vraiment (pas du tout en fait) ce qui n'a en soi aucune importance. Je ne juge que le plaisir que j'ai pris à lire ce texte rien d'autre. Je ne suis pas vraiment d'accord avec la conclusion à propos des mémoires, notre mémoire propre d'un côté et celles des autres présentées comme très fragmentaires et ne permettant pas de reconstituer un puzzle fidèle. Je suis persuadée par expérience que nous ne reconstruisons de nous-même qu'un autoportrait très fragmenté tout autant que les autres le font. Il y a là aussi des trous dans la raquette. J'en veux pour expérience qu'il arrive que des amis me rappellent des événements me concernant que j'ai totalement oubliés. Je précise que ce sont des événements parfaitements anodins que pourtant ces mémoires concurrentes ont choisi de garder de moi. Ce ne sont même pas des événements que ma mémoire aurait enfouis sous des nappes de honte bue, non, ce sont parfois des choses sympathiques dont se souviennent ces amis et que pourtant ma mémoire néglige de garder à la surface. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de bien marquer le fait que Patrick fût homosexuel contrairement à vous-même mais peu importe je ne juge pas le texte à cette aune. Merci pour cette lecture. |