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Laboniris
daphlanote : Manifeste
 Publié le 25/09/12  -  11 commentaires  -  2407 caractères  -  365 lectures    Autres textes du même auteur

Sur le monologique.


Manifeste


.

I's perfect (impréimé sur fond blanc). Parce qu'aux canons répondent les fautes de goûts, ô atroces petites vexations, universelles (l)es(t) belles ! (Aux sons)


– Bah écoute, ma grande, si tu peux pas t'en remettre…

– Nan mais t'inquiète, je gère.


Ah. Ah. La bonne blague ! (Sur l'échelle du rire, le comique est intermittent.)


« Ce livre est une bombe. »


J'me balance. Osciller les hanches, secouer la théière (lafontaine is back). Il y a comme un solo de synthé dans l'air, eighties comme réalité alternative, tu sais. Si, si, tu sais bien, passer à côté est in-en-vi-sa-geable (prononcez ébeul). Droit dans le mur compact (une foule de gens, c'est terrible).

Priméité, tel est malaise. Secondéité, l'aboutissant du problème, parce qu'en tiercéité Klee et liaison parasites, un monceau de références absurdes et travaillées (comme significations éparses, me moque, crache, et, comme dirait l'autre, je pisse, j'éjacule et je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie !).

Mais chapitre théorie du langage, forcément un signifiant signifié éclairera notre schmilblick, faut s'en faire une raison. (Une p'tite voix rocailleuse, un cricket et un battement d'ailes de princesse, naturally.)


Ceci dit… Ceci dit. Faudra bien remettre de l'ordre dans ce foutoir, parce que les niveaux de langage s'y croisent et recroisent et foisonnent d'incohérences majeures et périlleuses, parce que le vocabulaire s'écartent de la normalité signifiante et fleurtent par entrechats pesants et décalés. Parce que les procédés visibles ne seront pas défaits par l'analyse et la signification ! (Parce que militantisme est loin, le chant des sirènes n'y gagnera. Goûte !)

M'enfin, ça m'avance pas exactement. Je tourne encore en rond, j'ai beau frapper les murs ne s'écartent pas, j'étouffe sous les visages d'autrui, c'est une autre enfance.

Et… Oh ! Putain ! Oh ! Gosh ! Ô Godness… Diantre. Je me refuse à être ensevelie sous le paradoxe, parce que déus n'oubliera pas que je suis rêne, tenant les rennes d'un règne naissant, sans doute. (Où donc est la barbe blanche ?) Mais doucement, prends le temps qu'il te faudra, les chromosomes ne se perdent pas. (Seul le vent, seul le vent – ou pas, ok, ok.)


La prétention guette.



______________________________________________

Ce texte a été publié avec des mots protégés par PTS.


 
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   Anonyme   
14/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je regrette d'avoir à dire que ce que je retiens, c'est ceci : "La prétention guette", qui me paraît parfaitement résumer le sentiment que m'inspire le texte.

Donc, je ne comprends pas ; je ne sais pas s'il y a un projet cohérent qui m'échappe, ou si le texte se contente d'aligner de l'épate-bourgeois au petit bonheur la chance. Dilemme du bourgeois susdit : va-t-il oser dire qu'il n'aime pas, au risque d'être immédiatement assimilé à Homais et de se voir appliquer le vers de Baudelaire :
"La Bêtise au front de taureau" ?

Eh ben, j'ai du pot ; je suis du signe du taureau et n'ai donc pas grand-chose à perdre.

   Palimpseste   
25/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Merci socque.... Je ne savais pas comment dire la même chose (sauf qu je suis sagittaire, je sais juste tirer des flèches en galopant)...

Je suis sincèrement curieux de lire en forum la défense du texte par l'auteur. Daphlanote n'est pas inconnu(e?) dans ces parages et je suis fort intéressé par comprendre (si je peux), le pourquoi du comment de ce texte auquel je suis complètement hermétique. Mais je suis bien certain qu'il y a quelque chose "dessous", mais quoi ???

En fait, j'ai pas du avoir assez de LSD dans mes biberons...

   brabant   
25/9/2012
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Daphlanote,


Ce laboniris en vaut bien d'autres ; d'ailleurs tous les laboniris devraient foncer "Droit dans le mur compact (une foule de gens c'est terrible).". C'est AMHA leur raison d'être, et ils sont en danger d'extinction dès qu'ils ne sont plus qu'une simple translation. Pas de clef donc, surtout pas ! Que "les niveaux de langage" (comme c'est prosaïque ! Je l'aurais été plus encore en écrivant 'niveaux de langue') restent au diapason du chant des sirènes (duplice) ! Tout est supercherie et les chromosomes transportent immuablement le vent des 'Larousse'... Des vents ou pas ?

A partir du moment où l'auteure a gaffé, s'est peut-être infantilisée, à moins que ce ne soit un tic de langage (mais quand même... il y a quelque chose de l'ordre de/du...) : "M'enfin", j'ai compris que la prétention pouvait attendre ad vitam aeternam, mais aussi qu'elle se mettait en danger/en position de vulnérabilité.

"Un cheval ! [Mes] royaume[s] pour un cheval !"


Un laboniris, c'est exceptionnel ou rien !
Comme celui-ci a été accepté : Exceptionnel ! C'est "Manifeste" !

   Anonyme   
25/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Ce n'est pas Marx ni les Indignés, c'est prétentieux et bouffi, c'est un esthétisme auquel je n'adhère pas (qui doit s'accompagner d'une lecture des Inrock, d'une passion dévorante pour les mojitos et de la lecture régulière de Chomsky et Cioran), bref ce n'est pas de la littérature, enfin pas de ce que j'appelle la littérature.

Au mieux une veine tentative de passer pour quelqu'un de cultivé.

C'est raté.

Par contre il y a indéniablement une plume, une maîtrise du langage, quelque chose qui, si ce n'était fourvoyé dans ce genre de galéjades, pourrait donner dans le génial, peut-être même le somptueux.

Il faudrait voir à apprendre à redescendre de l'Olympe de la Rive Gauche, pour atteindre le ruisseau des lecteurs.

   Anonyme   
25/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Laissez-moi vous dire que je ne suis pas du tout impressionné par ce texte.

Ayant enseigné pendant des années la pensée de Charles Sanders Pierce à l'université de Ushuaia, la Priméité, la Secondéité et le triphasé, me sont plus familiers que ne peut vous l'être un impréimé léopard.

J'ai d'ailleurs été très étonné que vous ne développiez pas davantage le Représentamen, l'Icône, le Rhème et l'abduction. Peut-être que la Priméité n'est finalement pas votre souci principal. Pourtant, vous devez savoir qu'elle correspond à la vie émotionnelle. J'arrête là, je ne voudrais pas qu'un vulgum pécus vienne compromettre ce débat de haut niveau.

Par contre, certaines précisions me semblent superfétatoires, et donc condescendantes, par exemple :
- " ( lafontaine is back ) " . Croyez-vous vraiment que quelqu'un pensait à Esope ?
- " in-en-vi-sa-geable (prononcez ébeul)" . Merci, mais c'est comme ça que je l'avais prononcé. Mon orthophoniste confirme.
En fait je me demande si vous êtes bien sûre de vous.

Tout le reste est trop déclaratif pour élever ma conscience. Dommage.
Seul peut-être " La prétention guette " apporte-t-il un peu de réconfort.

Cordialement.
Ludi

   AntoineJ   
25/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Rien compris.
pas d'intérêt ni au niveau exercice, ni au niveau poétique
Laboratoire, je veux bien, mais alors il faut décoder pour faire comprendre ce qui est en jeu ...
Un lecture que a prétention ne guette plus !

   Anonyme   
28/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Et les chevilles... hein? Les chevilles put*** ! ;)
Il me fait rire ce texte, par son côté résolument féminin, résolument rose bonbon derrière ses couverts intellectualisés.
Le début me fait penser à une impression léopard revenue à la mode mal assumée (ou pas, revenue à la mode s'entend)... ^^

J'aime assez ce petit mea culpa ou cet aveu d'imperfection appelle ça comme tu veux, cette manière de montrer qu'on peut se planquer derrière plein de vitrines pour ne pas montrer ce qui touche, ce qui bouge en dedans...

Et en bonne princesse, que répondre à ça?
Que mon chat c'est le plus beau?
Naaaaan, que j'ai enfoncé des ptites flutes dans ma ptite chatte, c'est plus percuttant :)

Du Daph, automatique à souhait, (ir)réfléchi à l'excès...

Surement écrit en écoutant de l'ambiant après une paire de nuits d'insomnie...
Et à ceux qui ne comprennent ou n'apprécient, "Je me refuse à être ensevelie sous le paradoxe, parce que déus n'oubliera pas que je suis rêne, tenant les rennes d'un règne naissant, sans doute."

   Lunar-K   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Daphlanote,

Encore un texte tout à fait atypique. Difficile de savoir par où et comment le prendre. Délire farfelu de l'auteur ou au contraire réflexion sérieuse sur des thèmes différents mais se rejoignant dans un seul et même mouvement critique ? Et si les deux, délire et réflexion, se rejoignaient également dans cette critique, au même titre que ses thèmes ? Loin de moi la volonté de me faire le chantre du signifiant unique et de la linéarisation de la pensée que condamne par ailleurs ce texte, mais il y a effectivement, je crois, quelque chose comme une abolition de ces frontières et de ces catégorisations ici. Ce qui ne veut cependant pas dire réduction, pas plus qu'unification ou totalisation. Simplement inverser la tendance en reniant l'idée unique (elle-même réductrice car discriminante) pour considérer les quelques thèmes abordés comme répondant à des processus identiques. Ou au moins comme gangrenés par des processus identiques...

Ce n'est qu'une fois cela compris, il me semble, cette volonté foncièrement critique, que l'on peut déceler une certaine logique dans ce texte, une certaine progression même dans la réflexion.

On part ainsi de considérations artistiques ou littéraires, mais seulement en périphérie puisque celles-ci n'ont absolument aucune portée esthétique. Plutôt une sociologie de l'art s'opposant au traditionalisme tout-puissant (les "canons auxquels répondent les fautes de goûts", "universelles (l)es(t) belles").

De là, on remonte vers plus "fondamental" (avec ce "mur compact de gens" annonciateur). En l'occurrence, une critique de la sensation comme initiant à la fois la référence et le concept, la référence par médiation du concept (si j'ai bien compris ce qu'est la "tiercéité" de Peirce... et rien n'est moins sûr ^^). Ou comment on en arrive à élaborer et poser en maître ces canons ou modèles rigides, ces signifiants uniques qui aplanissent notre "schmilblick" en le linéarisant d'après leur propre tracé, devenant ainsi le seul signifié possible de la priméité (toujours si j'ai bien saisi Peirce...).

On comprend alors pourquoi ce texte est, et ne pouvait être que, monologique. Parce que c'est encore le seul moyen d'échapper à cette tiercéité, à la médiation unifiante du concept. Parce que le dialogique nécessite le partage, et que "rien n'est mieux partagé que le sens commun". Seule cette coupure radicale du narrateur (à la frontière de l'incompréhensibilité et du solipsisme) pourrait faire place à ce "foisonnement d'incohérences" qui échappent toujours à l'analyse et à la synthèse, à ce débordement inévitable de la priméité comme niveau de la sensation strictement qualitative. Et certes, ce n'est pas simple, certes on se heurte toujours à ce mur compact de gens, aux visages d'autrui qui composent cette tiercéité à défaire. Partout la "prétention guette". A savoir la prétention à l'universel des modèles et concepts, à la correspondance négative entre sensation singulière et référence idéelle.

Mais sans doute faut-il s'y essayer tout de même, dénicher et s'engouffrer dans les quelques failles du mur compact. Il doit bien y en avoir puisque des résidus le contournent encore. Retrouver la spontané et le propre, l'innocence ou une priméité non encore quadrillée.

Un beau et ambitieux projet pour ce "Manifeste", que j'espère annonciateur d'autres textes plus "pratiques".

Tu l'auras compris, j'ai vraiment beaucoup aimé. Des réflexions qui me parlent et m'interpellent. Même si, comme toujours, j'ai l'impression que certaines choses m'échappent encore. Je suppose que nous sommes chacun notre propre mur compact... ^^

Par contre, j'ai quelques réserves sur la forme. Par rapport surtout (comme dans "Insoluble") à ces parenthèses assez fréquentes et dont je ne vois pas toujours ce qu'elles viennent faire, ce qu'elles apportent. Et quand bien même je les comprends (ça arrive...), je les trouve souvent dispensables, et surtout plutôt lourdingues (le coup du "battement d'ailes" et du "cricket", à cet égard, atteint des sommets). Mais bon, d'un autre côté ça correspond assez bien à cet volonté de faire du monologique, ces incursions du narrateur un peu déjantées qui apportent un éclairage tout personnel sur ce qui est dit. Même si, personnellement, ça ne m'éclaire absolument pas, bien au contraire...

Mais sinon, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Un gros travail de style et de réflexion, travail qui ne demande plus qu'à porter fruits. J'espère vraiment pouvoir lire ce qui en sortira.

Bravo, et bonne continuation !

   daphlanote   
1/10/2012
Une discussion sur ce texte controversé a été ouverte à cette adresse.

   Anonyme   
20/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve ce texte amusant et assez intéressant. Tout d'abord, une image d'ensemble particulière s'en dégage : bien que très court, il donne l'impression qu'une multitude de fils se croisent de manière chaotique. Je le ressent comme dense, d'une certaine manière.

Mais cette densité n'est que superficielle. Car ce qui est rigolo, c'est qu'en fait ce texte est sa propre description. Cela le rend creux. Le seul message qui reste est la forme. Le franglais, les néologismes, le jargon non maîtrisé et l'auto-référentialité sont les indices de l'orgueil et de la vanité du narrateur. On ne peut alors que le détester. À partir de là, l'erreur serait de le confondre avec l'auteur. Il faut donc prendre tout ça au second degré.

Au final, il y a une surprise dans le fait que tout ce fatras de mots se réduise à de l'orgueil et de la vanité repliée sur elle-même. Quand j'ai réalisé cela, j'ai souri, mais je peux comprendre qu'on ne soit pas nécessairement réceptif. C'est juste une bonne blague.

   tchouang   
11/3/2013
Commentaire modéré

   in-flight   
20/4/2015
C'est radical.

Fiction cohérente? Double sens maîtrisé? Alignement de mots plus ou moins opportuns? Exercice d'orthophonie peut-être?

Autant de questions qui en amènent d'autres:
- Suis-je trop ignorant pour comprendre?
- Est-ce un énorme foutage de gueule?

Je n'ai pas lu vos explications (le droit de suite devrait-on dire au vus des commentaires)en forum. En ai-je le courage? (ça fait décidément beaucoup de questions).

Nous n'avons pas le même sens de l'écriture.
Mais dans un autre monde, votre avatar smithien peut lui nous rapprocher.

Bonne continuation dans votre... univers.


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