|
|
AlexC
11/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Hello,
Un texte aux accents médiévaux plein de charmes. Le style aux inspirations d’antan ne pèse pas trop, comme on pourrait le craindre, sur la lecture. Celle-ci s’avère relativement fluide et agréablement dépaysante. La formule du Conte est maitrisée, avec sa vocation moralisatrice, ses côtés surnaturels et ses interludes en chanson. Le thème n’est certes pas original, mais toujours d’actualité. La fin, fataliste et langoureuse, dénote un peu à mon goût. Mais rien de dramatique. Du bon travail. Félicitations. |
Blacksad
25/8/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Je suis bon public pour les contes =)
Celui-ci se lit très agréablement... une teinte pré-médiévale (524, c'est vraiment le tout début du moyen-âge) bien rendue, un côté mystico-écologiste (rien de péjoratif) qui donne une touche originale. Tiens, au passage, la louve m'a fait penser à celle de Princesse Mononoké dans le registre, simple parenthèse personnelle. J'aurais préféré un peu plus de suspense et de mystère lors de la traversée de la forêt enneigée et un discours de la louve un peu moins long... Je ne sais que penser de la fin, qui reste ouverte, très ouverte même. Sous quelle formes va donc errer ce luthiste pour les siècles à venir ? Mais finalement, ce sont les meilleures fins... Un texte lu avec plaisir, une histoire simple, des images qui font rêver, du surnaturel bien dosé. Bon travail =) |
Shepard
25/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
J'aurais souhaité rester plus longtemps dans cette ambiance glacée. Oui, j'ai bien aimé ce voyage en blanc, et les galères qui vont avec. " J’abordais les premiers sapins géants de la grande forêt, lorsque je chus… lamentablement. Agenouillé, face dans une congère, je n’étais pas plus qu’une fourmi, au pied de ces majestueux princes noirs et blancs, serrés comme des compagnons d’armée, hauts de plus de cent pieds. " Ce passage raconte tout ce qu'il faut, pour moi. L'immensité de la forêt noire, oppressé par des sapins ! Mais voilà, l'aventure se termine trop vite, a peine commencée que notre homme sombre aux portes de la mort. "Assurément sans grande harmonie… Le timbre du luth, pourtant, m’emportait au loin… Ou peut-être passais-je, déjà, la porte entre les mondes…" Ça aussi, tristesse et humour, une fin digne d'un barde. Le réveil, enchantement, pourquoi pas, mais le "dialogue" (ou monologue, je ne suis pas sûr) qui suit est assez confus. J'ai l'impression que le troubadour a ses répliques mais elles ne sont pas indiquées, du coup le tout n'est pas franchement aisé a suivre. Ce passage est un peu long, mais je crois que c'est surtout sa mise en place qui rend la lecture plus laborieuse qu'elle ne le devrait. La chute est intéressante, mais trop rapidement expédiée une fois de plus. J'attendais le "message" du barde, altéré par son expérience. Un dernier échange avant de se retirer, entre lui, messager du bois et les défricheurs. Pour moi c'est une bonne histoire avec un joli style (j'aime écrire du "moyen-âgeux" et vous gérez bien la chose, j'aimerais en faire autant...). Dommage que certaines parties soient sous-développées, vous aviez encore de la place... 3-4K caractères de plus avant que la lecture ne devienne trop longue. Elle aurait ainsi pu bénéficier d'un côté plus épique, votre balade. |
Mare
28/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai vraiment aimé cette lecture. Vous êtes parvenu à créer une ambiance dès les premières lignes: j'ai presque senti le froid, la fatigue. La narration a un ton très précis, qui m'a fait voyager dans le temps. Cela aussi j'ai aimé.
Juste une petite remarque (il en faut bien une), mais c'est vraiment un détail. Pour le dialogue, je l'aurais vu un peu moins en "mitraillette". J'aurais laissé de courtes pauses narratives entre les différentes répliques. Cela aurait mieux cadré, je pense, avec le style et le rythme du reste de la nouvelle. Merci pour ce conte glacé! |
Alice
30/8/2015
|
Une idée originale, un ton qui est habilement maintenu jusqu'à la fin. Ça s'empêtre un peu trop dans le lyrisme pour moi par moments, un foisonnement d'accumulations stylistiques m'empêche parfois de bien savourer, ne serait-ce que la dernière phrase et l'effet d'avalanche de "ma louve, ma lumière" mis côte à côte. Je n'ai aucun doute que dans un autre contexte ça peut très bien plaire.
L'esprit environnementaliste au Moyen Âge m'a plutôt fait rire, un cerveau bien contemporain pour l'époque dans tous les genres de réflexions, selon moi. Ne serait-ce que l'adorable mais plutôt improbable emploi du mot magie dans "Quand je me réveillai, car je me réveillai !? Magie !". J'ai eu l'impression d'y entendre la voix extasiée ou ironique d'un jeune de mon âge à l'école, lors même que je ne suis pas convaincue que le mot était doté d'une connotation positive, encore moins légère, à l'époque. Il est vrai qu'on aurait avantage à comprendre que quelque soit l'époque le monde était toujours bien peuplé d'humains, et non pas de stéréotypes. Je salue donc l'originalité du traitement qui s'assume complètement, mais je pense que le style, un brin larmoyant, rejoint un peu trop le cliché du poète tourmenté d'autrefois pour qu'on puisse accueillir à bras ouverts l'idée d'une mentalité aussi proche de celle de plusieurs gens de nos jours. Ça aurait peut-être avantage à être l'un ou l'autre, le nouveau regard et l'adaptation contemporaine ou l'immersion totale dans le cliché. Lors de mes deux lectures, j'avais parfois l'impression que certaines bonnes choses du texte étaient arrivées là inconsciemment, ou alors que je les inventais en filigrane. Mais si un texte donne quelque chose à inventer en filigrane, c'est déjà bon signe. Et le fait de mettre des bonnes choses inconsciemment, lors même qu'on mise sur autre chose, est commun et souhaitable en art. Par ailleurs j'ai vu d'authentiques belles tournures, et une prédisposition pour les phrases courtes aux métaphores brèves, ne serait-ce que l'"improbable printemps", qui n'ont cependant pas été privilégiées dans ce texte, au milieu d'un certain dégoulinement qui doit avoir son charme pour beaucoup de lecteurs. Je préfère ne pas noter, ne me trouvant pas très qualifiée pour offrir à ce genre de texte une note représentative. |
Mills
1/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un très beau texte.
On retrouve tout des romans moyenâgeux. L'humour subtile, la croyance à l'excès. Un personnage simples et en phase avec la nature. Le passage de la rencontre est à éclaircir au niveau de sa forme, car effectivement on a parfois du mal à saisir. Et cela pourra donner des indications sur ce qui se passe : Apparition divine ou fabulation ... |
Anonyme
3/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
L'histoire est sympathique sans que sa morale ne soit follement originale. Pourtant, cela n'a rien de péjoratif, tout se tient plutôt bien. La fin est un peu flou à mon sens, le discours sans fin de la louve nous perd un peu, j'avoue avoir du le relire plusieurs fois, je décrochais à chaque fois.
Le style façon conte du Moyen-Age ne m'emballe pas particulièrement, même si je reconnais qu'il aide à mettre dans l'ambiance de l'histoire. Par contre, le dialogue entre le troubadour et le clerc du début, dans la prison est d'un lourd! Là aussi, je n'ai pu m’empêcher de décrocher une fois ou deux. Le dialogue parait trop forcé, trop peu naturel. "Pour moi, ce fut… un silence ! Pas la seule absence de bruit. Non ! Plus profond ! Une omniprésence diffuse." ... " Pour me rassurer, je n’avais que le seul vacarme de mes pas" Parmi toute les formulation que j'ai apprécié, celle là est une pépite. Les mots sont simples, mais l'ambiance est là, presque palpable. Quelques fulgurances disséminées dans le texte que j'ai particulièrement aimé. Mais le style trop lourd m'empêche d'apprécié à sa juste valeur le fond. Chapeau bas pour le travail fourni, je lirai les prochains textes avec grand plaisir Manon |
Anonyme
28/9/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour !
Bravo pour ce texte rondement mené. Vous avez une bonne maîtrise des comparaisons qui fleurissent à travers cette épaisse couche de neige, rivalisant toutes d'ingéniosité. Si je devais chercher la petite bête, je vous dirais que j'ai trouvé le dialogue/monologue un tantinet long, qu'il y a un peu trop de points d'exclamations et de phrases très très courtes (ce qui hache un peu le rythme du récit) Sinon, mais ça c'est personnel "Agenouillé, face dans une congère, je n’étais pas plus qu’une fourmi, au pied de ces majestueux princes noirs et blancs, serrés comme des compagnons d’armée, hauts de plus de cent pieds. Ils me semblaient prêts à refermer, sur moi, leurs grands bras lourds de neige." Cette métaphore est sans nulle doute ma préférée, et j'ai été très déçu qu'elle ne soit pas filée dans la phrase suivante. On retrouve l'anthropomorphisme avec les "grands bras" mais le "lourd de neige" casse totalement une image qui était pourtant exceptionnelle ! Enfin voilà, mais ce ne sont que broutilles, encore bravo, surtout qu'écrire un texte médiéval qui ne soit pas "pompeux" est chose bien difficile ! Amicalement. |