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Anonyme
16/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une jolie histoire, je trouve. Je ne crains pas d'avouer qu'une larmichette m'est montée à l'œil... Allez, aux deux. J'adore absolument la dernière phrase !
Dans le ton, la naïveté de l'ensemble (les improvisations des bambins étant des plus innocentes), j'ai pensé au petit Nicolas, en un poil plus acerbe peut-être dans la description du personnage (les commérages qu'on sent plutôt méchants envers cet instituteur distant). Bref, un fort bon moment de lecture pour moi. "Par ce retard, il avait rompu son contrat de vertu !" : j'aime bien cette observation que je trouve juste, d'un contrat tacite entre deux parties habituées l'une à l'autre. |
alvinabec
21/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Malgré ses défauts stylistiques, j'ai bien aimé votre texte, il a un réel goût d'authenticité. On démarre sur une description un peu lourde qui n'est pas sans rappeler le ton des contes naturalistes, ça mollit qqe peu au cœur du récit pour finir par un petit bijou d'inventivité enfantine, charmant, touchant et drôle. |
Anonyme
9/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Diafus
Les instituteurs semblent inspirer les auteurs en ce début de grandes vacances. Le début est un peu difficile, le centre est amusant, la fin est touchante. Vue la musique de la ponctuation, je dirais que cette histoire se déroule quelque part dans le sud de la France ? Un détail cependant au sujet de madame Loiseau "Longue et trapue". Ou c'est long ou c'est trapu mais les deux ? L'auteur s'est amusé avec le choix des noms qui s'incrustent dans le texte et colorent des personnages attachants. L'ambiance générale est bien agréable et la causticité sous-jacente bon enfant. Merci |
in-flight
9/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Merci pour cette lecture toute sympathique. Je rejoins les commentaires précédents.
"Arriva le tour de Charles. Soudain, se leva monsieur Rozo, terrible, et tonnant : – Et toi Charles, que fait-il donc ton papy ?": => Personnellement, c'est ce passage qui m'a touché. Il illustre à lui tout seul la relation maître -élève. "Dans sa classe, régnait un silence tout empesé, né de cette distance qu'il savait mettre entre lui, et nous, pauvres choses sans savoir": => j'aurais enlevé la première et la troisième virgule. "Les ménagères, à son passage, prenaient repère et engageaient, au four, le fricot. ": => ici les deux dernières. Bref... pas grand chose à redire sur ce texte d'une fraîcheur toute nostalgique. |
Marite
10/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien apprécié cette histoire d'école d'autrefois. La relation entre le maître et ses élèves y est bien décrite et franchement je ne vois pas en quoi, cette "distance" voulue entre les deux parties peut traumatiser les enfants. Chaque partie est à sa juste place et c'est ainsi que les enfants peuvent percevoir, inconsciemment, l'ordre des choses de la Vie. Ils savaient jouer, rire, se moquer, être malicieux : j'ai bien aimé la séance de lecture à haute voix pendant laquelle ils pensaient que le maître dormait mais ... oh ! surprise ! Il reprend la main de façon magistrale et ceci n'a fait que renforcer le respect de ces enfants.
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Robot
10/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Ce qui est parfois heureux, c'est qu'à la lecture d'un titre vous vous faites une idée du contenu et alors, quelle bonne surprise: l'auteur vous conduit sur une toute autre piste. Une bien belle histoire d'instituteur et d'élèves. Et d'école - d'autrefois - dont on peut douter qu'il en existe d'identiques aujourd'hui dans nos campagnes françaises où on les ferme hélas les unes après les autres.
Sur la notion de longue et trapue, je pense voir votre image ainsi: Une personne plutôt grande mais dont la tête rentre dans les épaules. |
brabant
10/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Diafus,
J'ai bien aimé le ton léger, très plaisant de ce texte, avec ses plaisanteries, ses jeux sur les mots - bienveillants - qui font sourire sous cape ; et qui se conclut sur une touche d'humanisme. Le tout du côté de chez Pagnol ; certaines répliques ne déparant pas, ni certains personnages. Voilà à mon avis une nouvelle qui réconcilie... avec le temps qui passe - car ici il ne trépasse pas - et avec le genre humain. Aussi me contenté-je de sucer les pinces de l'écrevisse sans la décortiquer et me léché-je, gourmand, les doigts luisant de mayonnaise. Merci pour cette nouvelle ! Ah si... je ne peux résister à l'envie de mettre en exergue le passage du "Code soleil de 1928" : "Le maître d'école évitera les vogues et foires, pour ni risquer ni l'ivresse, ni la compromission, ni même toute danse ou comportement indécents.", hautement savoureux :))) |
marogne
10/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le jeu de mot du début m'a presque conduit à arrêter la lecture. Puis ce fut Baudelaire - pas touche!. Mais j'ai persisté en écoutant les gymnopédies (quel rapport? Peut être aucun!), et elles sont longues - j'ai donc lu jusqu'à la fin.
Oui, in fine un bon texte, quelques défauts d'ici de là, mais il évite très bien la mièvrerie, et devient touchant. De l'humanité! Je ne sais pas si elle fait boiter notre auteur, mais il a réussit à en farcir ce texte du début à la fin. Merci. MArogne |
JeanLapin
14/7/2013
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Superbe d'humanité, cette histoire de "débat", surtout quand on songe à la rareté des débats dans l'école d'autrefois ! Et tout ce qui est rare est précieux... Et ce regard bienveillant des enfants sur leur maître, "hussard de la République", est très émouvant. Moins plaisant mais bien vu, le détail de la manie à la Michael Jackson, chez l'enseignant épié par les enfants.
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David
4/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Diafus,
Une histoire pleine de simplicité, ça serait exagéré de dire que le style est à l'image de ce professeur, mais il y a un peu de ça quand même j'ai eu l'impression, et ça a rendu le récit plus captivant le temps de la lecture. J'ai relevé ce passage qui m'a fait rire, entre autres : "En fait, il ne faisait que suivre, avec zèle, le sévère « Code soleil de 1928 » qui dit : « Le maître d'école évitera les vogues et foires, pour n'y risquer ni l'ivresse, ni la compromission, ni même toute danse ou comportements indécents. »" L'interdiction de danser fait penser aux plus sévères morales religieuse sur les pratiques artistiques, et on retrouve un peu dans le récit la séparation arbitraire entre travail intellectuel et manuel, comme un rejet du corps pour parvenir a une éducation générale. |