|
![]() ![]() ![]() |
Roxanne
27/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour Dian,
Un arbre anthropophage, comme c’est intriguant ! Une recherche rapide m’amène à penser qu’il s’agit là d’un canular ou bien d’un dossier X-files non élucidé… Ou encore d’un conte écoresponsable illustrant une humusation naturelle. Nous suivons les ressentis intimes du terrible périple d’un soldat blessé sans autre contexte précis. Je ne vois pas pourquoi en plus de ça il doit être déserteur tant cela fait porter sur ses pauvres épaules une double peine. Quelle cruauté également de le dissoudre dans une substance hallucinogène grâce à laquelle il finira phagocyter par un « banian ». Le choix de l’arbre est étrange à mes yeux puisque ce végétal ne possède pas un « tronc » à proprement parler mais comme tout figuier d’un certain âge un rideau de racines-lianes infranchissables. L’auteur aurait d’ailleurs pu jouer sur ce motif plus évocateur peut être que l’ouverture par éventrement du tronc. Quoi qu’il en soit l’histoire se poursuit sur un rythme haletant et la description de la digestion végétale la rend presque agréable à vivre. Merci pour la lecture, Roxanne |
papipoete
27/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
bonjour Dian
Dans ces temps troublés, où ça mitraille à gauche à droite dans les quartiers, sur le front qu'un Tsar blond rougit du sang de ses soldats à l'insu de leur gré, cet homme que l'on poursuit arme à la main, trouve asile et sécurité à l'intérieur d'un arbre " bienveillant " NB un mélange de Tolkien au Seigneur des Anneaux, et de guerre où la peur peut inciter à se sauver, et fuir son régiment. J'ai bien aimé ce moment où la mort ne gagne pas, alors qu'aucune chance n'est du côté du héros. Je suis aussi agréablement par votre écriture " ordinaire ", pour nous emmener dans cette aventure ! je me trompe sûrement, mais je pense que vous nous parlez d'un rêve extraordinaire ? |
Dameer
1/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Hello Dian,
Ce texte m’a intrigué par le choix de l’arbre : le banian. Arbre qui pousse principalement en Asie et dans les zones tropicales. Ceci m’a poussé à effectuer des recherches sur les propriétés remarquables de cet arbre, qui déjà a un aspect peu commun, avec ses multiples racines aériennes : « Le banian, arbre sacré dans l’hindouisme et le bouddhisme, est aussi appelé arbre de Bodhi ou de la sagesse. Symboliquement, il unit le ciel et la terre grâce à ses racines aériennes et ses branches qui semblent se fondre entre elles. Unique en son genre, le banian se développe en utilisant d’autres arbres comme tuteurs, qu’il finit par "étrangler". Ses racines aériennes lui permettent de s’étendre sur de vastes surfaces, créant parfois des forêts entières avec des centaines de troncs. En médecine ayurvédique, ses feuilles, écorce et sève sont utilisées pour leurs vertus thérapeutiques. Symbole de croissance et de résilience, le banian fascine par sa capacité à envahir et transformer son environnement, lui valant le surnom d’"arbre qui marche". » L’histoire de ce déserteur, plusieurs fois nommé « fugitif » au cours du récit (je pense que « le fugitif » aurait mieux convenu comme titre), se déroule en pays asiatique, malheureusement aucun élément ne le laisse anticiper avant la rencontre avec le banian. De là à penser que les deux grandes parties du texte ont été rédigées de façon plus ou moins indépendantes, la première, dont les contours sont trop imprécis (on ne sait rien des ennemis ni des compatriotes, ni de quelle guerre il s’agit) n’étant peut-être là que pour préparer au véritable morceau de bravoure du texte, l’absorption du corps du soldat par le banian.. A l’inverse la 2ème partie, centrée sur l’interaction entre le banian et l’individu, est riche en détails olfactifs et visuels où les différentes teintes de bleus verts prédominent : émeraude, saphir, turquoise, azur.. Le banian a un pouvoir de guérison, et mène progressivement à une élévation spirituelle "Sa faim corporelle devint une faim métaphysique et spirituelle" On se souviendra que Bouddha a connu l’éveil sous les feuilles d’un banian ! A la fin, homme et arbre se confondent : "le corps du soldat prit l'immobilité qu'ont les choses au regard de l'incommensurable, et devint branche… Seul son bonheur tournoyait encore dans l'arbre, éternelle sève." |
Lariviere
13/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Dian,
Personnellement j'ai été complètement séduit par ce récit qui de par son traitement colle parfaitement à la catégorie fantastique/merveilleux. J'ai trouvé l'écriture très maitrisé et aboutie, avec une grande force d'évocation et de poésie. Le thème est intéressant et j'ai aimé que le contexte ne soit pas plus précis, ca donne une part de mystérieux et d'universalité supplémentaire. L'absorption/transformation de l'homme en arbre est bien rendu. Merci pour cette lecture et bonne continuation. |