|
![]() ![]() |
Cyrill
19/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J’ai vraiment bien aimé cette brève, même si je ne suis pas certain d’en avoir saisi toute la teneur.
J’y ai lu une métamorphose doublée d’une affaire de création bien secouée. Le locuteur expose la façon dont il est né à lui-même de façon vivante et expressive, en faisant intervenir sa « faune spirituelle ». Une pépite d’entrée, et j’en ai relevé pas mal d’autres : « paré pour l’inaventure », un chuchôt s’en venait de mon compagnon de morflée », « tirant de la substantifique bile le fard opératoire ». Creuser dans les chairs et les tripes, dans l’ « outre-moi », pour se connaître et se révéler à soi-même, guidé par ce fameux bestiaire sauvage. Quelques bémols, mais rien de rédhibitoire : - Le titre en anglais, pourquoi ? L’outre-moi faisant très bien l’affaire. - Le lecteur interpellé, « voyez-vous » : pas besoin de ça pour l’être. Pour finir sur une note positive, j’ai grandement apprécié la richesse du champ lexical qui confère au texte une touche assez poétique. Bravo ! |
Donaldo75
19/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
J’ai vraiment bien aimé ce texte, surtout que la catégorie choisie n’est pas des plus simples. Il y a de la poésie autant en termes de champ lexical que d’exposition. Il y a de la recherche dans l’écriture, au point que je me suis souvent dit que ce n’était pas la langue française telle que je la connaissais mais que je n’étais pas perdu dans ma lecture. Après ça, n’étant pas du genre à couper les cheveux en mille-vingt-quatre pour sortir une analyse à deux balles, je ne dirais pas que j’ai tout compris mais seulement que je me suis laissé porter par la musique de ce texte, un peu comme à l’opéra quand le texte est en français mais interprété par des personnes issues de multiples espaces linguistiques et que finalement le sens général est largement porté par mon imagination ou ce que je veux en retenir. Comprenne qui pourra, j’espère que l’auteur saisira ma perception telle qu’exprimée dans ce commentaire.
|
papipoete
24/3/2025
|
bonjour Dimou
1900 caractères, ça me va ! alors me voici parti à l'aventure, lors de ce voyage " aux confins de moi-même " Des lignes que je pus écrire lors d'un sursaut au lit, qu'un songe mortifère me fit dire " ouf, merci de m'avoir réveillé ! j'étais parti pour en baver, et peut-être même en mourir, aux bras de quelque bête monstrueuse, ou barbu sur deux jambes sans cerveau ! Cet essai me fait penser à l'écriture " fluctuelle ", que Dian nous fit découvrir voici peu ! NB des tournures comme " paré pour l'inaventure ", me poussent jusqu'aux portes d'un bordel, que ma plume n'ose pas franchir, elle tremble de toute son encre ! Les amateurs du Genre se régaleront, aussi leur cédé-je la place... |
Myndie
25/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Dimou,
Je suis vraiment séduite par la richesse et l'originalité des formulations peu banales et tellement poétiques qui fleurissent dans le texte, ton « substraréalisme » comme tu le nommes dans ton fil de discussion (hâtif !). Je pense avoir suivi le fil de ta pensée mais ce qui m'importe plus, c'est le plaisir de lecture que m'offre cette poésie omniprésente, ces belles trouvailles d'éciture (épatant néologisme ce « chuchôt »), ces sonorités qui se répondent et donnent de l'impact et du sens au texte et le rythme qui donne un côté haletant et semble être le gage d'une urgence à rencontrer son « outre moi ». Mon petit bémol serait ici : « l'on sent son souffle gifler notre crâne de caustiques postillons » . L' apostrophe avant « on » est superfétatoire (le précieux n'est pas de mise dans la spontanéité) ; mais c'est vraiment insignifiant au regard de la puissance expressive de cette simple phrase. Bravo à toi pour cette « brève » |
Cristale
25/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Dimou,
Je n'ai jamais rien lu de tel. Un tableau vivant, du vivant, qui crache et gicle de tous les pores de la page à nous éclabousser. Une écriture qui drache chaud à l'intérieur de soi et qui douche à froid le quant-à-soi. Après un premier regard, je me suis dit : "si j'aurais su j'aurais pas venu" mais, courageuse, je ne me suis pas tenue figée "aux portes de la page", l'ai franchie, et en suis ressortie... rincée. Faut dire que postillons, bile, vomi, tripes, sang de cervelle et j'en passe, ça colle un peu. Dépecé peut-être, la plume ébbbourrrifffée sans doute, mais l'encrier presque vide prouve que... Courage poète, on s'en remet ! Peut-être que tout cela veut dire qu'il faut avoir le courage de puiser le pire en soi pour espérer en sortir le meilleur. P.S. je viens de lire dans un com qu'il y avait un fil de discussion concernant ce texte.... j'y go ! |
Dimou
28/3/2025
|
Mes remerciements sont ici :
http://www.oniris.be/forum/merci-pour-tale-from-my-other-side-t32276s0.html |