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Asrya
22/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Salut Don (oui je ne prends pas de risque avec tes incipits et ton texte qui vient d'être publié - je trouve d'ailleurs que ce n'est pas vraiment "réglo", passons),
"En général, au début de la vie, la diversité est de mise." --> pardon ? je ne sais pas où tu as vu ça mais... non, les formes de vie (différentes j'entends) sont survenues avec le temps. Pas dès le début. La diversité spécifique s'acquiert par des mécanismes de diversification qui ne sont pas contraints dès l'origine de la vie. Ce serait bien triste... "Il y a peu d’espèces, comme si la planète gérait la balance entre besoins et ressources." --> paradoxal... si la planète voulait gérait la balance besoins/ressources, elle aurait au contraire diversifiée la planète, pour que toutes les espèces n'aient pas les mêmes besoins (et donc ne consomment pas les mêmes ressources). "Amen" au XXVème siècle ? Mouais... pourquoi pas. "de larges continents riches en végétation mais aucun signe de vie animale, même microscopique." --> difficile d'imaginer d'autres êtres que des plantes et des animaux à priori, même dans ce monde futuriste, c'est bien dommage. De plus, il aurait été question de définir "animaux", et "végétaux". Qui plus est, les végétaux sont apparus sur Terre avant les animaux (quelque soit la définition admise pour végétaux ou animaux), du coup... à la limite, cela n'a rien d'étonnant. Quant à l'absence d'êtres microscopique, c'est plutôt maladroit (protozoaires, amibes, champignons, bactéries... indispensables au développement des végétaux, bref). " Non seulement PRX-123d semblait habitable mais en plus elle s’apparentait à une gigantesque serre, sans la moindre menace animale ou virale" --> pourquoi pas de menace virale ? D'où vient cette certitude ? Etrange... sans analyses plus poussées ; qui plus est, les plantes peuvent être porteuses et peuvent transmettre des virus. "S’évanouir faisait partie de la procédure, une sorte de protection naturelle contre la violence du choc." --> ah ? alors la procédure a changé depuis le XXème siècle, c'est bien étrange. Les organismes entraînés des astro/cosmonautes sont théoriquement bien aptes à supporter et rester conscients pendant cette étape (du décollage, ou de l'atterrissage), alors d'ici le XXVème siècle, j'imagine... qu'il en sera de même. Alors, certes, tu tentes de justifier ça mais cela ressemble à un tour de passe passe qui n'apporte pas grand chose à la problématique, et qui n'est pas repris après dans le récit. Ca tombe donc à plat pour moi. Pourquoi s'embêter avec cela ? J'en termine pour les remarques sur la cohérence "science-fictionniste". Vient ensuite l'objet du récit, ces fleurs. On se doute rapidement que Jon ne repartira pas dans sa navette. A savoir ensuite si les fleurs l'auront bouffé ou si elles l'auront envoûté d'une manière ou d'une autre ; bon bah... pas vraiment de surprise. C'est assez longuet sur le parcours de la planète, sa découverte, ses échanges avec la station, cela manque d'intensité, ou de "beauté" comme ce que tu voulais certainement mettre en évidence. J'ai ressenti une invitation dans la lecture uniquement à ce moment où Jon se fait "inviter" lui-même par les fleurs, ce qui montre que l'intention est bien réalisée, et ce sera le seul passage qui m'a plu et intéressé dans cette nouvelle. C'est bien dommage que le reste ne soit pas à ce niveau. Cela reste bien trop restreint par rapport au reste du récit qui ne me paraît pas à la hauteur. Tant sur la teneur des dialogues (classiques, pseudocomiques, clichés), que sur la qualité narrative qui manque de rythme. La présence de ToX est d'une vacuité assez troublante. Cette intelligence artificielle n'apporte absolument rien et pose question quant à sa nécessité. Un gadget pour que l'on plonge de force dans un univers fictif, qui ne happe pas malgré son aisance, généralement, à me capter. La fin est du même acabit, sans surprise. Jon restera sur la planète, y laissera sûrement sa peau, le vaisseau repartira dans l'indifférence la plus complète, hum... mouais. Les personnages secondaires manquent de consistance, deviennent anecdotiques, n'apporte pas grand chose (tout comme ce dernier échange avec Kim, si ce n'est préparé encore plus à la disparition de Jon). Bref, tu t'en douteras, je n'ai pas aimé. Sur le contenu scientifique, je trouve qu'il y a pas mal de lacunes, sur le côté science-fiction, je trouve que c'est assez faible et peu cohérent avec ce que l'on peut s'attendre d'un XXVème siècle en terme de technologie ; point de vue dialogue, je trouve également que l'on reste trop ancré dans le siècle actuel, rien n'a évolué en 400 ans ? Franchement, ça fait mal au derch' ! (voilà, un peu d'impudence qui aurait pu devenir la norme, évidemment, ça n'aurait pas plu à tout le monde, mais la langue change, les langues changent, quand on parle de science fiction, dans 400 ans, on oublie le pouvoir des fleurs, of course tu te fais plaisir, mais ça fait tâche). Raah... j'ai bien conscience que mon commentaire est vraiment pas sympa et qu'il est certainement trop dur. Je te présente d'avance mes excuses. J'espère que tu trouveras des lecteurs plus conquis. Une autre fois, je n'en doute pas, avec plaisir, Asrya. (Lu et commenté en espace lecture) |
cherbiacuespe
25/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
n'aime pas
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Je ne sais comment aborder ce texte. Un monde ou le végétal, les fleurs en particulier, façonnent leur planète. Leur mode de communication, olfactif, dont Jon devient accroc. Et cette double confrontation humain/plante, technologie/nature. Je ne sais que penser de ce texte, certes sans fautes, cohérent et bien écrit, mais dont la conclusion reste un mystère. Peut-être mon esprit trop carré m'empêche de lire entre les lignes ou d'en comprendre l'essence. En tout cas l'auteur peut se vanter de m'avoir laissé perplexe !
Du coup... comment faire autrement ? Cherbi Acuéspè En EL |
Dugenou
16/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Don,
Je retrouve ici un thème SF qui t'es cher : un/des explorateurs spaciaux, épaulé.s par une/des IA, partant à la découverte d'une planète inconnue. Thème comportant son lot de récurrences d'un texte à l'autre. Au risque d'être modéré, pourquoi j'aborde ton texte sous cet angle ? Parce que je pense que cet aspect de ton oeuvre doit être considéré comme un 'tout', plutot que des textes séparés ou indépendants les uns des autres. Savoir apprécier cette nouvelle passe par une bonne connaissance de tes autres textes du même tonneau. Ici, l'accent est d'abord mis sur le 'téléscopage' des individualités des membres de l'équipage, avec la gestion de celles-ci en tenant compte de l'intérêt général, à quoi l'exploration de PRX-123d offre pour l'un d'entre eux une 'libération' de ses responsabilités, une rupture lui permettant de redevenir un individu. Une fois encore, tu t'en sors bien : se renouveller autant, après tant de déclinaisons sur un seul thème, n'est pas si évident. Bien joué ! |
Anonyme
16/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je ne comprends pas pourquoi vous avez ressenti le besoin d'embarquer cinq personnes sur la navette d'exploration, et deux intelligences artificielles dont une, sauf erreur de ma part, est strictement inexistante dans l'intrigue. Tous ces personnages, selon moi, brouillent la trajectoire de votre nouvelle que, vu la minceur de l'argument, j'attendrais farouchement dépouillée.
Et, lors du briefing d'avant l'atterrissage, cette pléthore produit sur moi un effet burlesque parce que, tenant à faire intervenir tout le monde, vous vous retrouvez à jongler avec les verbes déclaratifs. Dans cet extrait : – C’est quand même étrange. (…) – On verra sur place, conclut Jon. Allons-nous reposer. je relève plaisanta, répliqua, ironisa, dit, demanda, plaisanta, conclut. Je trouve cette succession de répliques gauche, en plus (je me répète) je n'en vois pas l'utilité puisque, à part la belle Kim, les autres sont absents par la suite. Ian, Pol, Lev, évacués. Si c'est pour que la mission ait un peu d'allure, apparaisse comme plus fournie que deux pelés et une I.A., il y a sûrement moyen, me dis-je, de ne pas donner à voir les boulets. Dans le même ordre d'idée, le paragraphe d'exposition du contexte me semble maladroit aussi, l'explication balancée de manière peu naturelle comme un paragraphe de livre d'histoire. J'ai le sentiment que ces aspects du récit ne vous intéressaient pas, que vous avez souscrit au strict minimum de la cohérence narrative pour explorer la régression de Jon vers un bonheur édénique, peut-être pour exprimer que la recherche d'une planète B en guise de plan B est vouée à l'échec, que le cosmos ne va pas se laisser faire. Pourquoi pas, mais ce genre de considération (ou toute autre que vous voudriez mettre en lumière) m'est cachée par ce que je vois comme des scories narratives qui, pour tout dire, me brouillent l'écoute. Et puis, sans aucune vie animale, pourquoi les plantes ont-elles inventé des fleurs, parfumées qui plus est ? Ce n'est pas le sujet, d'accord, on est dans le symbolique, n'empêche que cette question, là encore, me détourne de ce que votre nouvelle essaie de me dire et que, manifestement, je ne comprends pas. |
jeanphi
16/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Donaldo75,
Ce 'comme en terre' ne prétend pas apporter de remarques constructives, mais juste une vision de lecteur. Le texte est dense, beaucoup d'aspects se superposent pour agrémenter favorablement la trame principale, on est emmené loin sans être noyer d'informations, les personnages me paraissent crédibles (un peu durs mais le contexte du récit le justifie), j'en retire une impression de maturité. La rigueur implacable de I.A. est quelque peu anxiogène, et la passion des explorateurs est un brin déstabilisante, ce contraste me paraît bien dosé. Bien loin du trip en plein désert de votre nouvelle précédente, les fleurs qui charment et contraignent la volonté m'ont fait sourire ... peut-être la planète d'un Voodoo Child ? Une lecture très agréable À vous relire |
DenisP
17/3/2023
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Cette nouvelle s’inscrit dans la tradition des récits de SF des années 50/60/70. La découverte d’un monde inconnu. Et cette rencontre qui engendre pour certain une forme de mysticisme.
C’est un peu comme une allégorie. La technicité, l’évolution, le progrès, qui, tôt ou tard, se confrontent à l’immanence de notre humanité. Comme un fil d’Ariane, le souvenir de sa grand-Mère lui permet de garder en mémoire cette humanité. Et là où il n’y a rien, juste des fleurs, il quitte l’enveloppe de ses directives, et de sa mission notamment incarnée par l’IA qui l’accompagne, pour entrer en osmose avec cet univers végétal qui est comme l’incarnation de sa nature profonde. Voilà ce que votre texte m’inspire. Et il est une porte ouverte à la réflexion. Je ne me permettrai pas de donner un point de vue sur le style, ses qualités ou ses défauts, je laisse ça à la compétence des autres, ce n’est, de toute façon, pas l’essentiel pour moi. Merci pour cette aventure. |
hersen
21/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Cette nouvelle flirte avec trop de données opposées, ce qui fait qu'elle ne fonctionne pas vraiment pour moi.
Toute cette "installation littéraire" du début, pour poser le sujet, l'ambiance, je le trouve trop compliqué à suivre. Ce n'est pas que ce soit mauvais, mais je ne lui trouve pas vraiment d'originalité. Et quand j'arrive à l'originalité, cela ne sonne pas tout à fait vrai. je m'explique : tu joues, Don, avec des données de jolies fleurs qui sentent bon et qui envoûte. Il y a ici de l'originalité, mais j'ai du mal à adhérer car selon mes connaissances, le végétal ne peut survivre sans l'animal. Toute fleur qui pousse sur un caillou trouve en tout cas un peu de substance activée par des bactéries, au minimum. Alors l'envoûtement (ce point est une excellente idée !) ne fonctionne pas trop. je crois que c'est parce que ça fait trop copié-collé sur la vie terrestre. Je pense que tu pouvais arriver à un résultat bien meilleur en innovant sur la raison de l'envoûtement. la couleur des roches, le vent, ou un élément nouveau. ce qui est bien retransmis, c'est l'émotion face aux parfums contre la froideur de l'IA. Mais on dirait presque que c'est déjà du passé, l'IA va devenir "émotionnelle" sous peu, histoire de l'intégrer encore mieux chez l'humain ! (cette dernière phrase ne concerne pas vraiment ta nouvelle, mais plutôt une réflexion personnelle. Ce ci dit, cela aurait pu être aussi un nouveau point de départ, de rendre une IA émotive, sensible aux parfums. Merci de la lecture |
Marite
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Absorbée (en retard) par le récit et les surprenantes propriétés des fleurs sur cette nouvelle planète, la chute m'a brutalement fait revenir sur terre ... trop rapide à mon goût et le rapport de l'intelligence artificielle n'a pas suffit à satisfaire ma curiosité qui venait juste d'être attisée par ces fleurs extraordinaires qui communiquaient avec Jon. Il me semble que cette nouvelle n'est qu'un chapitre d'introduction à une aventure extraterrestre qui devrait se prolonger ... La simplicité et la fluidité de l'écriture m'a transportée sans heurt dans cette aventure trop courte à mon avis.
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Errances
22/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonsoir Donaldo,
En tant que lecteur, j'ai aimé votre nouvelle. Cependant, comme votre première commentatrice, je m'interroge sur le dire de la diversité de la biologiste. Le style sur les personnages est épuré volontairement, c'est un choix. Il se comprend aussi par la longueur de la nouvelle. Autre critique, le nom de code de la planète ne pourrait-il pas être remplacé par les personnages pour rendre moi répulsif (amha) ce code ? Après le résultat du vote, "Ian admit sa défaite". Il y a eu bataille ? Je me serais attendu à ce que chacun félicite Jon, y compris Ian qui ne lui disputait rien. Chose étrange, un seul passager descend sur la planète. Quels sont les critères qui amènent à ce choix ? La biologiste n'aurait-elle pas pu y descendre en duo ? De même, le choix du premier "explorateur" ne peut être préparé en amont de la mission, dans les réunions avant le départ ? ToX comme Toxique l'intelligence artificielle ? Je sais je suis chiant. Je me pose simplement ces questions dans le but d'affermir vos choix. J'aime moyennement votre nouvelle, à mon sens perfectible. Le style épuré me plaît. Cependant, comme le mentionne votre permière commentatrice, il y a peu de mystère en sa conclusion. Mes respects. Errances |