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Robot
9/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un remake de "la machine à remonter le temps" avec cette différence que la nouvelle civilisation est extra terrestre et qu'elle est plutôt tolérante sinon bienveillante.
Voila l'originalité de cette version plutôt divertissante et d'une écriture agréable. Autre originalité, on ne sait pas si l'explorateur en s'enfonçant vers l'éternité y trouvera un refuge. |
Dameer
10/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Hello Donaldo75,
J’ai passé un agréable moment de lecture, en me glissant aisément dans la peau du personnage, Alan. Dans ce récit tout est mesuré, compréhensible. L’argumentation entre alpha et lambda (Alan) est courtoise, raisonnée, un peu comme lorsqu’on dialogue avec ChatGPT ! Impossible de se mettre en colère. On sent malgré tout chez Alan un léger sentiment de révolte, il tente d’argumenter pour s’accrocher et rester sur SA terre, celle qu’il a connue, dont il ne reste que des vestiges, qu’il ne voit d’ailleurs pas : il croit sur parole les explications de l’entité alpha, la voix qui tombe de sa sphère dans le ciel. C’est un peu là que le bât blesse : je l’aurais aimé plus combatif, qu’il aille vers Paris se rendre compte par lui-même de l’annihilation complète des lambda. Mais visiblement les alpha – que l’on ne voit à aucun moment – font tout pour l’en dissuader. Et il s’incline.. C’est en tout cas une vision très originale du futur, qui montre une évolution vers une terre sans humains, sans doute sans bêtes non plus, couverte de cultures intensives qui servent à l’alimentation des alphas, que l’on peut imaginer vivant sur une autre planète et envoyant de temps en temps des engins sur terre effectuer les récoltes. Le sujet n’est pas épuisé et l’imagination du lecteur reste ouverte 😊 ! |
jeanphi
11/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
L'histoire est très distrayante. Le seul point que je lui reproche est le manque de curiosité de part et d'autre ainsi que son dénouement. De manière pragmatique, je regrette que l'échange ne soit pas plus long et plus exhaustif entre les deux représentants des espèces alpha et humaine, je trouve que certains éléments manquant pourraient donner plus de reliefs et de consistance à cette nouvelle. Alan ne semble pas s'inquiéter de savoir s'il communique par le biais de ce vaisseau avec une I.A., un représentant de la civilisation alpha, un simple surveillant, un conseil de haute instance, ... cela est mon ressenti. Son choix de disparaître ensuite dans le futur me paraît difficile à justifier, l'idée que l'information qu'il détient parviendra irrémédiablement à son époque dès lors qu'elle maîtrise cette technologie ne semble pas le traverser. Et puis, rien ne l'empêche de revenir au 21eme siècle une fois achevée sa fuite dans le temps. L'histoire ne semble pas vouloir le laisser entendre (enfin si, Alan se refuse à être celui qui amenera la nouvelle à son époque, cela me contrarie sans pour autant constituer une incohérence), peut-être est-ce moi qui manque de profondeur et de lâcher prise. |
Cleamolettre
12/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Une agréable lecture dans un genre que j'ai plus souvent vu (en films ou séries) que lu. Rien à dire sur le style, c'est fluide, plaisant, clair. Sur le fond, j'ai bien aimé l'idée que le futur prouve que l'humain a bien couru à sa perte même si on ne sait pas de quelle manière il a fini. J'aime bien aussi que la terre soit débarrassée (a priori) des vestiges humains, comme nettoyée. Peut-être même dépolluée mais l'histoire ne le dit pas. Mais, j'ai trouvé la rencontre et l'échange avec l'alpha un peu étranges, Alan pose peu de questions, s'étonne peu, réagit peu à la nouvelle, comprend de suite qu'il a à faire à des ET ou des non humains. Idem en face, il est accueilli calmement et sans trop de questions, alors que c'est la première fois qu'il y a rencontre avec une autre civilisation, et l'alpha semble connaitre le nom de Paris, de la France, il parle français à Alan, comment ? Et puis, dans une logique "écologique", je ne trouve pas la phrase "la terre avait repris ses droits" juste : elle est exploitée en fait, par l'agriculture à perte de vue, "intensive", comme du temps de l'homme finalement, même si c'est de manière collective et possiblement plus respectueuse. Peut-être qu'Alan l'a compris et va dans le futur voir si cette civilisation disparait aussi ? J'ai des doutes étant donné qu'il semble trouver leur mode d'exploitation de la terre génial. La fin, donc, me pose souci, s'il peut choisir sa destination dans le temps, pourquoi ne pas revenir à avant sa mission par exemple ? Ou bien quelques années après pour savoir ce qui s'est passé, il ne peut pas ne pas être curieux (enfin si, il peut, le texte le justifie mais j'ai du mal à croire un explorateur du futur réagissant ainsi, ça ne me parait pas logique). Texte intéressant donc parce qu'il fait réfléchir, se poser des questions, imaginer la situation, sa propre réaction, etc, il perdure après la lecture, ce que je trouve très réussi et pas si fréquent. |
Corto
21/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Sans doute encore matraqué par "2001, l'Odyssée de l'espace" des temps anciens, je me suis laissé séduire par un épisode de science-fiction en ce creux de l'été. Je n'ai pas été déçu.
On avait promis à Alan un voyage vers une bordure du 21ème siècle et BUG le voilà au 23ème. Petit problème de réglage ? La première surprise est la bienveillance de l'Alpha qui entre en contact. Il nous apprend que toute vie avait disparu sur notre Terre, et que très simplement cette nouvelle civilisation a installé des immensités de cultures céréales qui faisaient jadis notre nourriture. L'harmonie semble régler le temps et l'espace. La conversation qui suit permet de s'y retrouver entre cette civilisation lambda disparue et la nouvelle alpha qui s'est installée. Le décalage n'est que temporel alors que les localisations sont les mêmes. Alpha et Lambda se sont juste manquées dans le temps. Voilà qui ouvre des horizons infinis...à condition de ne pas être affublé d'un "référentiel culturel" fixant des limites à l'imagination... L'explorateur se trouve désormais devant une alternative insoluble. Revenir vers les siens avec toutes les complications imaginables pour se faire comprendre, rester où il se trouve sans aucun espoir de s'intégrer, fuir vers un autre ailleurs pour encore découvrir un futur inconnu. Il choisira cette dernière hypothèse, audacieuse. L'aventure lui a servi de leçon: il fonce "le plus loin possible dans le futur." J'aime bien cette nouvelle qui utilise des notions simples pour mettre en scène un imaginaire que chacun peut intégrer à sa manière. Merci. |
wancyrs
11/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Salut Don,
le paragraphe qui commence ainsi "La voix dans sa tête marqua une pause. Alan attendit qu’elle reprenne. Finalement, elle commença son explication. D’abord, il devait imaginer une civilisation lambda, la sienne. Ensuite, il lui fallait considérer l’existence d’une autre, appelée alpha. Cette dernière sondait la Galaxie, découvrait une planète éligible à la vie carbonée, décidait d’en prendre possession parce qu’aucune civilisation ne semblait présente à sa surface." me fait me demander s'il ne s'agit pas ici d'un mirage ; un voyage qui ne se déroule que dans la tête de son auteur... Si c'est le cas, j'avoue m'être bien fait avoir car j'ai voyagé et me suis laissé emporter avant ce paragraphe. Sinon, ensuite j'ai supposé que le voyage était vraiment réel et j'ai aimé voyager avec notre aventurier. La décision qu'il prend à la fin est la plus sensée car, l'homme a en lui la notion de l'Éternité : aucun ne veut disparaitre même s'ils savent que la mort est leur aboutissement. Merci pour le partage, Don. Wan. |