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Asrya
1/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Ayant reconnu l'auteur, j'hésite à commenter, l'anonymat n'étant plus de mise mais bon... je vais faire comme si je n'avais rien vu (extrait de chanson en incipit + timing des parutions).
"Je revois leurs sourires gênés devant les oripeaux d’un petit homme basané au....quête d’un avenir meilleur" --> une petite ponctuation ne serait pas de trop "moi aussi j’ai voulu croire .... char d’assaut" --> un peu longuet également, je ne lis pas pour faire de l'apnée "le chien ne deviendra jamais un loup parce que c’est trop déprimant d’être adulte." --> les chiens se transforment en loup à l'âge adulte ???! Diantre, image poétique glaçante. Pourquoi votre histoire se déroule-t-elle au Nevada ? Pourquoi ne pas avoir choisi un lieu plus à propos (en lien avec Hendrix, festival de Woodstock) ; l'image aurait été plus appropriée à mon avis. Le fait de danser avec ces squelettes passés, réanimés par cette pharmacopée toxicorécréative. Le titre est bien choisi, il a, en plus d'être plein d'une charmante poésie, un sens non anodin pour la suite de la nouvelle. Je lui trouve beaucoup de charisme. J'ai trouvé l'écriture plutôt remarquable, hormis la chute qui pour moi n'en est pas une, la manière de raconter est très prenante, on arrive aisément à rentrer dans l'ambiance que vous peignez, le vocabulaire utilisé est ciselé, c'est vraiment prenant. On sent venir la "chute" assez tôt, sans réelle surprise, sans réelle force, vigueur, morale ou autre ; bon... c'est un parti pris. Je n'ai pas accroché plus que cela à ce texte, bien que je reconnaisse sa qualité littéraire. Il manque un "je ne sais quoi" de plus dynamique sur la fin, de plus remuant, de plus surprenant ; quelque chose de neuf qui laisse une trace, un éclair, un quelque chose qui jaillisse, qui resplendisse, qui suspende le temps : dans un tempo final. Une autre fois sûrement, Merci pour le partage, Au plaisir, (Lu/commenté en espace lecture) |
plumette
22/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Salut Don,
Au début de ma lecture , j'ai trouvé que la lune apparaissait très vite après le coucher du soleil et que la sérénité du désert n'était pas une évidence avec les bruits évoqués! le coup du "champ d'osselets " apporte soudain ce qu'il faut de mystère tout en sollicitant l'imaginaire de la lectrice que je suis. Et j'ai bien aimé que la poussière sache quelque chose! ce qui a freiné le récit pour moi, ce sont les digressions plus politiques. Je me suis d'ailleurs demandé quel était, en gros, l'âge du narrateur, jeune sans doute, mais sa conscience politique et son ironie m'ont semblés le vieillir un peu et bien sûr, il m'a semblé sentir un peu trop l'auteur là derrière. l'évocation du trip est assez prenante, le narrateur appelle de tous ses voeux des images légères et colorées, et il se retrouve avec du lourd! ( camp de concentration, goulag, requiem) Et enfin, je me suis demandé pourquoi le narrateur avait besoin du désert pour faire son trip. un texte dense pour une danse plutôt macabre. |
papipoete
23/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Donaldo
Nous voici en route sur le chemin des sioux et des chercheurs d'or... puis sur celui des chemises à fleurs et cheveux longs, que la quête du plus " précieux " attira dans les parages d'un concert, où ça planait au son des rifs, et aux envols de trips. On entend Hendrix, Janis Joplin dicter au héros, comment préparer son " champ d'osselets " et partir sur son petit nuage... NB un terrain favori pour l'auteur, qui s'en va souvent dans ces contrées où roulent encore de vieilles Plymouth, sans GPS, dans ces étendues que le crotale a récupérées, depuis que bisons et indiens ont rejoint leurs ancêtres, au-delà des tipis. J'ai dû lire jusqu'au bout pour comprendre, ce qu'étaient ces osselets " mandrax ", qui permettent de trouver le nirvana au milieu du Nevada ! |
Edgard
23/2/2023
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Bonjour Donaldo,
Un voyage pas très réjouissant, un héro vraiment blasé à mort, "lassé de tout même de l'espérance" et qui juge un peu à l'emporte- pièce un monde qui est pourtant le nôtre et que nous avons contribué à pourrir. Ni le héros ni l'histoire ne m'ont vraiment séduit. Le récit nous emmène lentement vers le tempo final, on le suit. On y arrive, on est resté pareil, un peu sur sa faim. Tant pis. Bien cordialement |
Tadiou
23/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Salut Donaldo. Je sens un narrateur désabusé, rempli d'amertume radicalo-gaucho-anticapitaliste, qui ne manque pas de lucidité.
Pourquoi est-il ainsi? Je reste largement sur ma faim. À coup de drogues il aspire à rejoindre son pote perdu Ken. Un texte dur, tranchant et sans espoir. L'écriture me fait penser à des coups de couteau ; convaincante à part quelques expressions ou images ( l'astre de la nuit, surface momifiée...) plutôt classiques. Très bonne idée d'introduire dès le début le champ d'osselets, dès le titre et dans le 1er paragraphe. Évidemment le (la) lecteur(trice) est intrigué(e)., Texte étrange, comme un cri venu d'ailleurs, un cri qui ne manque pas de force. Et qui me fait froid dans le dos. |
Disciplus
24/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Donaldo75,
Vous savez écrire, fort bien. Mais, au vu de l'introduction, j'attendais plus de ce "road movie". Le héros (Nord-amérindien ?) est-il embarqué dans un voyage initiatique avec comme chute des délires pharmaco-médicamenteux ou doit-il reprendre un culte et des rituels thaumaturgiques malmenés par son ami Ken? Les allusions à la politique intérieure américaine n'ont que peu d'utilité dans cette quête. L'intrigue manque un peu de mystère et nous laisse sur notre faim. Sentimental? Romanesque? Pas vu les châteaux de sable, pas vu la mer. |
Malitorne
25/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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J’aime bien l’idée de ce trip psychédélique en plein désert mais ça reste quand même bien superficiel. J’ai souvent l’impression que tu écris trop vite, que tu survoles les choses sans réellement t’appesantir sur les situations. Par exemple, plutôt qu’un simple délire au milieu des crotales, j’aurais mieux vu que le mec décide d’en finir avec cette chienne de vie, se défonce la tête à en crever. Quelque chose de fort, une apothéose qui clôturerait une vie de souffrance plutôt que ces considérations politiques oiseuses dont le lecteur se fout à part toi. Tu es trop présent derrière tes personnages, n’arrives pas à t’effacer. Ce n’est pas eux qu’on entend mais toi, et l’art d’un écrivain c’est arriver à endosser multiples rôles, pas un seul indéfiniment reproduit.
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Pouet
1/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
j'ai bien aimé le "ton" de cette nouvelle, je pourrais en citer d'autres, mais ces deux passages me plaisent particulièrement : "Avec son physique de surfeur et les chèques à quatre chiffres de ses parents, il avait fini par planter ses études pour aller chevaucher la licorne bleue dans un hôpital psychiatrique cinq étoiles. Je regrette mon pote Ken. On se marrait bien tous les deux." .......... "Au moins, ici je sais que Dieu a mangé Dieu depuis longtemps, que le chien ne deviendra jamais un loup parce que c’est trop déprimant d’être adulte." Dans l'ensemble, j'ai apprécié ce mélange de "chamanisme" et de méthaqualone, de "modernité" et d'immémorial, de trade - ition. Je trouve le propos "juste" dans une certaine forme de contre quête, sans forcément verser dans le moralisme, ce qui n'est pas gagné d'avance. Les osselets (et tout le reste, la vie en premier lieu) ne sont qu'un "jeu". A game. Enfin bref, je ne vais pas décortiquer le texte et vriller les neurones de mes hémisphères, ni me lancer à la poursuite pour mon camping-car dernier cri décoré de flowers multicolores, d'un meuble en kit à assembler en hurlant au clair de lune, hein. |