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Anonyme
7/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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En cours de lecture j'ai pensé à "Le peuple du tapis", œuvre de jeunesse de Terry Pratchett ; c'est un peu le même principe me semble-t-il, peupler d'entités conscientes un élément de notre vie quotidienne et créer ainsi un univers dans l'univers. Le fait qu'il s'agisse d'un univers numérique que crée l'utilisateur ou l'utilisatrice d'un ordinateur ajoute une dimension intéressante à mon avis : nous sommes tous des démiurges.
L'ensemble m'a paru enlevé, avec une bonne cohérence interne. Je regrette un peu la trajectoire sinistre, en l'occurrence je trouve que c'est aller à la facilité. Tout le monde dans la corbeille, il n'y a plus rien à voir. Du coup la mise en place de cet univers virtuel tourne court, et moi j'aurais aimé en savoir davantage… Mais non, le sujet n'est qu'effleuré. |
Vilmon
8/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J’ai bien aimé ce petit récit à propos de dossiers informatiques personnifiés qui vivent leurs derniers instants avant le reformage de l’ordinateur. Sans doute des dossiers dans la corbeille ? Les descriptions des types de personnalité associés avec la terminaison des noms de fichier (.doc, .pdf, .ppt) sont bien choisies et décris. Il n’y a pas d’histoire avec un développement, il n’y a qu’une fuite devant la faucheuse de l’effacement numérique, mais l’imaginaire du récit est intéressant. |
senglar
8/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Bref si j'ai bien compris avec du tout neuf on arrive à redonner vie à du tout vieux que l'on met de côté sur une voie tranquille pour ne pas le perdre de nouveau. Mais dites-donc, il y a discrimination ; et les autres ? Pourquoi seulement une chanson allemande ? On copinerait aussi dans le haut niveau numérique. Je comprends mieux pourquoi les Français ne gagnent plus jamais à l'Eurovision de la chanson. Très pointu, trop pour moi, mais je suis bien obligé de récompenser le savoir et le savoir-faire de l'auteur qui arrive de plus à donner une tonalité quelque peu gothique à cette histoire. Je préfère quand même "Le Moine" de Matthew Gregory Lewis. Quitte à m'ennuyer à certains passages, autant comprendre pourquoi je m'ennuie. Ce moine informatique est certainement plus terrifiant encore dans son absconsité. senglar coi en EL |
Anonyme
1/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Salut Don,
Moi y’en a inculte en science-fiction mais moi y’en ai essayé de comprendre icelle story. Notre héros au nom de crème antiride norvégienne est un fichier électronique dont le destin proche est de finir dans la benne à ordures numériques… Fichtre ! Du coup notre petit pépère à octets s’offre une fin dramatico-electronique avec Demain_est_un_autre_jour, une bimbo à neutrinos et ils fusionnent au son d’une teutonnerie Wagnérienne ou de Lily Marlène, faut que ça reste germanique pour le romantisme… Ah c’est beau et triste à pleurer… J’ai bon ou pas ? T’as vu, j’ai fait un effort pour venir sur un terrain qui n’est pas le mien^^ Anna la mémoire-bulle à 1 seul octet |
Ingles
1/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Don,
Un bon texte sur notre outil préféré, tu explores un des replis mystérieux de l'informatique et proposes un récit, presque glaçant, sur la fin des documents divers et variés que nous accumulons. Ils ont bien une fin. Tout cela pose la question de l'archivage impossible, de la dimension éphémère de ces objets, des limites de l'outil. Au plaisir de te lire ! Inglès |
Pepito
1/9/2022
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Salut Donaldo,
Nul en informatique, j’ai pas capté tous les sigles mais j’ai imaginé ceux qui me manquaient. Bien vu la personnalisation des éléments de la « corbeille ». Les fichiers, aussi, ont une âme et ils ont tout aussi peur de la mort. Un texte très plaisant à lire. PS : avoir son pseudo 3 fois dans la liste des nouvelles, c’est un exploit. ^^ |
hersen
2/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Donner vie à des fichiers numériques, et voix à des fichiers musicaux, l'idée est très bonne.
Ce que j'ai le plus apprécié je crois c'est que ce décalé n'en est pas tellement un : nous avons déjà tant de fichiers oubliés, de chansons et d'artistes qui ressortent par la magie de quelques clics. Dans cette catégorie, fantastique/merveilleux, je te trouve ici trop explicatif, insistant sur des points qui relèvent plus de la technique et cela casse un peu (à mon avis) l'étrange immersion dans ce monde parallèle de fichiers déambulant vers une fin quasi certaine. je reste avec un goût d'idée (?) que cela aurait pu être poussé plus. Merci pour la lecture ! |
Eskisse
3/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Don,
L'idée de rendre vivants les fichiers informatiques est originale, mais personnellement, j'avoue que je n'ai pas réussi à "visualiser" les personnages. ( Peut-être me manque-t-il plus de sentiments dans l'idylle installée entre les deux personnages ) En revanche, j'ai trouvé poétique l'onomastique: Naturträne ( larmes de la nature) et Demain_est_un_autre jour, ces noms rendent les personnages attachants. Cet univers à la fois sombre et froid, labyrinthique, hiérarchisé et pragmatique décrit bien les dérives de nos sociétés submergées par la technologie au détriment de l'humain. |
Donaldo75
15/9/2022
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Mes remerciements et remarques ici: http://www.oniris.be/forum/demain-ou-l-eternite-remerciements-et-remarques-t30565s0.html#forumpost435667
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cfournier
1/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Moi qui suis informaticien, j'ai replongé dans le passé des fichiers DOC, HLP, WMA et autres types de fichiers qui n'existent plus... pour certains heureusement !
J'ai trouvé l'idée très bonne, bien menée jusqu'à son terme, malheureusement cruel pour ces pauvres fichiers que nous jetons tous à la corbeille à un moment ou un autre ou que nous oublions sur un ordinateur lorsque nous en acquérons un nouveau. J'y vois aussi un parallèle avec nous, les Humains. En effet, si l'on sort du côté informatique, ne faisons-nous pas la même chose nous-mêmes avec nos amis, nos collègues, les personnes que nous croisons. J'ai eu mille et une vie et pourtant, mon cercle intime est très limité. Comme les malheureux fichiers de votre histoire, les malheureux qui ont croisé ma vie ont poursuivi leur chemin sans moi, ont disparu, sont partis à la corbeille. Au plaisir de lire d'autres textes, Christopher |